Pour rendre le droit au logement effectif, les Sem estiment toutefois moins nécessaire de le rendre opposable que d’augmenter la construction de logements sociaux. Or, les contraintes pesant sur l’équilibre financier des opérations se multiplient : envolée du coût du foncier, nouvelles normes techniques, menaces sur le livret A, faiblesse des aides à la pierre, évolution des coûts des travaux et des matières premières...Les difficultés sont hélas croissantes.
La priorité est donc d’augmenter les crédits destinés au logement social tant en métropole qu’Outre-mer où les difficultés sont encore plus tranchées.
Dans un souci de mixité sociale et d’équité, le parc privé qui bénéficie d’aides publiques doit également être mobilisé pour mettre en œuvre le droit au logement. A défaut, ce droit ne serait opposable que dans les communes comprenant une part importante de logements sociaux.
La mise en œuvre du droit au logement implique, en outre, une revalorisation des aides personnelles au logement et une majoration des moyens des fonds de solidarité logement, afin de permettre aux ménages en difficulté de se maintenir dans leur logement.
Enfin, sans sous-estimer l’urgence et la situation précaire des plus démunis, la Fédération des Sem s’inquiète de la précipitation avec laquelle ce projet de loi est examiné, estimant que des solutions durables ne peuvent être élaborées qu’au terme d’une profonde concertation.
Contact presse :
Axel Greleau 01 53 32 22 46 – a.greleau@fedsem.fr
Immobilier dans l'Yonne
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