28 décembre 2015

Immobilier Neuf : un bilan plutôt satisfaisant !

L'Observatoire de la Fédération des Promoteurs Immobiliers de France (FPI) enregistre, pour le 4ème trimestre consécutif, une augmentation de son indicateur des ventes. De bons résultats qui viennent conclure une année 2015 plutôt positive. Bilan avec Virginie Cottet-Moine, responsable filière Neuf chez CAPIFRANCE.

Les résultats du troisième trimestre viennent d'être diffusés par la Fédération des Promoteurs Immobiliers, qui observe toujours une augmentation des ventes, de l'ordre de 18%, avec un total de 25 247 logements réservé. « Nous sommes donc dans la continuité du troisième trimestre. Chez CAPIFRANCE, nous notons une tendance similaire. Mieux, nous enregistrons des résultats en hausse de 43%. Nous avons fait un mois de septembre particulièrement bon » remarque Virginie Cottet-Moine, responsable filière Neuf au sein du réseau.

Par ailleurs, la Fédération évoque un marché porté par les ventes aux investisseurs, qui enregistrent une hausse de 54%, tandis que sur le plan national l'accession à la propriété est encore à la peine avec seulement+4,7% de hausse par rapport à l'année dernière. « C'est là que nos résultats s'inversent ! Chez CAPIFRANCE au contraire, les ventes en accession sont clairement en progression +16% et l'annonce concernant le PTZ devrait encore renforcer cette tendance en 2016 » assure Virginie Cottet-Moine. Et de rajouter « l'élargissement des critères d'éligibilité au PT Z devrait ainsi générer des ventes. En tout cas, les gens qui n'étaient pas finançables cette année pourraient certainement l'être l'année prochain. Donc le marché devrait être encore plus dynamique qu'en 2015 ».
Concernant les ventes aux investisseurs « le dispositif Pinel a particulièrement bien fonctionné cette année chez CAPIFRANC E. Reconduit en 2016, nous espérons qu'il soit aussi fructueux » affirme l'experte en immobilier neuf.

Autre fait marquant cette année, les mises en vente sont toujours en deçà de ce qui était espéré. Selon la Fédération, « L'inertie des indicateurs, illustrée notamment dans les derniers chiffres de la construction publiés par le Ministère, témoigne toujours des difficultés des opérateurs à lancer de nouveaux projets (allongement des durées préalables à l'instruction des permis de construire ou de la recrudescence des recours par exemple) ». Pour Virginie Cottet-Moine « Il y a effectivement encore beaucoup de lenteurs administratives, par rapport notamment à l'instruction des permis de construire. Déjà qu'ils étaient frileux, maintenant que le marché repart, il va y avoir un délai d'application à prendre en compte. Il n'y a donc aucun effet immédiat. Ce n'est pas parce que le gouvernement souhaite renforcer et faciliter les mises en chantier en 2016 que demain les programmes seront en vente » déplore l'experte en immobilier neuf.

Du côté du réseau CAPIFRANCE, « l'objectif l'an prochain, est de peser encore un peu plus sur le marché du neuf, afin d'être un acteur incontournable sur ce secteur. Notre objectif en 2016 est de créer des partenariats avec les promoteurs : nous leur amenons le foncier et nous espérons après pouvoir commercialiser les produits. Les promoteurs ont forcément besoin de foncier, or avec nos 1500 conseillers, nous avons forcément des choses qui peuvent les intéresser. Ce sera là l'un des principaux chantiers de 2016 » conclut Virginie Cottet-Moine.

17 décembre 2015

Hausse des taux de la FED - les taux resteront bas en France

Ce mercredi 16 décembre, la banque centrale américaine (FED) a annoncé la hausse de ses taux d’intérêt à 0,25%

« Cette décision était prévisible et attendue depuis plusieurs mois », souligne Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de CAFPI.

« En Europe, cette hausse n’aura pas d’effets à court terme sur les taux des prêts immobiliers, précise Philippe Taboret. En effet, anticipant cette décision de la FED, la banque centrale européenne (BCE) annonçait en début de mois des mesures à contre-courant : baisse du taux de dépôt des banques à -0,3%, maintien du taux directeur à 0,05% prolongement du QE jusqu’en 2017, voire au-delà…. »

La politique monétaire dirigiste de la BCE est destinée à soutenir la finance et les banques, afin qu’elles investissent dans l’économie.

« Les taux de crédit resteront bas en Europe, et donc en France. La mesure de la FED pourrait même être bénéfique en remontant le dollar par rapport à l’euro, ce qui participerait à une meilleure compétitivité des entreprises européennes et un retour de l’inflation, gages d’un possible regain de croissance », conclut-il.

Aux Etats-Unis, la croissance semble être de retour et le taux chômage est bas. Cette conjonction a donc incité la FED à changer sa politique monétaire comme le demandaient les marchés financiers. Cette hausse des taux est la première étape avant sa sortie du QE (Quantitative Easing).

Green-Acres lance le premier algorithme prédictif de la performance des annonces immobilières

Green-Acres.com, le site immobilier français leader des annonces de vente internationales, innove avec le lancement du premier algorithme prédictif de la performance des annonces. L’objectif : optimiser le volume de contacts reçus par ses clients pour un budget donné, tout en laissant les internautes choisir eux-mêmes les annonces "qui marchent".

Le premier algorithme prédictif français sur le marché de la petite annonce

L’algorithme de Green-Acres calcule les probabilités qu’a une annonce de recevoir des contacts, en tenant compte de critères comme la localisation, le prix, la surface mais aussi le nombre de photos, le nombre d’annonces concurrentes, les visites sur l’annonce et le nombre de contacts déjà pris.

C’est une approche nouvelle qui facilite le travail de l’agent immobilier. Le but est d’anticiper le volume de trafic que peut recevoir une annonce donnée et donc ses chances de générer des contacts.

Une offre à la performance sur fond de révolte des professionnels

Le but de Green-Acres est de servir un maximum de contacts à budget fixe pour un client. Le contexte commercial de la petite annonce immobilière est tendu, pour preuve le lancement de Bien’Ici, portail créé pour et par des professionnels pourtant concurrents. Les agences, ayant l’habitude de payer un prix à l’annonce, limitent leur parution et focalisent leur budget sur les annonces qui marchent le mieux au lieu de publier tout leur catalogue.

Avec son offre au contact Green-Acres revient aux fondamentaux : l’agent immobilier cherche des clients, pas des pages vues. Mais il travaille avec une contrainte budgétaire forte et veut pouvoir planifier ses besoins en trésorerie, contradictoire avec un paiement au contact qui est par nature aléatoire. L’algorithme de Green-Acres avec ses calculs prédictifs apportent une réponse à ces deux contraintes a priori opposées : une offre qui soit à la fois orientée performance avec un budget mensuel fixé par l’agence.

"En investissant dans cet algorithme prédictif, Green-Acres s’est donné les moyens d’ajuster la visibilité des annonces afin de servir correctement chaque client en fonction de son budget. Aujourd’hui, les probabilités qu’un client qui fournit suffisamment d’annonces à Green-Acres n’ait aucun contact sont nulles, simple souci de cohérence avec notre promesse d’efficacité", explique Benoit Galy, fondateur et DG de Green-Acres.

Un meilleur service pour l’internaute et pour le professionnel

L’algorithme est invisible pour l’internaute qui se trouve finalement face à un plus grand choix d’annonces. C’est l’internaute, qu’il soit français, anglais, russe ou chinois, qui choisit les biens qui l’intéressent, et non plus l’agent immobilier qui doit trier les annonces qui plairont.

De son côté, l’agent immobilier gagne du temps, plus besoin de faire une sélection, et de l’argent, plus besoin de payer la diffusion des annonces qui ne marchent pas.

A l’avenir, les résultats de l’algorithme sur le potentiel de performance de leurs annonces seront partagés dans l’espace Agence des clients. Mais ces résultats sont propres à Green-Acres dont le trafic est unique, en ce sens que 50% des visites sont des recherches actives en provenance de pays étrangers. “Raison de plus pour laquelle nous avons voulu un système où on peut dire à nos clients : c’est simple, diffusez tout, les internautes font leur choix et l’algorithme se charge pour vous d’optimiser les retours” conclue Benoît Galy.

A propos de Green-Acres

Green-Acres, c’est l’histoire du site français indépendant qui décida de traduire ses 140 000 annonces de maisons à vendre dans 18 langues, 28 devises et 12 pays, pour que tout le monde puisse trouver la maison de ses rêves. Et y habiter happily ever after.

Plus d'informations : www.green-acres.com

Lyon, Quartier Gerland PITCH PROMOTION vend 5 597 m² de bureaux en construction à la BNP PARIBAS REIM pour le compte de la SCPI ACCIMO PIERRE

Conçu par le cabinet d’architectes ARTO, l’immeuble « RUBIK » d’environ 8600 m2, composé de deux bâtiments, est actuellement en construction dans le 7ème arrondissement de Lyon. Situé à 400m du pôle multimodal Jean Macé, dans un quartier qui mêle logements, commerces de proximité, centres de recherche de niveau mondial et autres activités tertiaires, « RUBIK » possède en outre l’atout d’être desservi par la totalité des moyens de transports (métro, tramway, bus, Vélo’v, TER,).

Le bâtiment de 5597 m2 acquis par BNP PARISBAS REIM, sera pris à bail à 92% par la société DOMEO sur la base d’une durée ferme de 6 ans.

Une filiale de SOLENDI Action Logement, actionnaire majoritaire du groupe 3F, et Immobilière Rhône Alpes, la filiale régionale du groupe, avaient déjà acquis la quasi-totalité de l’autre bâtiment (environ 3000 m²) pour y installer leurs bureaux respectifs.

L’ensemble sera livré aux premiers occupants mi-décembre. Reste un demi-plateau de 450 m² à la location.

Cet immeuble respectera la Certification PEQA – Label BBC-RT 2005 avec vérification par le calcul de la RT2012 délivré par CERTIVEA.

La transaction a été réalisée par BNP PARIBAS REAL ESTATE Transaction France. L’acquéreur était conseillé par l’étude « Thibierge et Associés ». L’étude « Alcaix et Associés » assistait le vendeur.

16 décembre 2015

ERA EUROPE : Quelle surface pour 200.000€ ? Dans les capitales des pays où ERA est présent

Sur les principales capitales européennes couvertes par le réseau, Sofia est la capitale la moins chère. Avec un prix au m² de l’ordre de 767 €, on peut acquérir pour 200.000 € une surface résidentielle de 260 m². Ce prix au mètre carré descend à 447 € à l’échelle nationale.

La tendance se remarque aussi en Turquie, où on peut obtenir avec 200.000 € une surface de 176,5 m². C’est le pays qui connaît le marché le plus dynamique du moment. Le prix a quasiment doublé en un an : +94,9 % !

Berne et Paris respectivement à 9800 € et 8940 €, sont en fin de ce classement, car les prix appliqués sont les plus élevés.

À titre indicatif, le prix au mètre carré à Londres (où ERA n’est pas présent) est au-dessus de la barre des 10.000€ et peut facilement monter à 20.000 € le mètre carré.

Bien'ici : les réseaux de mandataires s'interrogent

La FNAIM vient d'annoncer le lancement d'un nouveau portail de diffusion des petites annonces immobilières : Bien'ici. Cette plateforme devrait à terme centraliser les annonces d'une vingtaine d'enseignes. Sont absents pour l'instant les réseaux de mandataires qui pèsent pourtant lourd sur ce secteur. Retour sur cette actualité avec Philippe Buyens, Directeur Général de CAPIFRANCE.

Comment accueillez-vous ce nouveau site d'annonce ?
On ne peut que saluer la démarche, parce que cette réunion de professionnels de l'immobilier et de syndicats a la volonté de proposer une nouvelle solution au client final.

Un projet commun, dont une partie de la profession n'a pourtant pas été conviée...
Effectivement, nous regrettons que l'objectif avoué de cette plateforme, à savoir proposer une réponse exhaustive aux acheteurs potentiels et candidats à la location, ne soit pas totalement tenu à date. Cette plateforme n'est en effet pas ouverte aux réseaux de mandataires qui sont pourtant un modèle reconnu dans le secteur immobilier. Ces réseaux comptent près de 10 000 professionnels et rassemblent à eux seuls plus de 250 000 biens à la vente. Or, cela signifie simplement que la promesse d'offrir aux consommateurs un seul point d'entrée pour les annonces immobilières, n'est pas tenue, à ce jour, dans sa réalisation. Mais nous restons confiants quant à la possibilité de pouvoir étudier cette nouvelle offre.

Ce nouveau site peut-il donc être pérenne ?
L'approche de ce nouveau portail est intéressante et va plutôt dans le bons sens (volonté de présenter une offre exhaustive et géolocalisée, réunissant l'ancien et le neuf, les biens à vendre et à louer, présentation originale en 3D et information complète sur le quartier, notamment).
Cependant, pour que les internautes en fassent l'outil principal de leur recherche, le site Bien'ici devra apporter à minima autant de bénéfices qu'un portail comme SeLoger, que les acheteurs connaissent très bien et qui fait maintenant partie des références en la matière.
Il faudra donc aux réseaux d'agences immobilières et aux syndicats la capacité à mobiliser tous leurs adhérents, au travers d'un modèle économique plus avantageux que les portails actuels, tout en garantissant une audience comparable, ce qui est plutôt exigeant.
Dans l'immédiat, nous serions ravis de pouvoir étudier cette nouvelle offre, sous réserve qu'elle soit adaptée au modèle de réseaux d'agents mandataires.

Services immobilier : l'obsession du digital

L'histoire avance parfois, souvent, d'un pas qu'on n'avait pas imaginé. Celle de l'alliance des activités de transaction et de gestion immobilières et des nouvelles technologies progresse ainsi: après des années au cours desquelles l'essentiel de la communauté des agents immobiliers et des administrateurs de biens n'a pas placé l'Internet au cœur de son fonctionnement, on assiste à une accélération de l'histoire. En témoigne le succès grandissant du Salon RENT (real estate and new technologies), dont la troisième édition s'est déroulée au début du mois de novembre à La Villette à Paris. Au-delà du nombre de visiteurs, c'est leur qualité qui est frappante: des nouveaux entrants spontanément portés vers le digital côtoient des figures de la profession, ou simplement des professionnels anonymes, déjà installés et prêts à basculer vers le numérique.

Bref, RENT est devenu en peu de temps un lieu de conversion des esprits et un lieu de conciliation: pas d'arrogance, ni de la part des digitaux ni de la part des traditionalistes. Les spécialistes du numérique, qu'ils soient apporteurs de solutions ou déjà utilisateurs, avaient tendance à considérer que le recours immodéré aux nouvelles technologies périmait toutes les autres considérations, et les professionnels dont la pratique était classique regardaient parfois avec condescendance les nouveaux venus. Désormais, on sent bien que le débat a évolué vers une sorte de modestie et d'intelligence partagées. Pourquoi?

Parce que le numérique bouleverse indéniablement les pratiques et dote de formidables moyens les agents immobiliers et les administrateurs de biens, mieux armés que jamais pour satisfaire les clients...et parce que les savoir-faire fondamentaux resteront toujours la base des métiers. On a probablement confondu ces dernières années la fin et les moyens, et pour puissant soit-il le numérique est un outil pour les services. En somme, il était temps que toute la profession se rassemble autour du numérique plutôt que se cliver. La querelle des Anciens et des Modernes n'aura pas lieu dans l'immobilier et c'est heureux.

Lorsqu'on a cru avant les autres aux bienfaits du numérique, on a de quoi être satisfait de ce ralliement de la collectivité professionnelle. Deux indices de poids : l'avénement du portail Bien'ici, à l'initiative des figures de la profession institutionnelle, et le développement des réseaux de mandataires, dans le giron même des agences immobilières traditionnelles. Que signifie le lancement du portail Bien'ici? Que l'essentiel de la profession a compris ce que constituait une vitrine virtuelle. Cette prise de conscience, qu'on nous présente comme évidente, aura tardé: les leaders actuels des sites d'annonces professionnelles sont nés il y a vingt ans, et ils ont prospéré ainsi pendant une génération dans un univers bien peu concurrentiel. Il ne l'avaient pas demandé! Naguère encore, on entendait qu'une boutique était majeure pour la réussite commerciale d'une activité de transaction ou de gestion... Ceux qui ont des agences et des cabinets savent désormais que 80% de leur chiffre d'affaire est généré par la présence sur des sites, par des annonces et par des messages corporate, et que la boutique n'en rapporte plus que 20%, dans le meileur des cas.

D'ailleurs, le portail Bien'ici se fonde sur la valeur ajoutée : géolocalisation, axonométrie, photographies, les annonces de ce site démontrent l'attachement à la transparence et à l'intégrité de l'information. En clair, on attend désormais de la vitrine virtuelle qu'elle soit déjà un outil de services et non seulement un affichage d'offres. Le statut même de l'Internet a évolué aux yeux des professionnels qui ne voyaient en lui qu'un canal de commercialisation de plus. Pourtant, les créateurs du portail Bien'ici, syndicats professionnels, réseaux de franchises ou coopératifs, ne sont pas allés au bout de la logique numérique: l'Internet ne peut être le lieu de l'exclusion et c'est à l'inverse un outil d'intégration de tous les offreurs professionnels. A ce jour, les réseaux de mandataires n'ont pas été associés à ce portail et c'est près d'un cinquième de l'offre qui ne figurera donc pas sur ce site.

Cette conception évoluera, et elle le fera naturellement, sans drame, sans passion: on assiste à un intérêt nouveau de la profession pour le modèle des réseaux de mandataires. A cet égard, deux observations. Tout d'abord, nombre d'agents immobiliers voient différemment l'agent commercial et le recours à des travailleurs indépendants. Dans cette période de mutation économique, ils comprennent que la flexibilité liée à ce statut est vitale pour l'entreprise. Ils comprennent aussi que des femmes et des hommes engagés et compétents préfèrent l'indépendance...qui leur permet une souplesse totale dans le service, attendue des ménages prospects et clients. Ces agents immobiliers mandatent plus volontiers qu'avant à des agents commerciaux, qui finissent par constituer la majeure partie de leurs effectifs. Ils franchissent le pas de la création d'un réseau local de mandataires.

D'autre part, on constate des opérations de croissance externe qui en disent long sur le changement de regard de la profession installée. Si Capifrance et Optimhome ont racheté en 2013 le site d'estimation de bien Drimki et le réseau de mandataire Refleximmo, l'acquisition par le groupe FONCIA, d'Efficity est significative. Efficity est à la fois un dispositif d'estimation des biens et un réseau de mandataires important, désormais dans le giron du numéro un de l'administration de biens.
Cette évolution impacte également d'ailleurs les activités de gestion: des gestionnaires locatifs à distance, des syndics numériques voient le jour et les professionnels à l'origine de ces entreprises sont parfois des acteurs qui ont grandi dans la plus pure tradition de ces métiers. Ils en gardent les codes et usent et abusent des chances offertes par l'Internet pour servir leurs clients, les fidéliser et en conquérir de nouveaux.

Tous réseaux de mandataires ? Tous numériques ? Peut-être plus vite qu'on a pu le croire. L'histoire avance par pallier plus que par évolution constante, et le digital est devenu en quelques années l'obsession de la profession dans son entièreté. Il pourrait même finir par faire taire les peurs en son sein et la tentation des bisbilles: le service au client vaut mieux que les clivages. A la clé, un enjeu supérieur: convaincre la moitié des Français qui en doutent pour la transaction et les deux tiers pour la gestion que l'intermédiation est gage de sécurité et d'efficacité.

Belle année 2015 pour BARNES Yveline

Depuis le début de l’année, BARNES Yvelines a réalisé 50 ventes sur l’ensemble du département : 23 appartements et 27 maisons. Analyse de ce marché des biens haut de gamme yvelinois.

Deux villes plébiscitées… mais d’autres à explorer
Les biens vendus par BARNES Yvelines se situent, pour moitié, dans les deux principales villes du département, Saint-Germain-en-Laye et Versailles. Le marché des appartements y est actif jusqu’à 1 million d’euros. Les maisons, quant à elles, dépassent régulièrement les 1,5 million d’euros. Le Pecq, Maisons-Laffitte et Le Vésinet complètent la liste des villes les plus recherchées.

Plus loin, plus grand ! Les villes de moindre importance situées à proximité de ces grands pôles départementaux attirent également la clientèle. A budget égal, celle-ci y trouve des terrains et des surfaces habitables plus importantes.

C’est le cas, par exemple, à L’Etang-la-Ville, Mareil-Marly, Marly-le-Roi, Chambourcy, Fourqueux, Orgeval, Villennes-sur-Seine, Louveciennes, Croissy, Chatou, La Celle-Saint-Cloud, Viroflay ou au Chesnay. Ces marchés ont peu d’appartements à offrir, mais le prix des maisons y dépasse rarement 1,5 million d’euros.

Deux atouts essentiels : qualité de vie et proximité de Paris
Si la clientèle locale et parisienne est active sur le marché des Yvelines, les étrangers et les Français de retour d’expatriation sont également très présents. Tous apprécient pouvoir vivre dans un département à la qualité de vie provinciale si près de la capitale.

Proximité avec Paris. L’accès à Paris est également primordial. Que ce soit en transports en commun (RER, trains) ou par l’autoroute, la clientèle de BARNES Yvelines souhaite pouvoir facilement se rendre dans la capitale où se situe notamment son travail.

Priorité aux enfants. Pour bon nombre de clients, la proximité d’établissements scolaires internationaux de renommée est essentielle. Ont leur préférence : les écoles et lycées de Versailles, le lycée international de Saint-Germain-en-Laye, l’école bilingue L’Ermitage de Maisons-Laffitte, la British School de Croissy-sur-Seine et l’American School of Paris à Saint-Cloud.

Les lauréats de la 1ère édition des Trophées FNAIM VIP 2015 Victoires des Professionnels de l’Immobilier

Ils s’adressent à tous les acteurs de l’immobilier détenteurs d’une carte professionnelle relevant de la loi Hoguet, qu’ils soient adhérents ou non de la Fédération.

Quatre lauréats et deux mentions spéciales

Quatre critères ont été analysés par le Comité de sélection(*) dans le cadre de l’étude des dossiers des candidats : la capacité à partager et transmettre la passion du métier ; le caractère innovant de l’action ou de l’organisation ; l’originalité et l’actualité de l’initiative ; enfin l’exemplarité du parcours ou de l’action illustrant l’engagement de la FNAIM « Agir pour le logement ».

Le Comité, en partenariat avec Le Journal de l’Agence, a ainsi choisi de récompenser :

- Trophée FNAIM VIP 2015 Transaction : Benjamin Mondou, Lafage Transactions, Réseau Century 21, Nice (Alpes-Maritimes)

Le groupe Lafage, dirigé par Benjamin Mondou, a développé en mai 2015 avec l’aide d’une agence de Sophia-Antipolis, une plateforme de gestion de ibeacon (pastilles de géolocalisation) appliquée à l’immobilier. Des balises, placées dans les boîtes aux lettres des résidences à vendre ou à louer, permettent aux passants ayant téléchargé préalablement une application mobile, de recevoir des informations sur les biens. Système discret, évitant les panneaux en façade, cette technologie permet en outre d’offrir un service innovant et efficace aux clients.

Lafage Transactions a été l’une des premières agences en France à utiliser cette innovation.

- Trophée FNAIM VIP 2015 Location/Gestion : Fabrice Petit, Agence LODGIS, Paris (Paris)

Agence créée en 1999 par Fabrice Petit, LODGIS a dès ses débuts choisi de « positionner la satisfaction clients » au cœur de sa stratégie, en jouant la carte de l’innovation et s’inscrivant dans une démarche affirmée de RSE (Responsabilité Sociétale d’Entreprise).

Plans interactifs pour chaque bien proposé sur le web, signature électronique (avec 60 000 signatures réalisées à ce jour), paiement en bitcoins, conseillers multilingues, avis clients systématiques… permettent de satisfaire les exigences d’une clientèle à forte composante internationale.

Parallèlement, dans une volonté de sensibilisation à l’environnement, l’agence a installé des ruches sur le toit de ses locaux depuis 2014, et ses collaborateurs ont adopté les déplacements professionnels « verts » ; l’agence a également décidé de cultiver le bien-être de ses collaborateurs via diverses actions internes, dont l’accompagnement par un coach formateur présent au quotidien.

Dernière initiative remarquée : LODGIS a imposé le plafonnement des honoraires (normalement libres), sur le marché de la location meublée « résidence principale » tout en offrant en échange des services complémentaires aux propriétaires.

- Trophée FNAIM VIP 2015 « Agir pour le logement » : Jean-Luc Brulard, Agence Immédiat, Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine)

Professionnel du logement social pendant 25 ans, et acteur engagé, Jean-Luc Brulard a décidé en devenant agent immobilier en 2006-2007 « d’aider le plus grand nombre à se loger ».

Sa conception du rôle de l’agent immobilier ? Accompagner ses clients dans un projet de vie, en simplifiant et sécurisant la réalisation de leurs projets, mais aussi leur vendre un cadre de vie, dont il est acteur au même titre que les collaborateurs de son agence. Et pour être en totale cohérence avec cette vision, Jean-Luc Brulard s’est fortement impliqué depuis plusieurs années dans la vie locale, associative, économique et culturelle de la ville où il exerce (Rueil-Malmaison). Et son engagement ne s’arrête pas là… En 2010, il a rejoint l’Association Solidarité Logement pour le « mieux-logement », et est depuis 2013, l’un des 5 cofondateurs d’I Loge You, une Fondation qui œuvre sur le même sujet sous l’égide de la Fondation de France.

Aujourd’hui, la satisfaction de ses clients est sans conteste au rendez-vous et se mesure de façon concrète grâce au baromètre d’Opinion System ; Jean-Luc Brulard a d’autre part reçu en 2012, le diplôme de reconnaissance éco-citoyenne de la Ville de Rueil-Malmaison, pour son action en faveur du développement durable.

- Trophée FNAIM VIP 2015 Copropriété : Nicolas Onimus, Agence 2mn, Rixheim (Haut-Rhin)

Utiliser un drone pour traquer les infiltrations et autres problèmes sur les toitures et gouttières dans les copropriétés, c’est l’initiative développée par Nicolas Onimus début 2015. Pour cela, il a passé un brevet de télépilote de drone civil et a obtenu en septembre l’habilitation pour le piloter en zone urbaine.

Ce système permet de déterminer précisément la zone sinistrée à traiter, d’économiser sur le temps de montage et de stationnement d’un échafaudage, d’accélérer les expertises d’assurance, de vérifier facilement la réception des travaux... Gain de temps, gain d’argent et une façon de valoriser l’activité.

À l’heure actuelle, Nicolas Onimus est le seul à proposer ce service sur son secteur, mais d’autres syndics font désormais appel à lui.

En 2016, il a prévu d’équiper son drone d’une caméra thermique pour proposer un service d’expertise de l’isolation des bâtis.

- Mentions spéciales « Coup de cœur du jury »

Alexandre Biron, Vrignaud & Biron Immobilier, Challans (Vendée)

Suite à un audit réalisé en 2012 sur un immeuble de 1968 qu’elle gérait depuis 2 ans, l’agence Vrignaud & Biron Immobilier -en qualité de syndic- mais aussi la copropriété et le conseil syndical ont mené en commun un programme d’éco-rénovation sur cet immeuble, grâce notamment à un partenariat avec EDF. L’agence a été moteur sur ce cas qui résume toutes les problématiques qu’un professionnel peut rencontrer dans une démarche d’éco-rénovation : accessibilité, sécurité incendie, mixité habitations-commerces, bailleurs occupants, PTZ, financement collectif, subventions, rachat de CEE, etc.

Une expérience que cette agence souhaite partager.

Jean-Michel Baumevieille, JMB Immobilier, Millau (Aveyron)

Un projet de rénovation énergétique complète sur une copropriété de 20 logements datant de 1972, et située en zone rurale. C’est avant tout un chantier pilote qui s’est échelonné d’octobre 2014 à septembre 2015, et qui a été très suivi par la population et les pouvoirs publics locaux.

Pour ce projet, l’agence a su établir le montage financier adapté, en mobilisant tous les dispositifs possibles : crédit, aides européennes, éco-chèque, ANAH, aides des caisses de retraite, TVA à taux réduit, mais surtout, grâce à l’initiative et à l’expérience de Jean-Michel Baumevieille, le Directeur général des services du Parc Régional des Causses, a décidé d’ouvrir le processus d’aides publiques à la réalisation de diagnostics énergétiques à des petites copropriétés de moins de 50 lots. Plusieurs conseils syndicaux s’intéressent aujourd’hui de très près à cette rénovation.

Jean-Michel Baumevieille mène actuellement une réflexion sur une stratégie de production d’énergie durable et positive pour les copropriétés disposants d’espaces valorisables (comme les toits-terrasses).

(*) Composition du Comité de sélection des Trophées 2015 : Éric ALLOUCHE, Directeur exécutif du réseau ERA Immobilier ; Ariane ARTINIAN, rédactrice en chef du Journal de l’Agence ; Brice CARDI, Président Directeur général du réseau L’Adresse ; Philippe TABORET, Directeur général adjoint de CAFPI ; et pour la FNAIM, Jean-François BUET, Président ; Jacky CHAPELOT, Président adjoint et François MOERLEN, Administrateur

15 décembre 2015

Législation sur le logement en 2015 : La FNAIM fait le bilan des nouveautés et poursuit son action

« L’Avenir en + » est le thème du 69e Congrès de l’Immobilier FNAIM qui se déroule les 14 et 15 décembre 2015, au Palais des Congrès de la Porte Maillot, devant plus de 3 000 professionnels (agents immobiliers, gestionnaires locatifs, syndics, experts, diagnostiqueurs, etc.).

Pour la Fédération et son Président, Jean-François Buet, ce rendez-vous offre l’opportunité de dresser un bilan des textes de loi parus au cours de l’année écoulée touchant aux différents métiers de la profession, ainsi que des actions qu’il reste à mener pour les textes contestés ou en attente.

Transaction : des simplifications bienvenues

Vente d’un lot de copropriété. Très attendue, l’ordonnance de simplification du 28 août 2015 est venue alléger le poids des avant-contrats de vente de lots de copropriété tout en maintenant intacte l’information de l’acquéreur. Conformément à la demande de la FNAIM, un grand nombre de documents que la loi ALUR obligeait à annexer à la promesse ou au compromis de vente peuvent désormais est remis sur un support dématérialisé à l’acquéreur, avec son accord.

> L’information financière à transmettre à l’acquéreur au moment de l’avant-contrat est limitée à celle déjà en possession du vendeur, telle qu’elle figure dans sa convocation à la dernière assemblée générale de la copropriété.

En attente. Les informations financières sur la copropriété à fournir à l’acquéreur d’un lot de copropriété doivent encore faire l’objet d’un arrêté. La FNAIM a fait connaître son opposition au projet d’arrêté qui lui a été présenté.

> En cas de vente d’un lot annexe (cave, parking, etc.), il n’est plus nécessaire de remettre à l’acquéreur les copies des procès-verbaux d’assemblée générale, du carnet d’entretien, du diagnostic technique global de l’immeuble (DTG, applicable au 1er janvier 2017).

> Lorsque l’acquéreur est déjà propriétaire d’un lot dans la copropriété, seules les informations financières doivent lui être transmises.

Délai de rétractation. Après la signature d’un avant-contrat, l’acquéreur d’un bien immobilier (appartement ou maison) dispose d’un délai de réflexion. Précédemment de 7 jours, ce délai a été porté à 10 jours par la loi Hamon pour les transactions conclues à partir du 8 aout 2015. En contrepartie, lorsque le logement est vendu « hors établissement ou à distance », le délai de rétractation de 14 jours de la loi Hamon (code de la consommation) ne s’applique plus.

Copropriété : des textes déjà parus mais contestés

Contrat de syndic. Le nouveau contrat de syndic de type « tout sauf » (décret du 26 mars 2015) est applicable depuis le 1er juillet. La FNAIM a d’emblée exprimé son opposition à ce contrat de 15 pages peu lisible pour le consommateur. Une action est en cours devant le Conseil d’Etat.

Mise en concurrence des syndics. La loi ALUR obligeait le conseil syndical à présenter la candidature d’au moins deux syndics à l’assemblée générale, à chaque fois qu’elle devait voter un nouveau contrat. La loi Macron du 6 août 2015 a porté le délai de un an à trois ans, sans toutefois préciser le point de départ de ce délai. Devant les problèmes pratiques posés par ce manque de précision, la FNAIM a interrogé le ministre par lettre du 26 août 2015 et attend toujours une réponse.

Copropriétés en difficulté. La réforme des procédures judiciaires applicables aux copropriétés réserve les fonctions de mandataire ad hoc et d’administrateur provisoire à des diplômés de niveau master 2. La FNAIM, qui demandait à ce que les compétences avérées des syndics professionnels soient retenues, conformément à l’esprit de la loi, a donc engagé une action contre ce texte.

Notification dématérialisée. Depuis le 24 octobre 2015, les courriers qui doivent être adressés aux copropriétaires en recommandé (convocation aux AG, mises en demeure) peuvent être envoyés en lettre recommandée électronique (LRE). La FNAIM se réjouit d’une mesure qui va dans le sens du progrès et de l’économie des charges de copropriété.

En attente. Le décret sur les modalités de consultation des pièces justificatives des charges devrait être publié très vite puisqu’il doit entrer en vigueur au 1er janvier 2016. Le projet de décret sur l’immatriculation des copropriétés est en concertation (entrée en vigueur au 31 décembre 2016).

En revanche, trois autres textes prévus par la loi ALUR et relatifs à la copropriété ne sont pas encore à l’ordre du jour : le plafond des honoraires de l’état daté exigé lors de la vente d’un lot ; le contenu de la fiche synthétique d’immeuble ; les compétences requises pour réaliser un diagnostic technique global (DTG).

Location : un encadrement des loyers contestable… et contesté

Encadrement des loyers. Le décret du 10 juin 2015 fixant les modalités de détermination des loyers de référence n’a retenu que trois critères : le type de location (meublé ou non meublé) ; le nombre de pièces principales dans le logement ; l’époque de construction. C’est insuffisant, conteste la FNAIM qui en intersyndicale a donc déposé un recours contre ce texte. De même, La FNAIM a engagé un recours contre l’arrêté du 25 juin 2015 fixant les loyers de référence à Paris.

Autre recours introduit via sa Chambre FNAIM du Nord, contre l’arrêté du 25 mars 2015 agréant l’ADIL du Nord en qualité d’Observatoire local des loyers.

Contrat de location. Les baux types et leur notice explicative pour les locations vides et meublées ont fait l’objet d’un décret du 29 mai 2015, entré en vigueur le 1er août 2015. Le 1er septembre 2015, est entré en vigueur un autre décret du 29 mai précisant la liste du mobilier devant équiper un logement loué meublé. Quant aux pièces justificatives que le propriétaire ou son représentant peuvent demander au locataire, elles figurent dans le décret du 5 novembre 2015, entré en vigueur le 8.

Locataire âgé. Ont droit à une protection particulière contre les congés les locataires âgés de plus de 65 ans dont les ressources ne dépassent pas le plafond de ressources en vigueur pour l’attribution des logements locatifs conventionnés. Problème, il existe plusieurs plafonds. Lequel retenir ? La FNAIM a fait poser une question ministérielle par un député.

En attente. La méthodologie pour établir un état des lieux n’est, en revanche, toujours pas connue. Elle fait partie des différents travaux en cours devant le Conseil National de la Consommation (CNC). Le décret sur l’obligation de diagnostics amiante, gaz et électricité lors de la mise en location d’un logement devrait paraître début 2016 pour une application entre 2018 et 2020. En revanche, n’est toujours pas à l’ordre du jour la réglementation de la décence dans les logements en colocation par baux multiples.

Agent immobilier : la formation professionnelle continue en question

Plusieurs décrets d’application de la loi ALUR réformant le statut professionnel des agents immobiliers issu de la loi Hoguet ont été publiés en 2015 :
- le Code de déontologie (décret du 28 août 2015), inspiré du « Code Ethique et Déontologie FNAIM » ;
- l’obligation d’assurance responsabilité civile professionnelle (RCP) pour les agents commerciaux (décret du 29 juin 2015 et arrêté du 1er juillet 2015) ;
- la délivrance des cartes professionnelles par les Chambres de Commerce et d’Industrie (au lieu des Préfectures) et réduction de leur délai de validité de dix à trois ans (décret du 19 juin 2015) ;
- la validité des clauses pénales contenues dans les mandats de vente dès lors que l’indemnité fixée ne dépasse pas le montant des honoraires (décret du 24 juin 2015).

En attente. Le décret sur la formation professionnelle continue des titulaires des cartes (transaction, gestion ou syndic) et de leurs collaborateurs n’est toujours pas publié alors que son entrée en vigueur a été fixée, en principe, au 1er janvier 2016. Compte-tenu de l’importance qu’elle attache à ce texte, la FNAIM se bat pour le voir pleinement aboutir.

La Commission de contrôle des activités des agents immobiliers : la concertation est interrompue et aucune date n’est fixée pour la publication des textes. Quant aux procédures de contrôles internes, aux garants financiers et au suivi des risques, les textes ne sont pas à l’ordre du jour…

Conclusion de Jean-François Buet : « Beaucoup de changements sont intervenus récemment. Certains vont dans le bon sens. D’autres – comme l’encadrement des loyers – s’avèrent inopportuns et contre-productifs. Il nous faut donc continuer à nous faire entendre et peser de tout notre poids pour que les futurs textes législatifs et réglementaires donnent au logement cet Avenir en + que nous appelons de nos vœux et qui motive notre action ».

L’attractivité de l’immobilier français auprès des étrangers pas menacée selon Green-Acres

Selon un rapport de Bercy, les attentats du 13 novembre à Paris pourraient coûter 2 milliards d’euros à la France. Mis en cause : le secteur du tourisme, le plus gravement touché. Dans ce contexte, Green-Acres, leader français des annonces de vente internationales, s’interroge sur l’attractivité de l’immobilier français auprès des étrangers et propose de partager ses chiffres d’audience pour apporter un éclairage sur la question.

Green-Acres enregistre un trafic de plus d’1 million de visites par mois, dont 50% en provenance de pays étrangers. Le lendemain des attentats, le site a enregistré une baisse du nombre de visites internationales de -16% alors que la tendance de novembre pour les jours précédents était à un trafic stable et comparable à l’année dernière. Le trafic a continué de baisser le jour suivant à seulement -8% pour reprendre rapidement son niveau initial. Sur l’ensemble du mois de novembre, les demandes de contacts sur les annonces ont progressé de +13%.

"Les chiffres des 2 premiers jours auraient pu présager d’une désaffection des étrangers pour l’immobilier en France, mais au final les chiffres de novembre montrent plutôt un signe rassurant du maintien de l’attractivité de la France pour cette cible d’acheteurs", constate Benoît Galy, fondateur et DG de Green-Acres.com. "Leur projet immobilier correspond souvent à un projet de vie à long terme - contrairement au tourisme - tel que posséder une maison secondaire".

A propos de Green-Acres

Green-Acres, c’est l’histoire du site français indépendant qui décida de traduire ses 140 000 annonces de maisons à vendre dans 18 langues, 28 devises et 12 pays, pour que tout le monde puisse trouver la maison de ses rêves. Et y habiter happily ever after.

Plus d'informations : www.green-acres.com

A Mandelieu la Napoule, Pitch Promotion inaugure la résidence « Green Marina »

Christian Terrassoux, Président Directeur Général de Pitch Promotion, Henri Leroy, Maire de Mandelieu La Napoule, Vice-Président du Conseil Départemental des Alpes-Maritimes et de la Communauté d’agglomération des Pays de Lérins, Lionel Picolet, Président du CIL Méditerranée et de la SAI PARLONIAM et Stéphane Bonnois, Délégué Général de CIL Méditerranée et Directeur Général de la Phocéenne d’Habitation inaugurent ce mardi 15 décembre, la résidence « Green Marina ».

Au cœur de la Côte d’Azur

Après un an et demi de travaux, la résidence « Green Marina » accueille, depuis quelques semaines, ses locataires et propriétaires. Inauguré ce matin, cet ensemble immobilier de 3870 m2 est composé de deux bâtiments : l’un destiné aux sociétés Parloniam et Phocéenne d’habitation pour du logement social (30 appartements – 1837 m2 de surface de plancher) et l’autre en accession libre à la propriété (32 logements – 2036 m2 de surface de plancher). Le bâtiment conçu par Renaud d’Hauteserre est environné de verdure, bordé de pins et de palmiers. L’alternance de teintes des façades ainsi que les décrochés du dernier étage donnent à l’ensemble une touche d’élégance.

Situé en cœur de ville, proches des écoles, des transports et des commerces, « Green Marina » bénéficie d’un cadre idéal entre mer Méditerranée et massifs de l’Estérel.

Développement durable : des matériaux innovants

Ce nouvel immeuble est le premier ensemble immobilier en accession libre du département construit en béton Thermedia, (béton isolant structurel). Le toit est équipé d’hélio pack, un système qui capte la chaleur de l’air afin de produire l’eau chaude sanitaire de l’ensemble des logements. Pour protéger la construction de la nappe phréatique, le sous-sol bénéficie d’un cuvelage. L’assise des bâtiments a été réalisée avec la technique du jet grouting qui consiste à injecter dans le sol du coulis à l’aide d’un jet haute pression.

Cette construction NF labellisée RT 2012 et BBC, garantit une consommation d’énergie optimisée et participe à la maîtrise de l’énergie et à la lutte contre le réchauffement climatique.

Adresse : 225 avenue de Fréjus – 06210 Mandelieu
Architecte : Renaud d’Hauteserre – 1 boulevard Carnot 06110 Le Cannet

Profil des emprunteurs : statu quo en attendant 2016

L’année 2015 se termine comme elle s’est déroulée depuis l’été : ce sont les résidences principales qui font le marché (87% des acquéreurs). L’investissement locatif (11%) et la résidence secondaire (2%) marquent le pas.

Accédants en force. Avec leurs opérations de vente suivie d’un rachat, les accédants restent le moteur du marché immobilier résidentiel. En novembre 2015, ils empruntent 182 581 euros sur 194 mois, soit à peine plus de 16 ans. Leur acquisition, dans l’ancien à 93,15%, représente 3,43 années de revenus.

Primo-accédants en stand-by. Leur nombre s’est encore contracté. Rien d’étonnant si l’on considère l’effort qu’ils doivent consentir pour devenir propriétaires. Pour eux, en effet, l’achat représente quasiment 5 années de revenus (4,98 exactement). Ils empruntent, en moyenne, 180 580 euros sur une durée de 238 mois, soit quasiment 20 ans. Signe que le neuf redémarre, ils sont un peu moins nombreux à acheter dans l’ancien ce mois-ci (80,92% contre 82,6% le mois précédent).

Investisseur en souffrance. Sous l’effet de la réduction d’impôt Pinel, l’investissement locatif avait connu un bon début d’année 2015. L’été a freiné l’élan et, depuis, l’achat pour louer se fait discret. D’après les professionnels de la transaction, c’est encore plus vrai dans l’ancien que dans le neuf. Les propriétaires bailleurs semblent démotivés.

11 décembre 2015

Succès commercial pour « Villa Corentin », nouvelle résidence de 17 appartements

A Issy-les-Moulineaux, au cœur de la ZAC Corentin Celton, à l’angle des rues Guymener et Michel de l’Hospital, OGIC réalise, en co-promotion avec Federal, « Villa Corentin », une élégante résidence de 17 logements, qui suscite un véritable engouement de la clientèle depuis son lancement.

La forme élancée d’une figure de proue
Située à deux pas de l’arrêt de métro « Corentin Celton », à proximité des commerces, des écoles, mais aussi du Parc des Expositions, d’Aquaboulevard et du Palais des Sports d’Issy, la résidence « Villa Corentin » a été conçue par International d’Architecture - Atelier 3. Le bâtiment s’intègre harmonieusement dans son environnement urbain. A l’angle des deux rues, la façade dessine un arrondi élancé, à l’image d’une figure de proue servant de lien entre les deux rues.

Du 2 au 5 pièces, les appartements proposent de beaux volumes, baignés de lumière grâce à de larges ouvertures pour la plupart d’entre eux. En rez-de-chaussée, ils disposent de jardins privatifs, ceux en étages sont prolongés par de grandes terrasses ou des balcons ouverts sur les espaces intérieurs arborés, pour certains.

Une vue panoramique. Au dernier étage de la résidence, un appartement en duplex bénéficie d’une terrasse exceptionnelle offrant une vue imprenable à 360°, sur Paris et ses alentours.

Prix et livraison. Proposés au prix moyen de 9 500€/m², parking inclus, les appartements de la résidence « Villa Corentin » seront livrés au 4e trimestre 2017.

Issy-les-Moulineaux, ville recherchée pour son dynamisme
Issy-les-Moulineaux est l’une des villes les plus dynamiques des Hauts-de-Seine, grâce à la forte présence de sièges d’entreprises. Très bien desservie par les transports en commun, la ville bénéficie également de nombreux espaces verts (53 ha) et de multiples activités culturelles et sportives.

BARNES présent au LPS Shanghaï 2015 à la rencontre de la clientèle chinoise de l’immobilier de prestige

Du 11 au 13 décembre 2015, se tiendra le 11e Salon de l’immobilier de prestige (Luxury Properties Showcase) de Shanghai, qui réunit 60 exposants venant de 20 pays et attend 6 000 visiteurs. BARNES y sera, en vue de rencontrer une clientèle chinoise en fort développement et de lui présenter son savoir-faire et sa sélection de biens dans les principaux lieux de villégiatures dans le monde.

L’appétence chinoise pour l’immobilier international
La Chine comptait 4 millions de millionnaires en 2014, soit 1 million de plus que l’année précédente. Dans ce pays où la pierre reste traditionnellement le meilleur des investissements, nombreux sont ceux qui cherchent à placer leur épargne dans l’immobilier… Mais à l’étranger plutôt que chez eux !

Trois raisons à cela. D’abord, en Chine, le droit de propriété immobilière est limité à 70 ans. Ensuite, le pays a connu une envolée des prix dans le courant des années 2000 (jusqu’à +40% par an !) et la bulle qui s’est formée est en train de se dégonfler depuis 2 ans, malgré les projets en cours dans les grandes ville (Shangaï, Pékin…). Enfin, le marché chinois n’offre, pour le moment, pas beaucoup de biens de qualité, semble-t-il.

Une porte entrouverte sur le monde. Fort de sa présence dans les métropoles et les lieux de villégiature les plus prisés dans le monde, BARNES accompagne cette clientèle dans sa recherche de biens. Depuis l’ouverture de l’économie chinoise vers les pays occidentaux, cette nouvelle clientèle s’est principalement dirigée vers les marchés immobiliers classiques d’immigration : Etats-Unis, Canada, Australie, Londres…

L’internationalisation des investissements reste toutefois soumise aux règles très strictes de sortie de devises : les Chinois ne peuvent pas transférer à l’étranger plus de 50 000 dollars par personne et par an. Dans la pratique, toutefois, il est fréquent que des Chinois créent des sociétés hors de Chine à partir desquelles les fonds peuvent être plus librement déplacés.

En France, des achats ciblés
Avec la baisse de l’euro, les Chinois se sont tournés vers l’Europe. Les politiques d’immigration avantageuses mises en place par l’Espagne et le Portugal ont contribué à les attirer. La France, surnommée le « Capital fleurissant », jouit d’une place spécifique faite d’attirance et de retenue.

Sa qualité de vie, l’attrait culturel du pays séduisent de plus en plus de Chinois désireux d’adopter l’art de vivre à la française. Mais ils sont encore un peu frileux vis-à-vis de notre pays. La barrière de la langue, la méconnaissance des marchés immobiliers et, peut-être plus encore, la complexité de la fiscalité française restent des freins puissants pour cette clientèle. « Mais l’immobilier à Paris est une valeur sure pour les investisseurs chinois. Ils apprécient les biens haut de gamme de type haussmannien, avec une belle vue, pour recevoir des amis ou bien passer quelques jours de vacances », précise Jing Li, Directrice de BARNES Chine.
Des projets de développement d’activité. Les vignobles français ont longtemps été considérés comme les seuls investissements qui intéressaient la clientèle chinoise. Mais, pour des raisons quelque peu nébuleuses, les récentes mesures anti-corruption prise par le gouvernement chinois ont considérablement freiné la consommation de vin français en Chine… D’autres activités prennent le relais, dans le tourisme et les loisirs.

> Au fil de leurs voyages en France, les Chinois découvrent la diversité de ses régions et la multiplicité de ses trésors architecturaux. Les investisseurs s’intéressent particulièrement aux biens de qualité, type châteaux, qu’ils souhaitent réhabiliter pour y développer une activité de tourisme.

> Les Chinois sont également attirés par des loisirs haut de gamme comme le golf, l’équitation, le ski et quelques autres qui leur sont interdits en Chine tels que la chasse, l’aviation privée ou les courses de chevaux… Ils souhaitent pouvoir pratiquer ces activités et recherchent donc des biens qui le permettent : haras, golfs, chalets, pavillons de chasse…

10 décembre 2015

Baromètre Proprietes-privees.com - Paradissimmo : 3ème trimestre 2015 - Une petite baisse des prix et des délais

C’est parce que l’évaluation d’un bien immobilier et la compréhension des facteurs de vente sont des éléments déterminants, que Proprietes-privees.com suit trimestre après trimestre son baromètre des ventes créé en 2013. Et même si la statistique n’a jamais fait vendre plus, elle permet de valider des tendances, de les mesurer et de comprendre les évolutions d’un marché qui représente en France chaque année plusieurs milliards d’euros.

Ce trimestre, deux points sont confirmés : une baisse modérée des prix et des délais de vente plus courts.
Notre baromètre prend en compte plus de 600 transactions réalisées au plan national sur ces 3 derniers mois. (À noter la faible représentativité de notre indice sur Paris – Ile de France)

Un prix de vente qui baisse, mais pas tant que cela.
Nous attendions depuis plusieurs mois la confirmation de cette tendance dont les médias et les professionnels de l’immobilier se faisaient l’écho. La baisse des prix est avérée sur ce 3ème trimestre 2015 avec une baisse de plus de 8% par rapport au trimestre précédent. Pour autant les comparaisons avec 2014 nous laissent une impression de « déjà vu ». En effet, on retrouve sur ce trimestre 2015 un niveau de prix sensiblement équivalent à celui du 3ème trimestre 2014… Alors baisse ou pas baisse ? Nous vous le confirmerons peut être au 4ème trimestre…

Des honoraires corrects.
A 6 134 € HT, soit 7 360 € TTC d’honoraires par transaction, notre taux de commission moyen résiste plutôt bien et nos négociateurs « défendent bien » leurs honoraires. Il est certain qu’avec un taux de l’ordre de 4%, nos prix restent compétitifs par rapport à la moyenne du marché qui se situe plus près de 5%.

Un délai de vente plus court.
Alors que 25% des biens vendus l’étaient sur des mandats de plus 6 mois, aujourd’hui la proportion des mandats anciens n’est plus que de 18%. C’est une excellente nouvelle, tant pour les vendeurs
que pour notre réseau.

En anticipant des prix plus justes, plus en rapport avec les attentes du marché, le vendeur est assuré de vendre plus vite. Ce message est visiblement de plus en plus entendu de la part de propriétaires soucieux de ne pas garder sur les bras leur bien immobilier.
Le 3ème trimestre est, par définition, le trimestre des mutations, des déménagements pour cause de rentrée scolaire. Louper cette échéance, c’est perdre une chance de vendre. L’opportunité peut ne plus se présenter avant plusieurs mois.

Une corrélation toujours stable entre le délai de vente et la baisse de prix.
Ce trimestre encore la corrélation entre le délai de vente et la baisse de prix est vérifiée. Plus le bien reste longtemps en vente, plus son prix doit baisser pour être finalement vendu…
Ainsi après 3 mois de mise sur le marché, le prix de vente baisse en moyenne de 10% (contre 8% le trimestre dernier). Au-delà de 6 mois, la baisse de prix atteint 13% (15% le trimestre dernier).Ces délais montrent combien il reste important de ne pas surestimer la valeur d’un bien. La sanction du marché est immédiate.

A propos de Proprietes-privees.com
Fondée en 2006 par Sylvain Casters, Proprietes-privees.com est une agence immobilière 100% online. Sa stratégie de développement basée sur un réseau national de plus de 450 négociateurs immobiliers indépendants et franchisés, lui permet de proposer à ses clients des honoraires de seulement 3,99% (barème recommandé). Avec plus de 24 000 biens disponibles (anciens et neufs), mis en ligne sur tous les plus grands sites ou portails immobiliers, Proprietes-privees.com est le 4ème réseau immobilier online de France. L’ambition de Sylvain Casters est d’en faire la 1ère plateforme
de services immobiliers en ligne.

A propos de Paradissimmo
Présent sur la toile depuis 2003, Paradissimmo est une marque du Groupe Propriétés-Privées. Fidèle
à sa volonté d’apporter un maximum de services à ses clients pour les accompagner au mieux dans leurs projets immobiliers, Proprietes-privees.com a racheté en 2012 ce site d’estimation en ligne. Digne de ce nom, le site ne communique pas la valeur d’un bien sans qu’un professionnel ne se soit déplacé pour visiter le bien. Grâce à Paradissimmo, Proprietes-privees.com bénéficie d’un avantage concurrentiel considérable par rapport aux autres réseaux de mandataires. Cet outil, source de contacts qualifiés, est offert à chaque membre du réseau Proprietes-privees.com
.

Déjà 301 400 € d’intentions de financement pour le projet soutenu par wiSEED immobilier dans le cadre de « Réinventer Paris »

Suite à l’appel au vote lancé sur WiSEED.com, le projet de l’équipe « Paris pour nous, Paris par nous » a déjà recueilli 170 votes pour une note moyenne obtenue de 4,35/5.

82% des votants sont prêts à investir, avec un ticket moyen d’intention d’investissement qui s’élève à 2168€.

A ce jour, c’est donc 301 400 € d’intentions qui viennent soutenir le projet.

Pour rappel, l’immeuble villa(ge) « Paris Par Nous Paris Pour Nous » comportera 136 logements sur 10.000 m², du studio au penthouse,

dotés de véritables espaces extérieurs (terrasses, balcons, jardins partagés), d’une double orientation et de vues panoramiques sur la Seine toute proche.

L’immeuble « Paris Par Nous Paris Pour Nous » proposera une palette de typologies de logements à des prix diversifiés

en phase avec les attentes et les besoins des Parisiens, avec des logements pour tous, solidaires et conviviaux, qu’ils soient familiaux,

ou que ce soient de grands appartements pour colocation, ou encore des studios pour les jeunes et les moins jeunes.

Certains loyers seront volontairement maintenus sous le prix du marché, et quelques espaces de partage et d’échanges seront par ailleurs disponibles.

09 décembre 2015

Smartrenting paye les loyers des logements étudiants en cas d’absence prolongée

Smartrenting lance un service de sous-location nouvelle génération. Le principe : prendre en charge 100% du loyer des logements des étudiants et jeunes actifs parisiens qui partent en séjours linguistiques, stages et échanges universitaires pour une durée supérieure à un mois afin de les proposer en tant que location d'affaire ou touristique.

Le service Smartrenting

Lors d’un départ à l’étranger pour stages, échanges ou séjours, il est difficile de laisser son appartement, puis tenter d’en retrouver un à son retour. Pire encore, devoir payer deux loyers. Smartrenting lance aujourd’hui un service innovant de gestion d’appartements en sous-location sur Paris.

Smartrenting propose ainsi aux étudiants, intermittents et jeunes actifs parisiens de récupérer leur logement et de prendre en charge leur loyer durant leurs périodes d’absence. Locataire et propriétaire sont gagnants : le locataire conserve son logement sans avoir à en assumer la charge, le propriétaire fait l’économie des coûts et démarches engendrés par un changement de locataire.

Pour les étudiants, intermittents et jeunes actifs nomades

Smartrenting propose aux étudiants, intermittents et jeunes actifs parisiens de récupérer leur logement et de payer leur loyer pendant leur absence. L’appartement est mis sur le marché de la location courte-durée durant leur absence, notamment via des plateformes de location, pour proposer des séjours à court terme aux touristes.

L’agence garantit une prise en charge intégrale du loyer tout au long de la période d’absence. Ce qui permet au locataire de conserver son bail et de retrouver son logement à son retour.

Fonctionnement

Le locataire informe l’agence des dates de son absence et remplit un descriptif de son appartement qui sera par la suite validé par Smartrenting. Un contact est ensuite établi avec le propriétaire pour obtenir un mandat de gestion.

Smartrenting paye chaque mois 100% du loyer pendant l’absence du locataire à la date de paiement habituelle, sans tenir compte du taux de remplissage. L’agence propose également un service additionnel pour les affaires personnelles que le locataire ne souhaite pas laisser dans son logement.

Un cadre juridique solide

Smartrenting propose un service juridiquement encadré par la loi et répondant aux problématiques du logement. La solution respecte les deux règles de la sous-location : le loyer reversé n’est pas supérieur au loyer payé et le logement n'est pris en gestion qu'avec l'accord écrit du propriétaire.

Le logement est assuré afin de garantir tous type de dégâts éventuels. L’équipe Smartrenting gère le bien en sélectionnant les futurs locataires avec soin. L’état des lieux est pris en charge ainsi que le check in/out de l’appartement jusqu’au retour du locataire.

A propos de Smartrenting
Smartrenting est né d’une expérience personnelle vécue par l’un des trois associés qui composent aujourd’hui l’équipe. Trois amis qui ont le souhait de répondre à un besoin concret concernant de nombreux étudiants et jeunes professionnels à Paris.

Plus d'informations : http://smart-renting.com

Investissement locatif : Les dispositifs Pinel et Censi-Bouvard, toujours gagnants ?

A l’approche de la fin de l’année, dans un contexte de taux de crédit bas, favorables à l’immobilier, certains investisseurs peuvent être tentés de conclure rapidement une acquisition immobilière dans le neuf pour bénéficier d’une baisse de leurs impôts sur le revenu, si possible dès l’année prochaine. Sur le long terme, est-ce un bon calcul ?

Réductions d’impôt vs Amortissement LMNP

Pour ces investisseurs pressés de « défiscaliser », la tentation est grande de jeter leur dévolu sur l’une des deux réductions d’impôt en vogue actuellement : le dispositif Pinel, qui oblige à louer nu un logement acquis neuf ; le dispositif Censi-Bouvard, qui oblige à louer meublé un logement acquis dans une résidence services neuve. A ce premier choix, viennent s’ajouter deux autres possibilités :

> Le statut fiscal de loueur en meublé non-professionnel (LMNP) classique, qui autorise l’amortissement du bien acquis et loué en meublé par bail commercial conclu avec l’exploitant de la résidence et permet de neutraliser la fiscalité sur les revenus locatifs perçus. Si le bien est neuf, l’investisseur doit renoncer à la réduction d’impôt Censi-Bouvard pour pouvoir amortir le bien, les deux n’étant pas cumulables.

> Le « Pinel intermédié », qui consiste à acheter un logement neuf dans une résidence services mais à le louer nu à l’exploitant de la résidence afin de bénéficier de la réduction d’impôt Pinel. L’innovation mise en place par Cerenicimo porte sur la location du logement : elle fait l’objet d’un bail civil intermédié de 9 ans ayant pour objectif de pallier tout aléa locatif et de transférer la prise en charge de l’intégralité des frais d’entretien – revenant au propriétaire sous le dispositif Pinel traditionnel – à l’exploitant de la résidence.

Exemple d’une résidence séniors commercialisée par CERENICIMO

Le cas pratique ci-dessous repose sur les bases d’un programme actuellement commercialisé par Cerenicimo, la résidence seniors Blaise Pascal à Saint-Michel-sur-Orge (91). Il est proposé par CERENICIMO sous trois options fiscales : le statut de loueur en meublé non professionnel (LMNP classique), le cadre LMNP Censi-Bouvard et un dispositif Pinel intermédié.

Pour l’exemple, le cas pratique intègre l’investissement dans le cadre du dispositif Pinel traditionnel. Des frais de relocation et de vacance (sur la base d’un aléa statistique de rotation tous les 18 mois), équivalents à 1 mois de loyer par an, sont pris en compte.

Hypothèses retenues :
- Acquisition d’un appartement financé à crédit sur 20 ans.
- Prix TTC de l’appartement = 204 372 €, dont TVA (20 %) = 34 062 €
- Prix TTC du mobilier = 9 600 €, dont TVA (20 %) = 1 600 €
- Prix HT de l’appartement meublé = 178 310 €
- Taux du prêt amortissable sur 20 ans = 2,40 %
- Impôts calculés sur la base d’un taux marginal d’imposition de 30 % et d’un taux de prélèvements sociaux de 15,5 %.

A noter. La durée de l’opération (20 ans) correspond au délai de récupération définitive de la TVA (l’un des avantages associés au statut LMNP). En cas de revente avant 20 ans de détention, cependant, le délai de récupération de la TVA continue de courir si le bail commercial se poursuit.

Quel investissement demande le plus faible effort d’épargne ?

A la lecture du tableau, on voit que, pour un même investissement, la réduction d’impôt coûte finalement plus cher que le recours aux amortissements.

> Avec un effort supplémentaire d’épargne de 57 € par mois, l’opération en LMNP Censi-Bouvard revient 14 % plus cher que dans la version LMNP classique.

> Avec un effort supplémentaire d’épargne de 99 € par mois, l’acquisition réalisée en Pinel intermédié amène à constater un écart plus important, de 24 % avec l’opération en LMNP classique.

> En Pinel traditionnel, l’effort d’épargne supplémentaire passe à 159 € par mois, soit un écart de 40 % en faveur de l’opération en LMNP classique.

Avantage à l’amortissement. Ces écarts, calculés sur 20 ans, se creusent encore un peu plus chaque année supplémentaire, compte tenu de l’impôt sur les revenus locatifs générés par l’investissement dans le cadre d’un dispositif de réduction d’impôt (les économies d’impôt étant limitées à 6 ans, 9 ans ou 12 ans). Le statut LMNP, en revanche, s’inscrit dans la durée avec des amortissements répartis sur plus de 30 ans.

08 décembre 2015

Lancement du portail « Bien’ici » : « On n’est jamais mieux servi que par soi-même »

Enfin il arrive! Le site « Bien’ici », regroupant l’ensemble des annonces des acteurs de l’immobilier, est une excellente nouvelle. Aux États-Unis, ce type de site géré par les professionnels existe depuis des années et ses effets n’ont été que positifs. Explications :

Aux États-Unis, pour les consommateurs, les données sont transparentes. En quelques clics, ils peuvent connaître le prix de mise en vente, sa durée et le prix final (donc la négociation). L’écart entre ces prix permet ainsi de juger de l’offre et de la demande, mais sert également à juger le travail des agents immobiliers.

Pour les professionnels aussi, le partage des données est une véritable aubaine : aux USA, une agence immobilière fait 2/3 de son chiffre d’affaires grâce à la collaboration entre les agences.

L’équivalent du site « LeBonCoin », « Craigslist », a bien tenté de se frayer un chemin, mais la force des réseaux de professionnels ne lui laisse qu’une petite place face à la concurrence.

En Europe, les mêmes causes produisent les mêmes conséquences. En Hollande, le fichier commun et le partage des informations entre les agences permettent aux professionnels de posséder 90% des parts de marché. En Suède et en Finlande, c’est entre 85 et 90% du marché qui est détenu par les professionnels grâce à des sites immobiliers gérés par des professionnels bénéficiant de mandats exclusifs. Aujourd’hui, en France, ce taux plafonne à 68% selon l'enquête réalisée en 2012 par l'Université Paris Dauphine et le CNRS.

Les réseaux ont donc tout à gagner à se serrer les coudes, face à la multitude de portails d'annonces immobilières qui ne travaillent pas dans l’intérêt des professionnels indépendants ou en franchises ou réseaux mais dans leur propre intérêt. C’est là toute la différence. Il était donc urgent de faire évoluer les mentalités.

Les consommateurs français seront donc les premiers bénéficiaires de ce nouveau site leur permettant d'accéder en quelques clics à la totalité de l'offre des professionnels.

Cet événement est historique, car pour la première fois l'ensemble des professionnels s'est réuni pour permettre la concrétisation de ce projet. Il faut saluer le travail de Jean-François Buet, Président de la FNAIM, qui a rendu possible cette avancée pour les consommateurs.

07 décembre 2015

Taxe foncière sur les terrains à bâtir : de Charybde en Scylla…

Le 3 décembre 2015, les députés ont planché sur la surtaxe foncière frappant les terrains à bâtir, instaurée à partir de 2015 pour inciter les propriétaires à libérer du foncier constructible. Devant la levée de bouclier des contribuables à la réception de leur avis d’imposition, on ne saura rien de son efficacité …

Nos députés ont-ils fait machine arrière ? Non, ils ont louvoyé, mais ont globalement gardé le cap. Dans sa version originale, la surtaxe sur le foncier non bâti était lourde, mais simple à calculer. Elle se composait d’une majoration de 25% de la valeur locative du terrain (la base imposable) et d’un malus supplémentaire de 5 euros par m². La version modifiée fait dans le choc de complexification.

L’amendement à la loi de finances rectificative pour 2015 voté par les députés ne fait qu’étaler la « douloureuse » dans le temps. Pour 2015, il accorde un dégrèvement égal à la majoration de 5 euros par mètre carré. À partir de 2016, il instaure un abattement pour les 200 premiers m² ; au-delà, la majoration de 25% sera maintenue, mais celle de 5 euros par m² supprimée.

Ce n’est pas fini ! « En 2017, la règle des 25% sera supprimée et une nouvelle majoration de 3 euros par m² sera créée. Les collectivités locales (communes et intercommunalités) auront toutefois la possibilité d'en fixer le niveau entre 1 et 5 euros par m², ainsi que de supprimer l'abattement pour les 200 premiers m² », résume le communiqué de presse de l’AFP.

Une nouvelle fois, le législateur donne dans l’impôt punitif à relent d’expropriation. On se souvient de l’assujettissement à l’ISF, il y a une dizaine d’années, de retraités de l’Ile de Ré qui avaient le « malheur » de posséder un potager en zone constructible. Bis repetita, alors même que les taxes foncières, comme la taxe d’habitation, n’ont cessé d’augmenter ces dernières années.

Par ailleurs selon l’administration fiscale, le sol d'une construction nouvelle ne cesse d'être passible de la taxe foncière sur les propriétés non bâties qu'à partir de l'année suivant celle de l'achèvement de la construction. Les propriétaires sont donc redevables de l’impôt après le début du projet, pendant les travaux de construction et au-delà de sa livraison, une période de 3 ans en moyenne. Une mesure d’encouragement aurait pu consister à accorder un dégrèvement à tout propriétaire dès le dépôt du permis de construire en mairie. L’impôt ne doit pas être que sanction !

Autre défaut, l’amendement du 3 décembre en rajoute encore dans l’inégalité, maintes fois dénoncée, des citoyens devant les impôts locaux. On avait déjà des valeurs cadastrales déconnectées de la réalité et des taux d’imposition très variables d’une commune à l’autre. En 2017, on aura des différences d’abattement et de montant de majoration de cette taxe, d’une commune à l’autre.

Oublié le « ras-le-bol fiscal » qui laissait espérer un retour à la tempérance. Au lieu de cela, on a un nouvel exemple de surimposition… Un de trop ? Ce même 3 décembre, deux autres mauvaises nouvelles sont tombées : 1. La France est vice-championne du monde des impôts et charges sociales ; 2. Elle vient aussi de retrouver son plus haut taux de chômage depuis 1997…

En prélude à son développement dans le Var OGIC lance « Rive Sud », programme immobilier de 34 logements

Promoteur spécialisé dans les programmes immobiliers de standing, OGIC privilégie les centres villes et la côte littorale pour ses réalisations. C’est donc tout naturellement qu’il développe, depuis son implantation dans la région, des résidences sur la côte varoise. Aujourd’hui, c’est à la Londe-les-Maures qu’il propose un nouveau programme de 34 appartements.

Un immeuble d’habitation d’inspiration art déco

OGIC propose « Rive Sud », à la Londe-les-Maures, en bordure de la Promenade des Annamites, non loin des plages et du port, dans le centre-ville. Ce programme de 34 appartements, du studio au quatre-pièces, dispose d’agencements favorisant le confort. Les pièces à vivre concilient fonctionnalité et esthétique et s’ouvrent sur des balcons filants par de grandes baies vitrées.

Architecture inspirée. James Chassagne, l’architecte, s’est inspiré de l’art déco tel qu’il se décline sur Ocean Drive, la mythique avenue de Miami Beach, en Floride. Le bâtiment, aux lignes sobres, est ouvert sur un jardin. Il est conforme à la réglementation thermique RT2012.

Prix, livraison. Les prix des appartements oscillent entre 159 000€ pour un studio et 340 000€ pour un quatre-pièces (hors parking, proposé à 20 000 €). La livraison de la résidence « Rive Sud » est prévue pour le 4e trimestre 2017.

Le Var, terre d’avenir pour OGIC

Implantés principalement dans l’ouest du département, les résidences OGIC connaissent à chaque fois un engouement aussi bien de la part de la population locale à la recherche de sa résidence principale, que des investisseurs qui apprécient la qualité des produits OGIC, implantés en zone A du dispositif Pinel.

Programmes d’exception. OGIC a réalisé plusieurs programmes immobiliers dans le Var. Parmi les plus emblématiques, on trouve la résidence « Royal Sea Palm » (112 logements sur le port de Hyères) ou encore une vaste opération d’aménagement à La Crau, avec une résidence pour seniors de 76 appartements, 163 parcelles de terrain à bâtir, 49 logements sociaux, 9 000m² d’équipements commerciaux et 500m² de locaux d’activités et de services.

Cap à l’est. Fort de ces réalisations, OGIC développe d’autres programmes sur le territoire varois à Toulon et Hyères notamment. Mais l’entreprise ambitionne également d’investir à l’est du département et de positionner sur des terrains à Fréjus et Saint-Raphaël.

04 décembre 2015

BCE : les taux bas maintenus

Jeudi 3 décembre, Mario Draghi, Président de la Banque Centrale Européenne, a annoncé 5 nouvelles mesures. Celles-ci, dans la continuité des annonces précédentes, vous concourir à maintenir les taux bas.

« En abaissant à -0.3, le taux appliqué à la facilité de dépôt des banques devrait les inciter à débloquer encore plus de crédits. Dans la perspective de 2016 , les banques sont en train d’affûter leur politique de conquête de clientèle. Avec un taux directeur maintenu à 0.05%, elles peuvent afficher des taux de crédit bas, tout en conservant de belles marges. Cette mesure va les rendre encore plus concurrentielles » , indique Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de Cafpi

Parmi les autres mesures, Mario Draghi a annoncé que le QE sera prolongé jusqu’à mars 2017, voire plus si l’inflation de reprend pas. « Alors qu’aux Etats-Unis, la FED prépare sa sortie du QE, cette annonce de la BCE, d’une politique inversée, devrait permettre d’atténuer l’augmentation des taux longs et maintenir la stabilité des marchés financiers en Europe », précise Philippe Taboret

Enfin après avoir racheté des dettes d’Etat, la BCE s’attaquera à celles des régions et collectivités locales.
Ces dettes, devenues plus facilement supportables, devraient inciter les collectivités locales à investir de nouveau.
La BCE compte sur cette mesure pour relancer l’économie.

De plus, cela devrait maintenir une parité basse de l’euro par rapport au dollar, ce qui devrait soutenir la croissance.

« On le voit, l’année 2016 commence sous les meilleurs hospices. La BCE a réduit le risque de remonter des taux, Le gouvernement a pris des mesures clairement en faveur de l’accession… Tous les signaux sont au vert pour aborder cette nouvelle année avec optimisme », conclut Philippe Taboret.

Aides à la pierre HLM : des comptes d'apothicaire

Le 24 septembre dernier, le Président de la République annonçait devant les composantes de l'Union sociale pour l'habitat, les offices, les entreprises sociales -naguère appelées sociétés anonymes- et les coopératives que l'Etat ferait un effort de financement de la construction sociale sans précédent. Dans son discours, les promesses chiffrées ont volé tels des colibris, légers comme un discours de fête. Et pourtant, le compte y sera-t-il à l'arrivée ?

Tentons d'être clairs. Le Président a promis 250 millions de crédit de paiement, qui seront versés au fonds national des aides à la pierre, nouvellement créé, pour globaliser les moyens donnés par toutes les parties prenantes, Etat, mouvement HLM et collectivités territoriales. L'an dernier, l'effort résiduel de l'Etat n'avait été en fait que de quelque 100 millions, notamment après les prélèvements sur la CGLLS (Caisse de garantie locative du logement social). Cette enveloppe sera complétée l'an prochain par 270 millions. Le fonds de mutualisation entre organismes HLM, habituellement siphonné en cours d'année alors qu'il devait contribuer à l'effort de financement de la construction, disparaît mais une fraction des cotisations versées à la CGLLS viendra abonder le budget général : François Hollande en a annoncé la sanctuarisation pour 2016.

Il faut compléter : pour les futurs projets de construction, les autorisations d'engagement seront pour 2016 de 500 millions, comprenant l'ensemble des contributions financières à la construction HLM, au lieu de 400 pour l'exercice en cours. Comprenne qui pourra.

En fait, la mécanique budgétaire est simple, mais il faut la décoder. Le Parlement vote chaque fin d'année pour l'année qui suit un budget fait de lignes d'autorisations d'engagement. A l'arrivée, les sommes effectivement disponibles et distribuées sont moindres, parce que l'Etat procède à d’ultimes ponctions, qui finissaient par mettre à terre la construction sociale. En quelque sorte, parodiant Corneille et inversant son propos, les HLM peuvent dire chaque année : "Nous partîmes 500 et privés de renfort nous nous vîmes 200 en arrivant au port." En gros, l'évaporation budgétaire agit dans ces proportions jusqu'à présent. Ainsi donc, en 2016, 500 millions seront prévus au budget, dont la moitié venant de crédits d'Etat. Qu'en restera-t-il ?

Pour être exhaustif, il faut signaler le rôle de la Caisse de garantie locative du logement social, régulièrement sollicitée par l'Etat pour se substituer à lui dans le financement de la construction sociale. Cette année, ce sont tout de même 120 millions qu'elle aura versés malgré elle aux HLM... La CGLLS fait office de poche profonde de l'Etat. Il est même prévu que les loyers versés par les quelque 4,3 millions de locataires HLM à faibles revenus soient ponctionnés pour abonder les aides à la pierre... et épargner à l'Etat un effort trop engageant.

Encore aurait-on pu espérer il y a quelques jours que la parole présidentielle se traduise dans le projet de loi de finances initiale pour 2016 par d'heureuses surprises, et qu'on rompe avec le traitement habituel de la question. Aucune rupture avec les exercices précédents au stade des autorisations de dépense... et un doute sur ce que seront les crédits de paiement.

Pourtant, le budget 2016 sera marqué par un effort sans précédent en faveur de l'accession à la propriété, avec une enveloppe d'1,8 milliard pour renforcer le prêt à taux zéro, par assouplissement des critères d'éligibilité dans le neuf et extension à l’ancien sur tout le territoire sous conditions de travaux. Le signal est limpide : le gouvernement met le cap sur l'accession.

Pour le locatif, par contre, les intentions du gouvernement sont uniquement en faveur du privé. Le dispositif Pinel fonctionne bien, et fait revenir les investisseurs sur le marché immobilier. En 2016, ce dispositif devrait coûter 1,6 milliard d’euros à l’Etat. Si ce retour est une bonne nouvelle pour le marché, il se fait au détriment du locatif social, auquel on semble vouloir couper les vivres… On en vient à préférer les aides aux investisseurs privés aux aides à la pierre. L'erreur est de taille : la construction sociale sert d'amortisseur depuis plusieurs années au secteur du bâtiment et même de la promotion privée -qui vend nombre de programmes aux organismes HLM.

Avec ces choix, le gouvernement oublie également qu’une partie importante des Français, du fait de ses faibles revenus, n’a pas la possibilité d’acheter son logement et n’a pas accès au marché locatif privé. Si les aides au monde social ne sont plus là, il n’y aura plus assez de logements pour cette population.

Le choix tactique du gouvernement est suicidaire. Les dispositifs de défiscalisation en faveur du parc privé ont pour effets la hausse des loyers et l’augmentation des prix des terrains. Les conséquences sont désastreuses : l’offre en logements locatifs sociaux s’appauvrit, les prix de vente des logements neufs augmentent. L’Etat creuse son propre tombeau des Danaïdes. Plus il injecte de l’argent dans le dispositif Pinel, plus il doit en mettre pour soutenir les moins favorisés ! Il est temps que le cap soit corrigé. Souhaitons que les débats parlementaires sur le projet de Loi de finances y conduisent.

03 décembre 2015

OGIC et DTZ Investors lancent 14 550m² de bureaux dans le quartier de Bercy

OGIC, promoteur d’immeubles résidentiels et de bureaux va construire, rue Gerty Archimède, dans le 12e arrondissement de Paris, l’immeuble « Bercy Crystal », un immeuble de bureaux de 14 550m² pour un montant supérieur à 100 millions d’euros. Cette réalisation, vendue en VEFA à un investisseur institutionnel représenté par DTZ Investors France, comprend également un ensemble sportif de 1 433m² vendu à la Ville de Paris. Les travaux débuteront en décembre 2015 pour une livraison au 3e trimestre 2017.
OGIC et DTZ Investors coanimeront la commercialisation locative de l’immeuble.

Un immeuble respectueux de l’environnement. L’immeuble « Bercy Crystal » s’inscrira dans une démarche volontariste de développement durable. Il a ainsi été conçu pour proposer une performance énergétique inférieure de 30% à la RT 2012. Il bénéficie également de la double certification « HQE Excellent » et « BREEAM Very Good »

14 550m² pouvant accueillir 989 personnes
Conçu par l’atelier d’architecte Brenac + Gonzales & Associés, « Bercy Crystal » se situe au cœur d’un des pôles économiques les plus dynamiques de Paris, qui a déjà séduit de nombreuses entreprises. Entouré de Paris Rive Gauche, la Gare de Lyon et le Cour Saint-Emilion, cet immeuble de 8 étages pourra accueillir jusqu’à 989 personnes.

Une architecture soignée. Construit face à un jardin, nouvellement créé, l’immeuble « Bercy Crystal » s’ouvrira sur un hall d’entrée de double hauteur. Les plateaux, baignés de lumière naturelle, sont prolongés, pour certains par des terrasses.

Des services haut de gamme. Afin de faciliter la vie au quotidien des employés de l’immeuble, OGIC a intégré une conciergerie et un restaurant d’entreprise de 230 places. Différents espaces de convivialité, une cafeteria ainsi que des tisaneries seront mis à la disposition des collaborateurs.

« Bercy Crystal » propose 124 places de stationnement pour voitures et 51 places réservées aux deux-roues. 364m² de locaux seront également mis à disposition pour les vélos.

Dans cette opération, OGIC a été conseillé par l’étude 14 Pyramides et DTZ Investors par l’étude Wargny & Katz et l’étude Aliita

OGIC a déjà à son actif plusieurs opérations emblématiques d’immeubles de bureaux. Il a réalisé à Boulogne-Billancourt, pour le compte de l’assureur AG2R La Mondiale, Up West, un immeuble neuf de 7 000 m² de bureaux, dans lequel il a notamment installé son siège. Cet immeuble est, lui aussi, certifié "NF Bâtiment Tertiaire - Démarches HQE" et "BREEAM Very Good".

02 décembre 2015

Les acquéreurs dans les starting-blocks

L’accalmie habituelle de fin d’année pourrait laisser place, début 2016, à un fort redémarrage de l’accession à la propriété. Tous les atouts se mettent en place, en effet, pour créer cette dynamique : l’arrivée du PTZ 2016, des taux de crédit toujours au plancher, des prix stables, dans l’ancien comme dans le neuf, lequel revient en plus grande quantité. Le pouvoir d’achat immobilier est au top !

Nouveau prêt à taux zéro. Le PTZ change de visage au 1er janvier 2016 : toujours réservé aux primo-accédants pour l’achat de leur résidence principale, il ne sera plus réservé au neuf, mais étendu à l’ancien avec travaux, qui doivent représenter 25% du coût total de l’opération. Les conditions financières aussi seront assouplies. Par exemple, dans une grande ville de la zone A, un couple avec un enfant qui achète son premier logement, a droit au PTZ si ses ressources ne dépassent pas 62 900 euros par an. Le prêt peut aller jusqu’à 102 000 euros remboursables sur une durée de 20 à 25 ans avec un différé d’amortissement de 5 à 15 ans.

Crédit toujours bon marché. Si le PTZ ne peut financer que 40% du montant de l’opération (lui aussi plafonné), le complément de crédit peut être obtenu à des taux qui restent exceptionnels : 1,60% sur 15 ans et 1,93 % sur 20 ans pour les taux les plus bas obtenus par CAFPI. Mais les taux les plus hauts négociés par le n° 1 des courtiers en crédit immobilier ne sont pas en reste puisqu’ils sont inférieurs de 26 points de base (0,26%) en moyenne par rapport aux taux du marché.

Conjoncture bancaire favorable. Pas cher, le crédit s’annonce également abondant. A nouvelle année, nouveaux objectifs pour les banques, qui vont pouvoir consacrer l’essentiel de leur production à l’acquisition du fait de la retombée des renégociations de crédits (30% des dossiers en novembre contre 45% en moyenne au 1er semestre). Les banques repartiront en conquête de clientèle et seront donc certainement plus agressives. D’autant qu’elles en ont les moyens. Le coût de l’argent est toujours très faible (Euribor à 0,058%).

Marchés immobiliers mieux orientés. Dans l’ancien, les prix devraient, en moyenne, afficher une stabilité sur l’ensemble de l’année 2015. Le nombre des transactions, en revanche, s’est redressé et, selon les Notaires, les marchés porteurs (Ile-de-France, grandes villes de province) pourraient retrouver, en 2015, leur niveau d’activité d’avant crise. Dans le neuf, les autorisations de construire et les mises en chantier se redressent dans le logement collectif. La reprise se dessine pour 2016.

Pouvoir d’achat immobilier en hausse. La conjonction des différents points positifs recensés précédemment se traduit par un niveau très élevé du pouvoir d’achat immobilier des ménages en cette fin d’année. En 3 ans, de janvier 2012 à décembre 2015, pour une même mensualité de 1 000 euros, le montant qu’il est possible d’emprunter est passé de 164 305 euros à 196 201 euros sur 20 ans. C’est 19,41% en plus et un logement plus grand de près de 30 m² à Rouen et Metz, 15 m² à Nantes et Marseille, 10 m² à Lyon, Toulouse, Nice… C’est le moment de prospecter !