25 octobre 2017

« Construire le logement accompagné de demain » : L’Unafo organise ses 17ème Rencontres Nationales à Paris et présente son Projet Stratégique 2018-2022

Les prochaines Rencontres Nationales de l’Unafo, Union professionnelle du logement accompagné, se dérouleront à Paris les jeudi 23 et vendredi 24 novembre, à l'Espace Charenton dans le 12ème arrondissement, sur le thème « Construire le logement accompagné de demain ».

Articulées cette année autour de 4 thématiques (« Résidants », « Utilité Sociale », « Partenariat » et « Innovation »), ces deux journées ont pour but d'être un temps de rencontres et de débats pour les professionnels du secteur et leurs partenaires.

A cette occasion, l’Unafo présentera pour la première fois dans la matinée du vendredi 24 novembre son Projet Stratégique 2018-2022 pour faire face aux nouveaux enjeux du logement accompagné.

Les inscriptions sont ouvertes à tous :  http://unafo2017.insight-outside.fr/

19 octobre 2017

Dernier sursaut des primo-accédants avant les réformes

À partir des prêts signés en septembre, Cafpi analyse le profil de sa clientèle. Les primo-accédants représentaient en septembre 56% de la clientèle Cafpi. « Après l’annonce des mesures du gouvernement, notamment sur le recentrage du PTZ, ils ont bien compris qu’ils avaient tout intérêt à profiter du dispositif avant 2018 », indique Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de Cafpi. La même logique anime les investisseurs, de plus en plus présents depuis quelques semaines, qui cherchent à bénéficier des opportunités des zones B2 et C avant le recentrage du dispositif Pinel.

Primo-accédants
Après l’atonie estivale, les primo accédants profitent au maximum des aides à leur disposition. Ils ont emprunté en moyenne 203 473 € sur 240 mois en septembre, contre 197 526 € sur 238 mois le mois précédent. Et ce avec un effort quasiment constant à 4,38 années de revenus contre 4,37 années il y a un mois.

Accédants
De leur côté, les accédants stagnent. Ils ont emprunté en moyenne 212 269 € sur 193 mois contre 213 731 € sur 195 mois en août. Leur effort s’en est pourtant retrouvé amoindri, tombant à 4,40 années de revenus contre 4,97 années de revenus il y a un mois.

18 octobre 2017

Le réseau immobilier.notaires.fr totalise 10.000 ventes en immo-interactif

Le 23 octobre prochain, le réseau immobilier.notaires.fr passera la barre des 10.000 transactions en immo-interactif avec la vente d’une échoppe bordelaise de 60m2 sur une parcelle de 216m2 au prix de départ de 257 500 €.

Parmi les dernières ventes réalisées en immo-interactif, on peut citer la vente d’une maison à Honfleur le 27 septembre dernier à 16h28 que se sont disputés 13 participants. Mise à prix 157 200 €, la villa, propriété de l’état, s’est finalement vendue 328 200 €.

L’immo-interactif® : le service Internet de vente par Appels d’Offres conçu par les notaires

A mi-chemin entre la négociation classique et les ventes aux enchères, les notaires ont conçu l’immo-interactif, sorte d’eBay de l’immobilier.

Comment se déroule la vente en immo-interactif ?


Le service immo-interactif permet d’obtenir le juste prix d’un bien immobilier par la confrontation en temps réel et durant 24h de l’offre et de la demande.

La transaction se conclut lorsque le vendeur accepte, par la signature d’un compromis, l’offre qui correspond le mieux aux critères de son choix (pas forcément la plus chère), portés à la connaissance des acquéreurs potentiels.

Véritable salle de marché exclusive en ligne, l’immo-interactif compte déjà 10.000 ventes à son actif. Sur la base d’une expertise immobilière notariale, le service garantit, en seulement 45 jours, la meilleure offre pour le vendeur comme pour l’acheteur.

Ce service est particulièrement adapté :

• à la vente d’un bien attractif pour départager des acquéreurs ;
• à une succession avec peu de liquidités pour vendre rapidement sans brader le bien ;
• ou encore à la vente liée à une indivision ou à un divorce pour apporter de la transparence.

Quels sont les avantages pour le vendeur et l’acquéreur ?


Le vendeur


• a la garantie d’obtenir le meilleur prix du marché
• vend en 45 jours
• vend en toute transparence en suivant en temps réel le dépôt des offres
• vend dans la plus grande sécurité car son notaire l’accompagne et le conseille depuis sa volonté même de vendre
• maîtrise le calendrier et les conditions de la vente
• choisit librement la meilleure offre

L’acquéreur potentiel


• connaît toutes les informations juridiques et techniques relatives au bien avant même de faire son offre
• fait une offre en toute transparence, en ajustant celle-ci en fonction des offres des autres acquéreurs qu’il visualise en temps réel grâce à internet
• achète au juste prix du marché du fait de la rencontre de l’offre et de la demande, sur la base d’une expertise notariale
• bénéficie de toutes les protections légales (Loi Scrivener et Loi SRU)
• achète à un prix comprenant les honoraires de négociation notariale

Le service immo-interactif est disponible sur le site Immobilier.notaires.fr


Grâce au digital les notaires négociateurs accompagnent mieux les particuliers

Aujourd’hui, la volonté de la profession notariale est de profiter de la digitalisation du marché de l’immobilier pour mieux accompagner les particuliers dans leurs démarches sous une marque unique : Immobilier.notaires.fr

En effet, grâce aux supports digitaux, les notaires disposent d’une vitrine nationale et utilisent désormais Internet comme un outil d’intermédiation, notamment avec l’immointeractif.

Dans ce cadre, le notaire conseille vendeurs et acquéreurs dès le début de leur projet immobilier jusqu’à la rédaction du compromis de vente. Le notaire offre la simplicité d’un interlocuteur unique, les conseils d’un juriste confirmé et l’expertise d’un professionnel de l’immobilier.

Enfin, les honoraires de négociation perçus par les notaires sont en général très concurrentiels.

Aujourd’hui la marque Immobilier.Notaires.fr fédère plus de 2100 études notariales, constituant ainsi le premier réseau immobilier français.

La FNAIM réagit à l’annulation de l’arrêté sur l’encadrement des loyers à Lille

Jean-François BUET, Président de la FNAIM affirme être satisfait de la décision rendue aujourd’hui par le Tribunal Administratif de Lille. La juridiction annule l’arrêté sur l’encadrement des loyers mis en place de façon dogmatique et urgente en février dernier, à la demande de Martine Aubry. Selon le juge administratif, ce dispositif « ne pouvait pas être appliqué dans la seule commune de Lille » et aurait dû concerner l’ensemble de l’agglomération.

« Cette décision de justice va dans le bon sens. Nous espérons qu’elle fera jurisprudence et que Paris suivra », précise Jean-François Buet.

Reste à attendre ce que fera le gouvernement suite à cette décision : acter l’impossibilité de la mise en œuvre de l’encadrement des loyers ou seulement suivre la décision de justice et l’étendre à l’ensemble de l’agglomération ce qui semble peu probable sachant que la présence d’un observatoire des loyers et l’accord de l’ensemble des communes est nécessaire.

12 octobre 2017

Hausse des taxes foncières : l’avenir de la propriété en péril !

Lors de la 11ème édition de l’Observatoire des taxes foncières sur les propriétés bâties, Jean Perrin,
président de l’UNPI, a démontré qu’entre 2011 et 2016, la taxe foncière a augmenté de
14,01 % en moyenne sur le territoire français.

La hausse de la taxe foncière est quatre fois et demie supérieure à l’inflation constatée entre octobre
2011 et octobre 2016 (estimée à 3,03 % par l’INSEE) et trois fois et demie supérieure à l’augmentation des loyers entre 2011 et 2016 (estimée à 3,76 % par l’Observatoire Clameur).

Si cette dérive continue, les propriétaires occupants seront asphyxiés et les propriétaires bailleurs ne
tireront plus aucune rentabilité de leurs locations.

Cependant, les premiers chiffres disponibles pour 2017 illustrent un effort de modération de la part
des départements et des grandes villes (la taxe foncière y augmente de 0,97 % en un an, contre
3,78 % entre 2015 et 2016). Par ailleurs, les valeurs locatives, assiette de l’impôt foncier, seront
désormais revalorisées annuellement en fonction de l’inflation réelle et non l’inflation prévue.

Jean Perrin, président de l’UNPI, espère que les bons résultats relatifs de 2017 signifient la fin du
dérapage de la taxe foncière. Sans quoi les propriétaires occupants seront obligés de vendre et les
propriétaires bailleurs se reporteront sur d’autres investissements que la pierre, au détriment de
l’offre locative.

11 octobre 2017

MySpotiHome, une application mobile pour améliorer la communication entre les acteurs de l’immobilier et les résidents

Le 11 octobre prochain, à l’occasion du salon RENT (Real Estate & New Tech) à Paris, la société Spoticom lancera son service MySpotiHome, une nouvelle application mobile avec des services innovants destinée à améliorer la communication entre tous les acteurs de l’immobilier et les habitants. L’objectif : se simplifier la vie chez soi et autour de chez soi.

Un incident dans l’immeuble : Réagir, suivre

MySpotiHome permet de déclarer des incidents, d’interagir avec son gestionnaire et les autres résidents pour suivre l'évolution du dossier et le solutionner de manière efficace. L’ascenseur est en panne ? L’utilisateur reçoit une notification instantanée et peut reporter ses courses à plus tard.

Créer du lien dans son immeuble

Constituer son réseau là où l'on vit : chez soi, dans son quartier ou au bureau. MySpotiHome met à disposition de ses utilisateurs des outils d’instant messaging simples et conviviaux, pour échanger, partager ou se rendre service sans avoir besoin de connaître le numéro de ses interlocuteurs.

Enfin, pour diffuser et prévenir instantanément tout le monde des actions et des événements à venir, l'application dispose d'une fonction affiche-digitale. L'avantage : Celle-ci ne sera pas arrachée !

Créer de la valeur pour les professionnels de l’immobilier : syndic, administrateur de biens, bailleurs, etc.

La plateforme a pour vocation d'aider les professionnels à mieux communiquer avec les résidents. L'outil s'adapte à leurs modes de travail et permet d’être plus efficace en réduisant les contacts entrant (-27% e-mail et téléphone). Les actions des gestionnaires seront plus visibles et mieux valorisées, au service d’une meilleure satisfaction clients.

MySpotiHome offre les fondamentaux de la gestion des résidences avec des "services +" résolument innovants. Une application conviviale, facile à utiliser et accessible à tous, qui permet aux professionnels du secteur de proposer à moindre coût des services réellement utiles à leur clients, et de créer un lien de confiance avec eux.

L’application est disponible en version iOS et Android, via le site : www.myspotihome.com ou sur les stores

10 octobre 2017

Une réforme du droit de la copropriété qui marche sur la tête

Il y a plus d’un mois, l’ARC dénonçait le projet du gouvernement de réformer par voie d’ordonnances le droit de la copropriété.

Depuis, nous allons d’informations en révélations. En fait, il semble que les textes sont déjà prêts, ou du moins bien aboutis, justifiant que des revues et médias spécialisés présentent et commentent les nouvelles dispositions.

En effet, il s’agit de réformes très importantes avec notamment :

la modification du mode de gouvernance des copropriétés avec l’instauration d’un conseil d’administration qui récupérerait une partie des pouvoirs de l’assemblée générale ;

l’abandon de la distinction entre tantièmes de charges et millièmes de parties communes, pour ne garder qu’une répartition des charges, proportionnellement aux quotes-parts de la copropriété des parties communes afférentes à chaque lot ;

la suppression d’un compte bancaire distinct pour le fonds travaux ;

la reconnaissance pour le syndicat de copropriétaires de posséder un patrimoine propre.

Ainsi, alors que le ministre de la Cohésion des Territoires indiquait en début de mandature du Président de la République qu’il n’y avait pas d’urgence à légiférer en matière de copropriété, nous apprenons qu’un groupement « d’experts » en copropriété travaillait en sous-marin sur un nouveau texte législatif.

Ce texte, qui abrogerait la loi du 10 juillet 1965 régissant le fonctionnement de la copropriété, servirait de base pour la rédaction des futures ordonnances.

Reprenons donc. Une mouture de la nouvelle loi sur la copropriété serait déjà écrite alors que :

- les textes n’ont pas fait l’objet d’une concertation ni même été présentés aux différents acteurs de la copropriété et en premier lieu aux associations représentatives des intérêts des copropriétaires et des syndicats de copropriétaires ;

- le parlement n’a pas encore donné d’habilitation au gouvernement pour réformer par voie d’ordonnances ;

- le « projet de loi relatif au droit à l’erreur et à la simplification » qui prévoit cette habilitation n’a même pas encore été présenté, ni au conseil des ministres ni au parlement.

Ainsi, au-delà de s’interroger sur la réelle indépendance du parlement et de son pouvoir de contrôle vis-à-vis du gouvernement, on peut s’inquiéter de la manière dont ce dernier souhaite réformer le droit de la copropriété.

C’est à se demander si le pouvoir exécutif considère que le secteur de la copropriété est uniquement une affaire « d’élites », laissant les représentants des syndicats de copropriétaires et conseils syndicaux en second plan, n’ayant pas à interférer dans l’élaboration des textes législatifs en matière de copropriété.

C’est dans ce contexte délétère que nous allons demander des explications auprès du cabinet du Président de la République, en exigeant que l’ensemble des acteurs de la copropriété, y compris les syndics professionnels, puissent être associés à l’élaboration des ordonnances.

Monsieur le Président, ne tuez pas l’offre locative !

Le projet de loi de finances pour 2018 renforce considérablement la discrimination fiscale qui touche l’immobilier. Le précédent quinquennat a été catastrophique pour les propriétaires et l’immobilier en général, ne les enfoncez pas !

En créant un impôt sur la fortune immobilière et en excluant les revenus fonciers de la flat tax (prélèvement forfaitaire unique), une discrimination fiscale pèse sur l’investissement locatif dont les bailleurs se détourneront.

En effet, si d’un côté l’investissement locatif est taxé jusqu’à 100 % des revenus (IFI, IR, prélèvements sociaux, taxes foncières, charges incompressibles, etc.), et de l’autre une taxe sur les investissements mobiliers est plafonnée à 30 % (prélèvements sociaux compris), les investisseurs arbitreront leur patrimoine rapidement.

Ainsi, cette discrimination fiscale provoquera le détournement des nouveaux investisseurs et la contraction de l’offre locative privée par la destruction de logements disponibles sur le marché. Il y a sur le marché locatif privé chaque année 1,7 millions de logements mis à la location pour un stock de 6,5 millions de logements privés.

Si 20 % des biens sont retirés du marché en 2 ans, c’est plus de la moitié de l’offre locative privée qui disparait chaque année ! De plus, les zones tendues seraient d’autant plus touchées car l’offre locative y est déjà réduite.

Rappelons que le logement coûte certes à l’Etat 41,7 Mds €/ an, mais qu’il lui rapporte 67,9 Mds €/ an. Les propriétaires contribuent ainsi au-delà des aides octroyées, et leur matraquage fiscal ne peut perdurer.

Rappelons enfin qu’un tiers du parc privé loge des ménages à revenus modestes et que l’offre locative privée est 3 fois supérieure à celle du parc HLM.

Monsieur le Président, libérez les propriétaires des leurs contraintes réglementaires et fiscales, et vous aurez un véritable « choc d’offre » !

09 octobre 2017

Hausse de rentrée pour les crédits immobiliers

Après l’accalmie estivale, les taux sont repartis à la hausse en cette rentrée. Ils se sont établis en septembre à 0,96% sur 10 ans, 1,25% sur 15 ans, 1,53% sur 20 ans et 1,74% sur 25 ans, soit des hausses pouvant aller jusqu’à plus de 0,14% par rapport au mois d’août (qui affichait 1,39% sur 20 ans), malgré des OAT 10 ans à la baisse. En cette fin d’année, la demande est portée par un sursaut suite aux annonces du gouvernement sur le logement. Les taux restent historiquement bas, et les banques continuent de prêter. Avant une année 2018 qui ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices, tous les signaux sont en vert pour accéder à la propriété durant les prochains mois.

La marge, la marge, la marge…
Dans cette conjoncture, les banques sont en pleine reconstitution de leurs marges sur les prêts immobiliers. « L’écart entre les OAT 10 ans et les taux moyens sur 20 ans retrouve son niveau habituel de ces dernières années, à savoir 80 points de base », explique Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de Cafpi. Les banques en profitent donc pour retrouver du souffle et préparer la perte des contrats d’assurance des prêts immobiliers. En effet, à partir du 1er janvier, ces contrats pourront être concurrencés et résiliés à chaque date anniversaire…

Pouvoir d’achat immobilier en berne
Sous le coup de la hausse des taux et de celle des prix, le pouvoir d’achat immobilier des acquéreurs diminue. Dans les zones tendues, cette détérioration des capacités d’achat se fait particulièrement sentir. Ainsi, en septembre 2017 par rapport à novembre 2016, les acquéreurs perdent 10 % de surface à Bordeaux, 5 % à Lyon et Strasbourg et 4 % à Paris. « Et cela devrait continuer, précise Philippe Taboret. En effet, en octobre 2017, le taux proposé sur 20 ans est à 1,65% contre 1,42 il y a un an ».
Cependant, dans les villes moins denses, le ratio est toujours positif. Les acquéreurs peuvent acheter 7 % de surface en plus à Reims ou 4 % en plus à Montpellier par rapport à novembre 2016.

Un avenir plus sombre
Dans cette situation de tension générale sur le marché du crédit, entrainant la hausse des taux, le recentrage du PTZ va encore réduire la capacité des primo-accédants à acquérir un bien. Dans le neuf, cette mesure va mettre un coup de frein au marché de la maison individuelle, car les primo-accédants ne pourront plus acheter un terrain et faire construire leur maison s’ils ne bénéficient plus de cette aide pour boucler leur budget.
Ce recentrage va également toucher l’immobilier ancien. Le PTZ permet aux primo-accédants d'acheter des biens dégradés à réhabiliter, dans des zones où ils n’auraient pas la possibilité d’acheter. « Si 2017 est déjà une année exceptionnelle en production de crédits, aujourd’hui, tout laisse penser que 2018 le sera nettement moins », conclut Philippe Taboret.

Le moment d’accéder à la propriété ?
Si le futur ne s’annonce pas forcément radieux, il y a encore aujourd’hui de bonnes raisons de rester optimiste jusqu’à la fin de l’année. « Le pire n’est jamais assuré », souligne Philippe Taboret. Le nombre de transactions de cette année montre que nombre de biens sont disponibles sur le marché, laissant aux accédants des marges de négociations appréciables. Si les taux sont repartis à la hausse, ils restent malgré tout historiquement bas, « sur 20 ans, les taux n’atteignent pas les 2,00%, insiste-t-il, et les banques restent prêteuses ».
Les dispositifs Pinel et PTZ ne seront modifiés qu’au 1er janvier 2018, « il y a encore plusieurs opportunités d’investissements et les primo-accédants ont jusqu’à la fin novembre pour déposer leur dossier et profiter à plein du PTZ avant la fin de l’année », renchérit Philippe Taboret.
En un mot il semblerait que cette fin 2017 soit le moment idéal pour acheter.

04 octobre 2017

Transition énergétique : des exigences délirantes pour les propriétaires

Le ministère de la Transition énergétique a mis au point un document de travail pour réduire le nombre de logements aux performances énergétiques médiocres. Dans un document que s'est procuré Le Parisien, le ministère étudie plusieurs moyens de réduire le nombre de "passoires énergétiques ». La première option consisterait à taxer lourdement les propriétaires dont les logements sont trop énergivores à cause d'une mauvaise isolation ou d'un chauffage peu performant ou polluant.

Le président de l’UNPI, Jean Perrin, déclare qu’il s’agit une nouvelle fois de punir les propriétaires en imposant de nouvelles obligations lourdes et toujours sans aucune concertation.

La deuxième piste consisterait à obliger tous les propriétaires à faire les travaux nécessaires avant toute vente, au risque de voir augmenter ses droits de mutation. La rentabilité immobilière pour le bailleur diminue de jour en jour : IFI, (impôt sur la fortune immobilière), hausse de la CSG, augmentation des taxes foncières, diagnostics … ! ; alors que cela concerne le nouvel acquéreur.
Enfin s'il s'agit d'un logement locatif, les coûts de chauffage pourraient être partagés entre le propriétaire et le locataire s'ils sont trop élevés à cause du manque de performance énergétique du logement. Pour l’UNPI, une nouvelle fois les propriétaires sont stigmatisés.

Jean Perrin dénonce un acharnement et réclame l’amendement de cette note délirante. Les bailleurs entretiennent et mettent aux normes leurs logements. La conséquence de ces exigences sera une diminution de l’offre locative et des difficultés pour se loger.

Les propriétaires ne sont pas hostiles à la rénovation énergétique, mais il est inacceptable d’imposer des mesures coercitives qui vont une nouvelle fois venir bloquer le marché.