27 novembre 2015

Pourquoi 2016 est l'année de l'investissement immobilier ?

Suite aux résultats encourageants et aux perspectives plutôt favorables de l’immobilier locatif neuf en centre-ville, la loi de Finance 2016 maintien le dispositif défiscalisant Pinel. 2016 sera donc une année propice à l’investissement immobilier, les investisseurs pouvant profiter de la reprise du marché et des taux d’emprunt encore bas.

Investir dans l'immobilier en 2016 c'est bâtir pour soi et sa famille, un patrimoine solide et pérenne, c'est baisser les impôts de son foyer fiscal de manière concrète, et c'est se garantir un complément de revenus non négligeable pour sa retraite.
Misez sur l'immobilier locatif neuf

Le succès du dispositif Pinel tient du fait que l’Etat, ayant besoin de capitaux privés pour faire marcher le secteur de la construction, encourage les contribuables à emprunter pour investir dans des logements neufs à vocation locative pendant un minimum d’années (au moins 6 ans). L’immobilier défiscalisé est un placement très avantageux pour les investisseurs qui peuvent considérablement réduire leurs impôts et défiscaliser sur la durée.

Optimisez votre investissement en défiscalisant

Pour défiscaliser, le futur investisseur doit tout d’abord contacter un conseiller en gestion de patrimoine qui après analyse de sa situation fiscale, construira avec lui un plan d’acquisition et de défiscalisation sur mesure et efficace. A chaque profil fiscal correspond un dispositif défiscalisant. L’expert lui proposera ensuite une sélection de programmes immobiliers performants.

La loi Pinel : choisir l’immobilier locatif neuf

La loi Pinel offre un avantage fiscal pouvant aller jusqu'à 21% de réduction d'impôt (sur le montant investi) en contrepartie d'une location encadrée dans le temps et sous certaines conditions. Cette réduction d’impôt est plafonnée à 300 000 € par an, et limitée à 2 investissements annuels. Avec la loi Pinel, les investisseurs ont également la possibilité de louer leurs biens à leurs ascendants ou descendants.

En 2016, il sera encore possible de profiter des nombreuses opportunités d'investissement à fort potentiel locatif dans les grandes villes de France où la demande est croissante.
Découvrez le Top 10 des villes où investir en loi Pinel.

Le mot de Son Descolonges
Directeur associé chez KACIUS

Nous avons une connaissance solide et actuelle de la fiscalité. Grâce à elle, nous conseillons nos clients sur tous les aspects de son investissement et pas seulement sur la qualité du bien immobilier.

KACIUS, qui sommes-nous ?

Fondé en 2007 par deux frères, Son et Lân Descolonges, KACIUS est un cabinet de Conseil en Gestion de Patrimoine qui a su s’imposer sur le marché de l’investissement immobilier et du placement. Son objectif premier, moteur de sa réussite, est avant tout la confiance et la satisfaction de ses clients.

www.kacius.fr

26 novembre 2015

SEGER : A Dijon, 40% des logements de la résidence « Saint-Jean République » déjà réservés

La résidence « Saint-Jean République » séduit les acquéreurs. Trois mois après le lancement commercial de l’opération, 40 % des 25 appartements proposés sont déjà réservés. Les raisons de ce succès : une situation proche de la place de la République et du centre historique de Dijon, une résidence conçue en harmonie avec son environnement, ouvrant sur des espaces verts, des appartements aux prestations de qualité.

Un emplacement privilégié et rare en milieu urbain
S’élevant au 12 avenue Aristide Briand, non loin de la Place de la République, à seulement quelques minutes du centre-ville, la résidence « Saint-Jean République » bénéficie d’un environnement calme de verdure tout en étant proche des commodités et des équipements publics. Commerces, écoles, transports en commun mais aussi le Palais des expositions, le conservatoire de musique, le centre d’affaires Clémenceau, sont accessibles à pied.

Une architecture soignée et respectueuse de son environnement
Voisine d’une maison de maître, au cœur d’une parcelle laissant une large place aux jardins, l’opération a été pensée dans l’harmonie de son environnement et de son caractère historique. Une conception voulue par le promoteur SEGER, de construire de nouveaux logements dans le respect de l’habitat avoisinant. S’élevant sur quatre étages, l’immeuble se dessine selon des lignes architecturales néoclassiques avec un soubassement marqué, des façades travaillées au moyen de modénatures et un dernier étage en attique, réponse contemporaine aux combles mansardés de l’époque.

Confort et performance énergétique
La conception du bâtiment et les choix retenus en matière de performances énergétiques ont permis à la résidence « Saint-Jean République » de se prévaloir du label BBC (Bâtiment à Basse Consommation), garantie d’un logement économe en énergie et respectueux de l’environnement : double vitrage, chaudière à gaz individuelle à condensation, isolation des murs extérieurs haute performance, etc.

Les appartements, du studio au 5 pièces, bénéficient de prestations de qualité et se prolongent d’un jardin privatif en rez-de-chaussée et d’une terrasse en étage. L’accès à la résidence est sécurisé avec des contrôles par vidéophones et un parking fermé en sous-sol.

Fiche technique « Saint-Jean République» :

Réalisation : SEGER
Architecte : Raphaël Fromion – Cabinet de Crépy & Fromion Architectes
Adresse 12 avenue Aristide Briand - 21000 Dijon
Descriptif : 25 logements du studio au 5 pièces
Parking : 22 places en sous-sol
Prix : à partir de 3.700 € /m²

25 novembre 2015

La Rochelle, Caserne Mangin : L’opération est pré-commercialisée, les travaux démarrent

REALITES, promoteur immobilier de logements neufs dans le Grand Ouest, et ses partenaires AEI PROMOTION et MEDIATIM PROMOTION annoncent avoir acquis le foncier de leur projet phare à La Rochelle situé sur l’ancien site de la caserne Mangin. Plus de 50% du projet est d’ores et déjà vendu.

Les promoteurs REALITES, AEI et MEDIATIM ont été désignés lauréats en avril 2014 d’un appel d’offres organisé par le Ministère de l’Intérieur portant sur l’urbanisation des 4 hectares de l’ancienne caserne militaire située boulevard de Cognehors à La Rochelle (17).

Après une phase d’études et de concertation avec les collectivités, le permis de construire a été délivré le 30 juin 2015 validant la construction de plus de 40 000 m² de surface plancher répartis en 7 îlots distincts, représentant au total 671 logements et environ 3 800 m² de commerces et de bureaux. Ledit permis de construire est purgé de tout recours depuis le 30 septembre 2015.

Cette dernière condition suspensive levée, la SAS MANGIN, société ad hoc codétenue par les trois opérateurs et dédiée à l’opération, a pu procéder mercredi 18 novembre 2015 à la réitération de l’acte d’achat du foncier. Le financement a été obtenu auprès de trois partenaires bancaires, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Charente-Maritime Deux-Sèvres, chef de file d’une syndication dont la Banque Populaire d’Aquitaine et le CIC font également partie.

Du point de vue commercial, le lancement a été réalisé dès l’obtention de l’autorisation administrative en juillet. A ce jour, 51,6% des logements sont déjà commercialisés comprenant les ventes en bloc de 121 logements sociaux, de 139 logements gérés dans le cadre d’une résidence services sénior, et de 24 lots destinés à être rénové, ainsi que la réservation de 63 appartements libres. Les premiers actes authentiques seront passés au cours du premier trimestre 2016.

Les travaux seront lancés dès le mois de janvier 2016. Les premières livraisons sont planifiées pour la fin de l’année 2017.

Comptablement, si l’ensemble du chiffre d’affaires sera mis en équivalence, en application des normes IFRS 10 et 11, la réussite de ce programme viendra soutenir l’amélioration du résultat opérationnel du groupe dans les prochaines années.

24 novembre 2015

A Nice, Le Groupe Gambetta lance 99 logements

Au 1 avenue Leo Imbert, à Nice, à deux pas du tramway desservant le centre-ville, le Groupe Gambetta va construire la résidence « les Terrasses de Malte », qui comprendra au total 99 logements pour une surface de plancher totale de 5 400 m².

Nice, le dynamisme en bord de mer

Recherchée pour son climat doux et ensoleillé, Nice offre à ses résidents une vie entre mer et montagnes. Son potentiel touristique, économique et culturel en fait l’une des villes les plus dynamiques de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

La résidence fera face au futur éco-quartier du Ray, qui proposera un parc de près de 3ha, des commerces, des équipements de loisirs et de services. Elle sera également au pied du centre d’animation culturelle et sportive de Gorbella avec son théâtre, ses salles polyvalentes, ses courts de tennis et son futur plateau sportif.

99 logements en accession et en location sociale

Située à proximité du centre national d'Art Contemporain La "Villa Arson", haut lieu de l'art contemporain doté d'une renommée internationale, La résidence, à l’architecture contemporaine, a été conçue par le cabinet DP Architecture Nice. Sur les 99 logements, répartis sur 6 étages, 67 appartements sont destinés à la location sociale et 32 proposés à l’accession.

Du studio au 4 pièces, les logements disposent de pièces spacieuses et fonctionnelles, avec des séjours prolongés par de grandes terrasses ou des balcons.

Les 32 appartements en accession sont proposés (hors parking) :

A partir de 145 000 € pour un studio
A partir de 185 000 € pour un 2 pièces
A partir de 270 000 € pour un 3 pièces
A partir de 392 000 € pour un 4 pièces

Conforme à la réglementation RT 2012, la résidence permettra une parfaite maîtrise de la consommation d’énergie.

Location meublée : une fiscalité clémente!

Spécialiste de l’immobilier locatif dans l’ancien, CAPCIME propose à ses clients, investisseurs particuliers, un choix de logements dans des immeubles de qualité, idéalement situés au cœur des grandes villes. Fréquemment, elle leur recommande de louer le bien en meublé à l’année. Pourquoi ?

Parce qu’il existe une clientèle pour la location meublée de longue durée : étudiants, salariés en mobilité professionnelle, etc. Et puis, ce mode de location, parfaitement admis sur le plan juridique, s’avère aussi souvent plus intéressant sur le plan financier en raison de sa fiscalité plus clémente.

Aucune restriction pour la location meublée à l’année

A Paris, une forme de location meublée est combattue par la Mairie : le meublé de tourisme, location de très courte durée à des voyageurs de passage. Elle seule fait l’objet de restrictions juridiques parce qu’elle prive les Parisiens d’une partie du parc locatif et fait concurrence aux hôtels.

En revanche, la location meublée de longue durée à des locataires qui y établissent leur domicile habituel ne subit aucune restriction. Ses règles de fonctionnement, plus souples que la location nue, ont été précisées sur deux points par la loi ALUR du 24 mars 2014 et ses décrets d’application :

Bail meublé. Depuis le 1er août 2015, le contrat de location entre le propriétaire et le locataire doit être établi conformément au contrat type réglementaire. La durée minimum de location est de 1 an renouvelable (contre 3 ans en location nue), ramenée à 9 mois si le locataire est étudiant. Un dépôt de garantie peut être prévu, égal au maximum à 2 mois de loyer (contre 1 mois en location nue).

Mobilier exigé. Depuis le 1er septembre 2015, le logement loué meublé doit comporter un lit avec couette ou couverture, des volets ou rideaux pour occulter les fenêtres de chambre, une table, des sièges, des luminaires, des étagères, du matériel d’entretien ménager et, dans la cuisine, des plaques de cuisson, un four traditionnel ou micro-ondes, un réfrigérateur avec freezer ou congélateur, de la vaisselle et des ustensiles de cuisine.

Deux catégories de loueurs en meublé

La loi fiscale classe les loueurs en meublé en deux catégories : les « professionnels » (LMP) et les « non-professionnels » (LMNP). Mais elle ne donne une définition que pour le LMP.

Loueur professionnel. C’est celui qui remplit cumulativement les trois conditions suivantes :

- tirer de son activité plus de 23 000 euros de recette brute par an ;
- assurer avec cette recette plus de la moitié des revenus du foyer fiscal ;
- être immatriculé en qualité de commerçant au registre du commerce et des sociétés.

Loueur non-professionnel. A contrario, est non-professionnel le loueur en meublé qui ne remplit pas une seule de ces conditions, « quand bien même les deux autres conditions seraient satisfaites », précise l’Administration dans sa documentation officielle. Ainsi, un loueur qui réalise plus de 23 000 euros de recette annuelle mais qui n’est pas inscrit au RCS reste loueur non-professionnel (LMNP).

La fiscalité du loueur non-professionnel (LMNP)

Dans la plupart des cas, les investisseurs clients de CAPCIME n’exercent pas l’activité de loueur en meublé à titre principal et n’en tire pas la majeure partie de leurs revenus. Ils sont donc non-professionnels et leurs loyers sont imposés à l’un ou l’autre des deux régimes fiscaux suivants :

Micro-BIC. Si sa recette annuelle ne dépasse pas 32 900 euros, le loueur en meublé relève du micro-BIC, encore appelé microentreprises. Dans ce cas, les formalités sont simples : il lui suffit de porter, dans sa déclaration de revenus, le montant de sa recette sans aucune déduction. L’impôt et les prélèvements sociaux seront calculés après abattement de 50% (alors que, en location nue, l’abattement du régime microfoncier n’est que de 30%).

Réel simplifié. Le loueur relève du régime réel simplifié si sa recette dépasse 32 900 euros. Mais, en-dessous de ce seuil, il peut renoncer au micro-BIC et opter pour le réel simplifié. Il y a intérêt si ses charges sont supérieures à 50% de la recette. Dans ce régime, toutes les charges sont déductibles, y compris une très intéressante charge d’amortissement du bâti (le terrain n’est pas amortissable).

Exemple. Pour un appartement, l’amortissement est généralement calculé au taux de 3% sur 90% du prix d’acquisition (le terrain représentant 10%), soit 2,7% de la valeur totale du bien. Si le loyer procure un rendement de 5%, l’amortissement à lui seul diminue le montant imposable de 2,7%, ce qui réduit de plus de moitié la recette soumise à l’impôt et aux prélèvements sociaux, avant même la déduction des autres charges (impôt foncier, assurances, etc.).

Autres impôts

Le fait de louer en meublé oblige à payer un impôt local de plus qu’en cas de location nue. En revanche, à la revente du bien, la taxation des plus-values est la même dans les deux cas.

Impôts locaux. C’est le locataire qui est redevable de la taxe d’habitation. Le loueur paye la taxe foncière ainsi que la cotisation foncière des entreprises (CFE), remplaçante de l’ancienne taxe professionnelle, dont le montant peut toutefois être plafonné sur demande.

Plus-values. Elle est égale à la différence entre le prix de cession et le prix de revient (prix d’achat augmenté des frais et des travaux), sans tenir compte des amortissements pratiqués. Après abattements par année de détention du bien, la plus-value supporte l’impôt au taux de 19% (exonération après 22 ans) et des prélèvements sociaux au taux de 15,5% (exonération après 30 ans).

Investir dans des murs de boutique avec Homunity, Plateforme de Crowdfunding spécialisée dans l’immobilier locatif

Déjà présent sur le logement, Homunity élargit aux murs commerciaux son offre d’investissement en immobilier locatif destinée aux particuliers. Avec la même recherche de sécurité et de performance, il leur donne ainsi accès à un placement jusque-là réservé aux grands investisseurs.

Un premier local commercial aux portes de Paris

C’est dans la proche banlieue cotée d’Enghien-les-Bains (95), sur la rue principale menant à la place Foch, qu’Homunity a sélectionné ses premiers murs de boutique. Ils sont loués depuis 12 ans, le locataire y exerçant une activité de vente de prêt-à-porter haut de gamme.

Bon état. L’espace de vente, de 28 m², dispose de 11 mètres de linéaire de façade. Il est complété par une cave de 17m². Le bien se trouve dans un immeuble de 5 étages en bon état, sans aucuns travaux à prévoir (les cages d’escalier actuellement en cours de réfection sont à la charge de l’ancien propriétaire).

Bon rendement. Ce bien est proposé aux investisseurs sous forme de 70 parts d’un montant de 5 371 euros chacune. La collecte est ouverte. Une fois les charges déduites (estimées à moins de 1 500 euros par an), le loyer annuel de 27 600 euros produit un rendement net avant impôt de 7%, soit 376 euros par an et par part.

Investir avec Homunity : simplicité et sécurité

Quand un investisseur souhaite se positionner sur un bien proposé par Homunity, il lui suffit s’inscrire et d’indiquer le montant qu’il est disposé à investir. L’achat du bien ne se fera que lorsque l’intégralité du montant sera souscrite.

Entrée au capital d’une société commerciale. Une fois le projet entièrement financé, Homunity crée la société (une SAS) qui va acheter le bien et dont les investisseurs seront les associés. Toute la gestion de la société et de la location est assumée par Homunity. Une fois par an, après l’approbation des comptes, chaque associé perçoit sa part de dividendes, qui seront imposés avec ses autres revenus après un abattement de 40%.

Maitrise du risque. Comme dans tout placement, une rémunération attractive comprend une part de risque. Mais dans le secteur de l’immobilier, elle est très maitrisée. Si la valeur d’un immeuble évolue avec le temps, à la hausse ou à la baisse, elle ne peut jamais devenir nulle et l’investisseur n’a pas à craindre de perdre toute sa mise de fonds. Il peut aussi espérer faire une plus-value. A Enghien-les-Bains, par exemple, les perspectives d’aménagement et de développement du Grand Paris laissent espérer une valorisation dans le temps des biens immobiliers.

www.homunity.fr

20 novembre 2015

Réforme du prêt à taux zéro dans l'ancien: de la poudre aux yeux - Par François Gagnon, Président ERA France et ERA Europe

Promue par les pouvoirs publics, on n’attend rien de moins de cette réforme du prêt à taux zéro que la création de 50 000 emplois dans les entreprises tous corps d'État, notamment les plus petites d'entre elles, que les dernières années ont lourdement éprouvées.

On entend que ce booster va faire décoller le marché de la revente. Je ne partage pas cet enthousiasme, pour deux raisons. D'abord, le potentiel de logements concernés par l'acquisition-amélioration n'est absolument pas celui qu'on croit et en second lieu ce principe connu depuis des lustres, convient à une cible très restreinte d'accédants.

Le portefeuille de biens d'abord: où sont ces logements tellement dégradés qu'ils nécessitent 25% de travaux ? D'ailleurs, le marketing gouvernemental se garde d'expliquer que les 25% s'appliquent à l'opération globale, ce qui veut dire plus simplement que l'enveloppe de travaux doit représenter le tiers du prix du bien lui-même... On mesure qu'il s'agit d'appartements ou de maisons inhabitables en l'état, exigeant une réhabilitation lourde. Certes, ce patrimoine délaissé existe dans nos communes rurales, où le prêt à taux zéro assorti de travaux est opportun. Au cœur de nos villes moyennes et de nos grandes villes, et il faut s'en féliciter, ces logements sont rares. L'éradication de l'habitat insalubre, notamment grâce à des opérations programmées d'amélioration de l'habitat, a depuis longtemps réduit à rien ce patrimoine pathologique. Or, on nous le présente comme un potentiel extraordinaire!

Ensuite, l'une des vertus de la primoaccession dans le logement existant tient à la possibilité d'échelonner et de différer les dépenses de travaux. Rien de tout cela avec les opérations d'accession-amélioration: dès l'établissement du plan de financement initial, il faut prendre en compte les travaux, ce qui revient à un achat classique en termes de coût final. Le seul avantage tient à la relative modération des droits de mutation à titre onéreux, puisque les travaux n'entreront pas dans l'assiette du calcul... La belle affaire lorsque la quasi-totalité des conseils départementaux ont profité que le législateur leur a offert en 2014 d'augmenter leur part.

En somme, l'ouverture du PTZ dans l'ancien et l'élargissement dans le neuf présenté à grand renfort de communication par le gouvernement risque de coûter beaucoup moins que le milliard qu'on nous jette en pâture. Et les effets escomptés en nombre d'opérations et de relance du bâtiment pourraient bien décevoir au plus haut point ceux qui se sont un peu vite réjouis... Le gouvernement, s'il en a conscience, a choisi la poudre aux yeux plutôt que l'efficacité. La réalité le rattrapera malheureusement.

19 novembre 2015

Pierre-Etoile et la ville de Noisy-le-Grand lauréats du « Prix spécial du Jury » pour l’opération « Révélation »

Prix des municipalités et des copropriétés

Pierre-Etoile et la ville de Noisy-le-Grand lauréats du « Prix spécial du Jury » pour l’opération « Révélation », 62 logements vendus à des prix inférieurs de 15 à 20 % à ceux du marché

Le « Prix des Municipalités et des Copropriétés* » a pour objectif de distinguer les opérations remarquables menées dans les copropriétés, en termes de gestion et / ou de valorisation des immeubles. Il est ouvert à toutes les communes franciliennes et aux Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) de plus de 10 000 habitants.

Pierre-Etoile et Noisy-le-Grand lauréats du « Prix spécial du Jury »

Le « Prix spécial du jury » valorise cette année le partenariat entre la ville de Noisy-le-Grand (93) et le promoteur immobilier Pierre Etoile, récompensés dans le cadre du renouvellement citoyen du quartier de la Butte Verte.

L’opération représente 104 appartements labellisés Haute Performance Energétique (62 en accession à la propriété, 42 logements sociaux), des commerces, une crèche et une salle polyvalente en pied d’immeuble. Le programme a pu voir le jour grâce à une véritable synergie entre la municipalité et le promoteur, via le dispositif « Pass-foncier ».

Cette concertation a permis de soutenir la primo- accession pour des Noiséens qui pensaient ne jamais devenir propriétaires. Avec des prix de vente de 15 à 20% inférieurs à ceux du marché, additionnés à une subvention municipale de 4 000 à 5 000 € par appartement, et à un taux de TVA réduit à 5,5%**, 47 ménages éligibles aux conditions du Pass-foncier ont pu ainsi acquérir leur premier logement.

Ville, promoteur, banque, à chacun son rôle
Ce montage a été rendu possible grâce à l’investissement des acteurs impliqués :
- Les vendeurs du terrain - Groupe 3F et la ville de Noisy-le-Grand - qui ont fait un effort sur le prix de cession du foncier.
- La ville qui a assuré le versement d’une subvention de 4 000 à 5 000 euros pour les ménages répondant aux conditions d’octroi du prêt Pass-Foncier
- Le promoteur Pierre-Etoile qui a commercialisé des logements à un niveau inférieur de 15 à 20% au prix du marché avec une opération éligible à la TVA à 5.5% et au prêt Pass-Foncier
- La banque - le Crédit Foncier - qui, en amont, a examiné les dossiers de financement et le montage des prêts Pass-Foncier auprès des collecteurs 1% logement ;

* Organisé, pour la première fois, par le Salon de la Copropriété, en partenariat avec le Forum pour la Gestion des Villes et des Collectivités Territoriales
** La résidence « Révélation » a été commercialisée en 2010 au prix moyen de 3 290 € TTC/m², parking en sous-sol compris (TVA réduite à 5,5%) et livrée en 2013.

PITCH PROMOTION signe un nouveau bail avec Carrefour Market

Suite au rachat de la galerie commerciale « Reflets Compans » en 2014, Pitch Promotion continue les travaux de restructuration du centre, dont l’ouverture définitive est prévue à l’automne 2016.

Lundi 9 novembre, le groupe de Christian TERRASSOUX a signé un nouveau bail avec Carrefour Market, enseigne historique du centre Reflets Compans. L’actuel magasin (toujours situé au niveau -1 de la galerie) occupe actuellement une surface totale de 3000 m2. Après les travaux, preuve de la confiance qu’elle place dans le renouveau du Centre Commercial, celle-ci occupera une surface totale de 4 500 m2, dont 3000 m2 de surface de vente. L’enseigne a fait le choix de rester ouverte pendant la totalité des travaux.

Après l’arrivée de Columbus Café, et le réengagement de Mc Donald’s dans le projet de PITCH PROMOTION, la signature de Carrefour Market aura à coup sûr un effet d’entraînement pour la finalisation des discussions actuellement en cours avec des enseignes prestigieuses qui viendront compléter l’offre commerciale du Centre Commercial « Reflets Compans ».

PITCH PROMOTION et la ville de Toulouse partage l’objectif de relancer l’attractivité du Centre Commercial du quartier de Compans Cafarelli, afin de dynamiser le commerce en centre-ville.

Situé au cœur de la ville, en connexion directe avec la station de métro Compans Cafarelli , ce Centre Commercial bénéficie d’un exceptionnel flux de passages avec la proximité du centre des Congrès, des universités, de l’école de commerce, de la cité administrative, et du Palais des Sports.

Le challenge, un outil de motivation très utile chez CAPIFRANCE

Pour booster les résultats de l'entreprise, il n'existe pas de meilleur moyen que d'inciter les équipes à se dépasser. Voilà pourquoi chez CAPIFRANCE on mise avant tout sur les challenges...

Fixer des objectifs et motiver les équipes, animer et fédérer les conseillers, récompenser les efforts des uns, sans stigmatiser les passages à vide des autres... Les opérations commerciales sont incontournables au sein du réseau CAPIFRANCE quand il s'agit d'animer les équipes, mais elles demeurent une affaire de spécialistes « Entre l'organisation d'événements adaptés aux besoins spécifiques des conseillers, la sélection de dotations attractives et la gestion du facteur humain, l'exercice relève parfois du travail d'équilibriste. Mais finalement c'est aussi pour nous un challenge » reconnaît Philippe Buyens, directeur général de CAPIFRANCE.

Toutefois, les chiffres publiés par Omyagué en attestent, 85,8 % des dirigeants interrogés déclarent observer une hausse significative du chiffre d'affaires à l'occasion de challenges. C'est le cas notamment pour les opérations 30 jours chez CAPIFRANCE. « Ces deux opérations commerciales permettent très clairement de développer les ventes et d'accélérer les résultats sur un segment de clients vendeurs. Elles permettent de frapper fort sur un temps restreint. Voilà pourquoi nous les renouvelons depuis trois ans» remarque Philippe Buyens.

Cependant la récurrence des challenges peut entraîner la lassitude des participants. Il est donc nécessaire de les surprendre et de faire du challenge un véritable événement. Comment ? En soignant le lancement, la dotation, la façon de mobiliser les équipes, la thématique, les supports de communication, ou encore en réfléchissant sur la durée. « En générale les opérations commerciales durent un mois mais si cela se justifie une action peut être menée sur six mois à un an. C'est le cas notamment des challenges établis sur l'évolution de chiffre d'affaires et le nombre de signature de mandats exclusifs. Là il s'agit de récompenser les meilleurs conseiller de l'année !» explique Philippe Buyens.

En revanche, il existe une constante : la mécanique de la motivation. « Le challenge tel que le conçoit CAPIFRANCE est construit sur la mécanique de la reconnaissance et du mérite », explique Philippe Buyens. Il convient donc de « fixer des objectifs clairs et, lorsque ces derniers sont atteints, il faut non seulement récompenser le lauréat, mais aussi le faire savoir aux autres... C'est d'ailleurs pour cela que nous remettons la plupart des prix lors de la convention de fin d'année.» conclut le directeur général.

Un challenge récompense, en moyenne, 30% de ses participants. Le risque est donc grand de démotiver les 70% restant. Pour éviter cela, CAPIFRANCE s'attache à mobiliser un maximum de conseiller en multipliant les challenges.

18 novembre 2015

A Viroflay (78), Sully Promotion lance le chantier de « Grand Angle »

Raymond Le Roy Liberge, Président de Sully Promotion, a posé la première pierre de la résidence Grand Angle en présence d’Olivier Lebrun, le maire de Viroflay et d’Eric Le Coz, Directeur du bailleur social Versailles Habitat. Cet immeuble de 4 étages, dont la livraison est prévue fin 2016, comprend 57 logements, du 2 au 4 pièces, dont 17 en locatif social.

Une réalisation majeure de la transformation du centre-ville
Située avenue du Maréchal Leclerc, Grand Angle est une réalisation majeure s’inscrivant dans la rénovation urbaine du centre-ville voulue par la mairie, avec notamment la modernisation du marché et la création de la médiathèque. Elle a pu voir le jour grâce à une véritable synergie entre la municipalité, le promoteur et l’Etablissement Public des Yvelines. La mixité sociale a été prise en compte puisque 17 logements vendus à Versailles Habitat sont destinés à la location sociale.

Une architecture contemporaine et des acquéreurs séduits
La résidence développe des lignes contemporaines mariant le minéral, la brique, l’acier et le bois qui habille le dernier étage en attique. Elle répond aux normes Bâtiment Basse Consommation (BBC). Les appartements disposent de beaux volumes, de larges ouvertures et de prestations de qualité. Ils se prolongent pour la plupart par des terrasses, balcons ou jardins privatifs. Tous disposent d’une place de parking en sous-sol et d’une cave.

Les atouts de Grand Angle ont su séduire les acquéreurs. La commercialisation est un succès puisque sur l’ensemble des lots, proposés au prix moyen de 6 500 €/m², seuls 3 sont encore disponibles à la vente.

Viroflay, un espace de vie naturel et historique aux portes de Paris
A moins de 10 kilomètres de Paris, Viroflay fait partie de la communauté d’agglomération de Versailles Grand Parc. Bordée par les forêts de Fausses-Repose et de Meudon, elle dispose d’un patrimoine historique prestigieux. A cet environnement naturel et architectural s’ajoutent des commodités appréciables. Trois gares (RER et SNCF) permettent aux habitants de rejoindre la capitale en quelques minutes. Des équipements culturels et sportifs, des établissements scolaires secondaires et supérieurs renommés viennent compléter ce tableau.

Fiche technique « Grand Angle » :
Réalisation : Sully Promotion
Architecte : Synthèse Architecture - Stephane Wurtz
Adresse : Avenue du Général Leclerc - Angle rue de la Côte et avenue Robert Hardoin - 78220 Viroflay
Descriptif : 57 logements du 2 au 4 pièces
Parking : 100 places en sous-sol
Prix moyen 6 500 €/m²
Livraison : Fin 2016

17 novembre 2015

ERA ouvre une nouvelle agence à Vidauban dans le Var.

ERA est l'un des plus importants réseaux de franchise d'agences immobilières dans le monde. Présent dans près de 35 pays, il emploie plus de 32 000 collaborateurs dans plus de 2 300 agences. En Europe, le réseau est présent dans 14 pays avec 1 100 agences. Bénéficiant de l'image de professionnels exigeants que le réseau a su imposer, ERA compte aujourd’hui plus de 380 agences ouvertes sur l’ensemble du territoire et poursuit, mois par mois, son développement.

Sur cette lancée, Florence Malgras, 50 ans et 2 enfants, vient d’ouvrir une nouvelle agence du réseau ERA Immobilier à Vidauban dans le Var.

« J’avais envie de développer une force de vente dans mon agence et pour cela rien de tel qu’une franchise. C’est un véritable atout que d’être suivie de cette façon. ERA m’accompagne pour recruter et m’aide également à former mes commerciaux. Mon fils Guillaume, qui a 23 ans, fait des études pour être avocat. Depuis le lancement de l’agence ERA, il consacre du temps au développement, et heureusement car il y a beaucoup de travail.

Plus jeune, je pilotais des avions pendant mes loisirs, aujourd’hui je n’ai plus le temps car mon métier est très prenant. Mais j’aime ce rythme, il n’y a jamais de routine.

Je travaille dans l’immobilier depuis 17 ans. J’avais créé une agence en 2001 qui a très bien marché pendant 10 ans. La notoriété de l’agence était telle, que je me suis laissée submerger par le travail. ERA m’a rapidement séduite car ils proposent un suivi et des outils qui facilitent la gestion. Ils sont très professionnels, sympathiques et bénéficient d’un véritable réseau national et international».

Située au cœur de Vidauban, ERA Golf Agence bénéficie d’un emplacement de première qualité. L’agence propose, outre des prestations d'achat-vente, toute une panoplie de services concrets et originaux qui font le succès de la marque : multi-expertise, plan d’actions marketing, etc … toujours au service de ses clients pour faire aboutir leurs projets.

ERA Golf Agence 
14 avenue du Président Wilson 83550 Vidauban
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Profil des emprunteurs : tensions à l'extrême

Il est grand temps de venir en aide aux primo-accédants, qui sont à la limite de leur taux d’effort comme le montre les chiffres. La rentrée a été décevante chez les investisseurs.

Primo-accédants au taquet. Emprunter 182 000 euros sur 20 ans coûte environ 1 000 euros par mois. C’est une mensualité déjà élevée pour un jeune ménage, qui consacre près de 5 années de revenus à son acquisition. Pour beaucoup, le neuf est devenu difficilement accessible et ils sont 82,6 % à acheter dans l’ancien.

Accédants repliés sur l’ancien. Ceux qui vendent pour racheter un autre logement sont encore plus nombreux (95%) à acheter dans l’ancien. Probablement en raison d’une offre insuffisante ou inadaptée dans le neuf. Les promoteurs ont, en effet, tendance à favoriser les petites surfaces, pour contenir les prix et répondre au budget des investisseurs en Pinel.

Investisseurs locatifs découragés ? Leur retour en force dans le neuf, au premier semestre, avait été mis sur le compte de l’attractivité de la réduction d’impôt Pinel. Le début du second semestre s’avère plus calme. Les investisseurs se montrent plus discret dans le neuf, et toujours moins nombreux dans l’ancien. Un manque de motivation, peut-être.

16 novembre 2015

HERACLES acquiert un immeuble de bureaux d’une surface de 3 230 m²

Après l’acquisition de 5 673 m² de commerces...

Poursuivant sa stratégie d’investissement dans la ZAC du Port Marianne à Montpellier, HERACLES Investissement acquiert un immeuble neuf de bureaux de 3 230 m² de surface utiles dans l’ensemble La Mantilla.

Entre la réservation et la signature de l’acte définitif, déjà plus de 1400 m² de surface utiles ont été loués :
Hays Sud Ouest (cabinet de recrutement), Seclab France (société de solutions de cyber-sécurité), et Compugroup Médical Solutions (constructeur de logiciels pour les professionnels de la santé), ont respectivement pris à bail
226 m², 434 m², et 763 m² de surface utiles dans le bâtiment.

La Mantilla, conçu par l’architecte Jacques Ferrier, est un ensemble de 7 bâtiments répartis sur 32 000 m² de surface plancher, aujourd’hui détenu à hauteur de 8 900 m² par HERACLES.

Le savoir-faire de la foncière patrimoniale dans le choix des entreprises et des enseignes se veut être à la hauteur des biens qu’elle sélectionne, gardant pour objectif de valoriser le quartier.
Dans la commercialisation, les notaires des parties étaient Maître Caulier, Notaire à Baillargues, pour le vendeur, et Maître Guibert, Notaire associé à Paris pour HERACLES.

12 novembre 2015

1ère édition des Trophées FNAIM 2015 - Victoires des professionnels de l'immobilier

À l’occasion de son Congrès 2015, qui se tiendra les 14 et 15 décembre prochains au Palais des Congrès de Paris, la Fédération Nationale de l’Immobilier remettra ses premiers Trophées de l’Immobilier.

Valoriser les professionnels de l’immobilier, leur rôle et leurs actions ; mettre en lumière les démarches innovantes et autres initiatives originales menées en faveur du logement, ou pour améliorer l’image ou l’exercice de leurs métiers… tels sont les objectifs de ces nouveaux Trophées créés par la FNAIM.

Pour participer, il faut être un acteur de l’immobilier détenteur d’une carte professionnelle relevant de la loi Hoguet, adhérent ou non de la Fédération.

Organisés en partenariat avec Le Journal de l’Agence, les Trophées FNAIM 2015 récompenseront quatre lauréats dans les catégories suivantes :
- Trophée FNAIM VIP 2015 Transaction
- Trophée FNAIM VIP 2015 Location/Gestion
- Trophée FNAIM VIP 2015 Copropriété
- Trophée FNAIM VIP 2015 « Agir pour le logement »

Le comité de sélection, composé de membres experts de la profession, examinera les dossiers de candidature selon les 4 critères suivants :
- la capacité à partager et transmettre la passion du métier ;
- le caractère innovant de l’action ou organisation proposée ;
- l’aspect novateur et original de l’initiative ;
- l’exemplarité du parcours ou de l’action qui concourra dans la catégorie « Agir pour le logement »

Les lauréats des Trophées verront leur action ou démarche médiatisée sur divers supports de communication, notamment ceux de la FNAIM, et se verront offrir une page de publicité dans la presse locale.

De nombreux professionnels de l’immobilier, hommes et femmes, ont du talent : il faut le dire, le faire savoir, les faire connaître ! C’est tout l’enjeu de ces Trophées.

Date limite de retour des candidatures : 30 novembre 2015

En pratique
Dossier de candidature téléchargeable sur www.fnaim.fr
Pour toute question et dépôt de dossier : vip@fnaim.fr
Les dossiers peuvent également être renvoyés à : FNAIM/TROPHÉES FNAIM - 129, rue du Faubourg Saint-Honoré – 75008 PARIS

Les propriétaires descendent dans la rue le 17 novembre

Pour la première fois, les propriétaires immobiliers privés de l’ensemble de la France se mobilisent en manifestant le 17 novembre à Paris (à 13H30 Esplanade des Invalides) pour clamer leur exaspération. Ils souhaitent dire STOP à la folie réglementaire et à la pression fiscale insupportable.

Trop de normes, trop d’impôts !

Taxes sur les plus-values immobilières, encadrement des loyers, impôts locaux, bail type, diagnostics…

Cette conception de la politique du logement basée sur la contrainte, l’excès de normes, de règles et de lois doit être revue ! Les propriétaires vont le clamer dans la rue ; restaurons la confiance par la liberté ! C’est de la liberté retrouvée que renaîtra le dynamisme qui manque à l’immobilier.

10 novembre 2015

Analyse du marché immobilier d'entreprise

A quelques mois de la fin de l'année 2015, David Messica, Responsable filière commerce et entreprise du réseau immobilier CAPIFRANCE nous livre ses prévisions et analyses du secteur.

Comment s'annonce 2015 sur le marché de l'investissement en l'immobilier d'entreprise et commercial ?
Avec près de 20 milliards d'euros investis, l'année 2015 devrait s'inscrire dans la continuité de 2014 qui a été une très bonne année en termes de volume d'investissements puisqu'environ 22,5 milliards d'euros ont été engagés. 2015 devrait donc renouer avec les niveaux d'engagement constatés avant la crise financière mondiale. Même si l'écart demeure important par rapport aux années record 2006 et 2007 qui avaient chacune atteint ou dépassé 25 Md€.

Comment expliquer cette augmentation des investissements ?
Plusieurs facteurs peuvent expliquer le regain positif qui concerne les investissements immobiliers cette année. Il s'agit notamment de la politique de relance monétaire adoptée par la BCE, qui devrait conduire à une plus grande disponibilité du crédit immobilier, et à maintenir des taux bas. Cela peut également s'expliquer par la croissance du PIB qui devrait se poursuivre en 2015. Or, cette croissance économique stimule forcément les investisseurs.

Les investisseurs étrangers contribuent-ils à dynamiser le marché français ?
On note effectivement le retour des gros investisseurs étrangers sur le marché européen. Un phénomène certainement lié à l'incertitude des marchés émergeants ainsi qu'à l'afflux de capitaux. A partir du moment où il y a des fonds souverains et que l'environnement économique paraît peu fiable, les investisseurs se détournent. Et ils reviennent sur des marchés moins rémunérateurs mais moins risqués et notamment la France.

Malgré cette embellie, vous parlez de marché à deux vitesses. Pour quelle raison ?
Contrairement aux investissements, le marché locatif est beaucoup moins favorable.
Concernant les locaux d'activités, la demande est relativement faible. Les entreprises sont en effet davantage propriétaires occupant que locataire, le site étant considéré comme faisant partie intégrante de l'outil de production. Or, les zones géographiques parfois excentrées et le bâti souvent précaire peuvent clairement rebuter les investisseurs.
Concernant les locaux commerciaux, le contexte économique étant toujours morose, les entreprises locataires peinent à réaliser des bénéfices et deviennent plus difficile lors des renégociations de loyer. Elles demandent même parfois de gros efforts aux bailleurs.
Quant aux bureaux, les entreprises en croissance sont de plus en plus éco-responsables donc recherchent des bâtiments répondants aux dernières normes. D'autres nouvelles tendances comme le télétravail, pèsent sur le marché et le volume d'offres, dont la durée de vacance supérieur à 1 an est importante.
Il faut enfin savoir que maintenir un loyer facial artificiellement élevé en accordant des franchises de loyer et autres mesures d'accompagnement est malheureusement devenu pratique courante.

Quels sont selon vous les autres freins du marché en cette fin d'année ?
Compte tenu des observations précédentes, la conséquence sur le marché est le renforcement drastique des critères d'accès au financement. Ces critères concernent notamment l'apport demandé, l'analyse du risque de l'investissement : rendement immédiat, qualité du locataire, zone géographique en déclin ou pas, vétusté des bâtiments, etc... Tout ceci entraîne une véritable pression sur les locaux moins bien notés et donc sur les vendeurs qui les possèdent. S'offre à eux le choix de les rendre plus attractifs (effort de prix) ou de les mettre aux normes. Finalement ce système permettra dans les années à venir de renouveler le parc immobilier. En attendant, chacun doit tenir compte de ces évolutions.

Réforme du prêt à taux zéro : Un autre regard sur le logement existant

Un point de vue de Jean-François Buet, Président de la FNAIM

Le Gouvernement, par la voix de la ministre du Logement et de l'Egalité des territoires et du ministre du Budget, vient d'annoncer une réforme de fond du prêt à taux zéro. L'assouplissement des conditions d'accès pour les primo-accédants dans le neuf était souhaitable : après les efforts des promoteurs pour maîtriser les prix de sortie, le coût du foncier et l'impact des normes pèsent encore sur la solvabilité des ménages, et il fallait accentuer l'aide publique en leur faveur. Pour les logements existants, l'extension prévue aux achats sous condition de travaux sur tout le territoire témoigne d'une évolution heureuse du regard porté par les pouvoirs publics sur le marché de la revente. La FNAIM l'appelait de ses vœux depuis longtemps.

La mesure présente plusieurs avantages majeurs. Elle répond d'abord à un objectif d'aménagement du territoire et de revitalisation urbaine. En effet, les communes rurales disposent d'un patrimoine trop souvent délaissé, maisons et appartements, prisé par les ménages qui reviennent vers les zones non tendues, les néo-ruraux. Au cœur des villes, on identifie aussi des logements collectifs nécessitant une remise aux normes pour qu'ils présentent des prestations techniques satisfaisantes et un confort adapté à la demande. Cette ouverture à l'accession avec travaux est aussi une disposition socialement bienvenue : le parc existant est sans conteste la cible la plus naturelle des primo-accédants, avec des prix plus adaptés que ceux des logements neufs. Qui plus est, le risque que l'aide publique déforme les prix et favorise leur inflation est nul lorsque la liquidité des biens dépend de travaux importants, qui seront packagés dans l'opération.

Enfin, il était temps que le gouvernement réalise que la plus large part du chiffre d'affaires des entreprises en bâtiment repose sur l'entretien, la rénovation et la réhabilitation : la réforme proposée au Parlement par le gouvernement conduira à la préservation et à la sauvegarde de dizaines de milliers d'emplois dans la filière amont. Elle soutiendra aussi la partie aval et les activités de service, dans la transaction et la gestion.

En revanche, les efforts louables de l'exécutif pour relancer le logement semblent incohérents avec une mesure récente très préjudiciable au marché : la hausse des droits de mutation à titre onéreux, permise aux conseils départementaux par la loi en 2014. La quasi-totalité des collectivités concernées ont profité de cette faculté, portant à près de 8% les frais attachés à une acquisition de logement existant. Il convient que l'Etat et les collectivités passent d'urgence un contrat de modération pour que la nouvelle aide ne se trouve pas neutralisée et qu'elle prenne sa pleine puissance.

PTZ dans l'ancien : un tournant idéologique

L'annonce faite le 29 octobre dernier par le Président de la République à Nancy vient d'être confirmée par les ministres du Logement et du Budget : le prêt à taux zéro, levier majeur de la primo-accession à la propriété depuis 1995, va être considérablement boosté. Deux modifications majeures sont introduites : l'élargissement sur tout le territoire du PTZ à l'achat de logements anciens, avec au moins 25% de travaux dans le montant total de l'opération, et l'assouplissement des conditions d'obtention de l'aide pour l'acquisition de logements neufs.

La seconde amélioration est bienvenue : une quotité majorée à 40% du montant total de l'opération, un différé de remboursement plus long, une hausse des plafonds de revenus et un rallongement de la durée du contrat sont autant de mesures salutaires. Les prêteurs, sous l'effet du renforcement des règles prudentielles, posent aujourd'hui un regard exigeant sur les dossiers. Le nouveau PTZ va donner aux ménages primo-accédants des atouts en vue de l'obtention des prêts complémentaires pour acheter des logements neufs.

C'est pourtant le volet de la réforme concernant le logement existant avec travaux qui mérite le satisfecit le plus marqué. Il témoigne d'une inflexion politique majeure. Alors que le logement neuf monopolisait l'attention publique, pour créer des emplois dans le bâtiment, le gouvernement réalise que le patrimoine existant participe à l'activité de rénovation et de réhabilitation, à l'origine de plus de la moitié du chiffre d'affaires des entreprises tous corps d'Etat. En outre, l'ancien assorti de travaux correspond aux contraintes de solvabilité des ménages primo-accédants, sans compromettre leur capacité de consommation, en particulier pour l'équipement du logement.

Par ailleurs, l'obligation de 25% de travaux dans le montant total d'une opération, soit un tiers du prix du logement lui-même, préserve d'un effet pervers : le risque d'une inflation artificielle des valeurs.

Cafpi se réjouit que ses préconisations aient utilement éclairé les pouvoirs publics sur les évolutions du prêt à taux zéro. Le résultat à attendre de cette réforme est une dynamisation du marché de l'ancien et un soutien à l'emploi dans la filière du bâtiment et de l'immobilier, gravement éprouvé par les circonstances économiques depuis plusieurs années.

Les promoteurs immobiliers ne sont pas devins

En début d’année, HEXAGONe, plateforme spécialisée dans le financement des programmes de construction (crowdbuilding), a soutenu le programme d’Immobilière Orphalèse, promoteur, à Antony (92). Le succès de l’opération, une levée de fonds d’un million d’euros, a incité les deux entreprises à envisager de nouvelles collaborations.

C’est donc naturellement qu’Immobilière Orphalèse s’est tournée vers HEXAGONe pour trouver le financement nécessaire (275 000 €) à l’achat du terrain de son prochain programme à Vitry-sur-Seine (94), un ensemble immobilier de 4 étages comprenant 26 appartements et 32 emplacements de stationnement.

Le promoteur a tout naturellement déposé une demande de permis de construire. Celui-ci était conforme aux règles d’urbanisme (PLU) en vigueur. Plus de 11 mois après le dépôt du dossier de demande, et de plus de 2 mois après la délivrance du permis, la ville a modifié ces règles. C’est alors que le programme a été attaqué. Un recours sur le permis de construire a en effet été déposé. On reproche au promoteur de ne pas avoir appliqué le PLU postérieur à sa délivrance de permis. En un mot, on accuse le promoteur de ne pas avoir prédit que la ville allait changer la donne.

A cause de ce recours, qui n’a a priori aucune chance d’aboutir, le chantier de ce programme n’est pas commencé, alors qu’il devrait être terminé. Le projet avait pourtant rencontré un succès commercial validant son réalisme et sa pertinence économique. Cette vingtaine de logements aurait pourtant permis la création d’une petite quarantaine d’emplois et de loger une vingtaine de familles.

Chez HEXAGONe, nous avons donc fait le choix de soutenir ce projet à Vitry sur Seine, en le proposant sur notre plateforme www.hexagon-e.com à partir du 29 octobre. Conformément à notre politique de sélection de programmes, nous avons analysé les risques. La visibilité nous a paru correctement maîtrisée, le recours n’ayant que peu de chance d’aboutir. Les investisseurs se voient donc proposer de participer à ce projet avec un montant limité à 1 000 € par investisseur et une rémunération de 12% par an.

Cet exemple concret montre que le crowdbuilding est capable d’apporter des solutions innovantes, là où les modes de financement traditionnels ne peuvent intervenir, quand ils exigent la purge de tous les recours.

Renforcement du Prêt à taux Zéro : La FNAIM, CAFPI, Open Partners, Les Provinces réagissent.

Jean-François Buet, président de la FNAIM, satisfait de la nouvelle mouture du Prêt à taux zéro (PTZ)...

Pour Jean-François Buet, président de la FNAIM, les mesures de renforcement du Prêt à taux zéro présentées par Sylvia Pinel, ministre du Logement, de l’Egalité des territoires et de la Ruralité, et Christian Eckert, secrétaire d’Etat chargé du budget « montrent clairement que le gouvernement a entendu les professionnels, nous ne pouvons que nous en réjouir. »

« Tout d'abord, l'augmentation des plafonds de la somme empruntée de 8.000, 10.000 ou même 15.000 euros va permettre à bon nombre d'acheteurs potentiels de se constituer un apport personnel digne de ce nom. Or on sait combien les banques sont sensibles au fait que les emprunteurs leur présentent un dossier avec apport personnel. Celui-ci rendra donc un peu plus facile le financement d’un premier logement pour les jeunes actifs dès lors qu’ils sont en CDI.

Mieux encore, l’élargissement du bénéfice du PTZ à toutes les communes pour un achat dans l’existant sous réserve de travaux est une bonne chose. Certes les logements existants étaient déjà concernés mais seulement dans des zones rurales, ce qui n’est pas forcément la destination recherchée par les jeunes primo-accédants qui cherchent plutôt dans des zones où il y a de l’activité et des emplois. »

Mettant un bémol, Jean-François Buet déplore néanmoins que le gouvernement ait entériné la possibilité pour les collectivités locales de relever les droits de mutation (dits abusivement « frais de notaire ») jusqu’à 4,5%. 94 des 101 départements du territoire en avaient profité lors de la mise en place de la mesure. « Ce sont les plus élevés d'Europe », relève-t-il. Paris a d’ailleurs annoncé qu’elle appliquerait cette augmentation au 1er janvier 2016. Il s'inquiète enfin de savoir si l'annonce de 40 % du financement du bien par le PTZ s'applique à l’immobilier existant sous conditions de travaux et non uniquement au neuf.

… Philippe Taboret, directeur général adjoint de CAFPI, également...

Philippe Taboret estime en effet que ces nouvelles dispositions vont redonner du pouvoir d’achat aux ménages les plus modestes. « C’est toute une partie de la population jusqu’alors exclue à cause de l'insuffisance des aides déjà existantes qui va pouvoir concrétiser son projet immobilier. De plus, l'élargissement du prêt à taux zéro dans l'ancien sous conditions de travaux à l'ensemble du territoire est de nature à faire revenir sur le marché, des logements qui en avaient été retirés à cause de leur vétusté ou de leur état très dégradé. Chez CAFPI, nous réclamions ces mesures depuis longtemps, nous sommes donc heureux que le gouvernement nous ait entendus. »

...tout comme Raymond Le Roy Liberge, Président du Groupe Immobilier Les Provinces et du Groupe Sully...

« Les pouvoirs publics ont enfin réalisé qu'une ère d'efficacité et de pragmatisme devait s'ouvrir, pour libérer les énergies et avancer, déclare Raymond Le Roy Liberge. Pour l'immobilier et le logement, il s'agit rien moins que de relancer la production et se placer au cœur des préoccupations des ménages. Un changement de paradigme et d'ère. Préférer désormais le progrès, l’efficacité et la fluidité, aux limites et aux codes avec leurs freins et leurs embarras. Il n'était que temps et on ne peut appeler de nos vœux que la poursuite de ce mouvement de fond. »

… mais pas Laurent Strichard, gérant d'Open Partners, pour qui la copie est à revoir

Si Laurent Strichard, d'Open Partners reconnait que le nouveau dispositif du PTZ est d'importance, il est acté dans un contexte où le taux de la BCE est lui-même proche de zéro. Il s'agit donc pour lui d'une mesure « plus politique qu'efficace. Enfin, concernant l'augmentation des plafonds, Laurent Strichard estime que « lorsque les banques ne suivent pas certains acquéreurs, c'est en général pour des raisons tenant à leur solvabilité ou à leur surendettement. La possibilité de financer 40% du montant du bien par un PTZ n'est donc pas de nature à changer réellement les choses. »

Année 2016, année de la primo-accession ?

Les mesures en faveur de la primo-accession ont été présentées aujourd’hui par Sylvia Pinel, Ministre du Logement, de l’Egalité des territoires et de la Ruralité.

Le gouvernement semble avoir compris l’urgence à faire revenir les jeunes sur le marché du logement.

Rappelons que les primo-accédants ne représentent plus que 35% des acquéreurs alors qu’en 2010, ils étaient 55%.

Ces nouvelles dispositions* vont redonner du pouvoir d’achat aux ménages les plus modestes. C’est donc toute une partie de la population jusqu’alors exclue, pour laquelle les aides déjà existantes étaient insuffisantes, qui va pouvoir concrétiser son projet immobilier.

De plus, comme l’a inlassablement réclamé Cafpi, l’élargissement du prêt à taux zéro dans l'ancien sous conditions de travaux à l'ensemble du territoire va entrer en vigueur faisant revenir sur le marché, des logements existants, pour cause de vétusté ou d’état très dégradé.

Philippe Taboret
Directeur Général Adjoint de CAFPI

*Financement à hauteur de 40% d'un logement neuf, contre 18 à 26% aujourd'hui, nouveaux plafonds de revenus, possibilité de commencer à rembourser ce prêt au bout de 5 ans, 10 ans ou 15 ans, la possibilité d'allonger la durée du prêt pour réduire le montant des mensualités de remboursement, harmonisation des conditions d'éligibilité au Prêt Accession Sociale (PAS), garanti par l'Etat, et celles de ce nouveau PTZ.

09 novembre 2015

Immobilier : le retour de la clientèle internationale

Si les étrangers reviennent investir en France, il semblerait que leurs budgets soient plus réduits qu'avant tandis que leurs exigences augmentent. Explication avec David Breuillon responsable clientèle internationale chez CAPIFRANCE.

Après deux années orientées à la baisse, le marché immobilier des non-résidents semble repartir, avec une progression moyenne de 1,5% pour 2014, selon les derniers chiffres de l'observatoire de BNP Paribas International Buyers.
Toutefois le contexte général de baisse des prix n'épargne pas le marché des acquéreurs étrangers puisque l'observatoire indique que le montant moyen des transactions a chuté de près de 10% en un an. « Nous notons effectivement que les budgets investis sont plus bas que l'an dernier. On est en autour des 220 00 euros, alors que jusqu'à présent il n'était pas rare de dépasser les 300 000 euros » remarque David Breuillon responsable clientèle internationale chez CAPIFRANCE.

Des petits montants investis
Avec des disparités selon les régions : « Nos principaux achats concernent des zones rurales situées en Bretagne, Normandie, Creuse, Corrèze, Dordogne et Languedoc-Roussillon. Moins chères, ces régions intéressent notamment les étrangers qui ont un projet de chambre d'hôtes ou de B&B dans des corps de ferme à rénover » précise l'expert en clientèle internationale. Or, sur de telles transactions il est fréquent que les étrangers investissent des petits montants, « autour de 100 000 euros car cela leur permet d'engager d'autres sommes sur travaux de rénovation » ajoute David Breuillon.

Si le marché parisien agit encore comme un aimant auprès de la clientèle avec un montant moyen par transaction de l'ordre de 582 000€, la province affiche un montant moyen plus modeste de l'ordre de 287 000€. Avec des nuances, puisque la région PACA reste la zone la plus chère après Paris, le prix moyen de la transaction étant de 642 500 € dans le Var et 468 482 € dans les Alpes Maritimes. A noter que la région Rhône-Alpes draine près de 15% des volumes de vente en troisième position après Paris et la côte d'Azur. Source BNP Paribas.

Une forte demande de la part des britanniques
Sur le podium des acheteurs étrangers, ce sont les britanniques qui arrivent en tête avec une progression de plus de 33% du volume de transactions. Selon David Breuillon responsable clientèle internationale chez CAPIFRANCE « cette forte demande des acquéreurs britanniques s'explique par véritable reprise économique au Royaume-Uni, des taux d'intérêt bas, un euro faible et une légère baisse des prix de l'immobilier ». A noter que la clientèle belge arrive en deuxième position avec un volume de transactions de près de 16% suivi de la Suisse avec 11% des transactions et des italiens 9%.

Un besoin d'accompagnement important
Le seul défaut du marché réside dans la fiscalité du marché français perçue comme trop complexe et changeante qui nécessite un accompagnement plus poussé que pour la clientèle française. « Souvent les étrangers qui souhaitent investir dans un bien immobilier sont inquiets par notre processus de vente ou d'achat, par notre fiscalité ou encore nos démarches administratives lourdes. Il est donc essentiel de les rassurer mais également de les accompagner sur tous ces points » assure David Breuillon.

En 2014, Le poids des acquéreurs étrangers dans les transactions réalisées en France était de 4,6% (8,1% à Paris).

Or, l'expert en clientèle internationale s'étonne : « nous sommes quasiment les seuls du marché à proposer un service dédié aux non-résidents et à leur offrir un accompagnement sur-mesure. Pourtant cela représente une part de marché intéressante. En outre les étrangers fonctionnent beaucoup à la recommandation. S'ils sont satisfaits de vos services, ils en parleront forcément autour d'eux. Ce n'est pas à négliger ».

Le service international chez CAPIFRANCE c'est :
- 250 ventes actées en moyenne / an
- 5 000 demandes de renseignements
- 2863 contacts uniques en 2014
- 300 visites organisées / an

Que pensent les Français de la recherche immobilière ?

92% des Français commencent leur recherche immobilière sur Internet...
Mais 62% sont insatisfaits des résultats !
Première raison : un manque de personnalisation pour 51%
Seulement 65%  des Français contactent aussi des agences immobilières...
Mais plus d'1 Français sur 2 n'aime pas le relationnel avec les agents



"JeReveduneMaison.com"leader sur le marché de la recherche personnalisée de résidence principale et secondaire en Francevoulu connaitre ce que pensaient les Français de la recherche immobilière en général. Des résultats qui montrent que de nombreux problèmes sont encore à résoudre*.

"Grâce à ce sondage, nous avons un état des lieux de la recherche immobilière aujourd'hui qui peut s'apparenter à un véritable parcours du combattant, bien loin d'être une expérience agréable pour la majorité des gensForce est de constater que les personnes en recherche active se heurtent à de nombreuses difficultés alors que leurs démarches devraient être un vrai moment de plaisir dans la réalisation du rêve d'une vie".
Stéphane Buthaud, co-fondateur de JeReveduneMaison.com

Seulement 8% des Français ne font pas de recherche sur le Web
Une chose est claire, les Français qui recherchent un bien immobilier le font d'abord sur Internet. Ils sont en effet plus de 92% à déclarer visiter des sites Web : 58% visitent entre 1 et 5 sites immobiliers24% entre 6 et 10, 4% entre 11 et 20et plus de 20 sites Internet pour 6% d'entre eux.

Classement
Lorsque vous recherchez un bien immobilier sur internet, combien de sites visitez-vous ?
Pourcentage
N°1
Entre 1 et 5
58%
N°2
Entre 6 et 10
24%
N°3
Aucun
8%
N°4
Plus de 20
6%
N°5
Entre 11 et 20
4%

"No satisfaction !"
Malheureusement, Internet ne remplit pas les objectifs des Français qui recherchent un bien immobilier.
Ils sont en effet plus de 62% à déclarer être insatisfaits de leur recherche sur le Web.

Classement
Globalement, êtes-vous satisfait de votre recherche immobilière sur internet ?
Pourcentage
N°1
Non
62%
N°2
Oui
38%


Une recherche trop impersonnelle
Dans la liste des freins à cette recherche, l'impossibilité de renseigner des critères personnels arrive en tête de liste pour 51% des personnes interrogées. En deuxième place, l'absence de propositions pertinentes pour 49%, suivi d'une présence trop lourde de la publicité pour 37%. En quatrième position, 35% des Français se plaignent de devoir surveiller un nombre trop important de sites immobiliers et enfin 16% déclarent recevoir trop d'alertes sur leur messagerie électronique.

Classement
Quels sont pour vous les freins à la recherche immobilière sur internet ?
Pourcentage
N°1
Pas la possibilité de renseigner tous mes critères
51%
N°2
Pas assez de propositions pertinentes
49%
N°3
Trop de publicité
37%
N°4
Trop de sites immobiliers à surveiller
35%
N°5
Trop d'alertes emails à lire
16%

5 alertes email en moyenne... qui ne vous correspondront pas !
La majorité des personnes (49%) s'abonne à 1 ou 5 alertes emails. Seulement 15% peuvent aller jusqu'à 10 alertes. A noter que 36% des Français ne souhaitent pas recevoir de propositions via leur messagerie électronique.

Classement
A combien d'alertes emails êtes-vous abonné(e) ?
Pourcentage
N°1
Entre 1 et 5
49%
N°2
Aucune
36%
N°3
Entre 6 et 10
15%
N°4
Plus de 10
0%

Malheureusement, ces alertes emails ne répondent absolument pas aux attentes des personnes qui recherchent un bien immobilier. Ainsi, 68% déclarent être insatisfaits de la qualité de ces emails reçus.

Classement
Etes-vous satisfait de la qualité des annonces que vous recevez par email ?
Pourcentage
N°1
Non
68%
N°2
Oui
32%

65% des Français contactent des agences immobilières
Parallèlement ou suite à leur recherche sur Internet, 65% des Français font également appel aux services de professionnels de l'immobilier. Ainsi, 46% contactent entre 1 et 5 agences immobilières, 11% entre 11 et 20 et 9% entre 6 et 10. Plus de 35% des Français se passent donc des professionnels pour trouver la maison de leur rêve.

Classement
Lorsque vous recherchez un bien immobilier, à combien d'agences téléphonez-vous ?
Pourcentage
N°1
Entre 1 et 5
46%
N°2
Aucune
35%
N°3
Entre 11 et 20
11%
N°4
Entre 6 et 10
9%
N°5
Plus de 20
0%

Entre 1 et 5 visites par mois... mais peu qualifiées !
1 personne sur 2 qui passe par des agences immobilières fait entre 1 et 5 visites par mois. 16% font entre 6 et 10 visites et 7% arrivent à effectuer plus de 20 visites en un seul mois. Il est surprenant de constater que 27% n'en font aucune.

Classement
Combien de visites effectuez-vous par mois ?
Pourcentage
N°1
Entre 1 et 5
50%
N°2
Aucune
27%
N°3
Entre 6 et 10
16%
N°4
Plus de 20
7%
N°5
Entre 11 et 20
0%

Mais pour plus de 54% des Français, ces visites ne sont pas en adéquation avec leurs attentes. 43% les considèrent peu qualifiées et 11% pas du tout ! Seulement 5% trouvent que les bien présentés sont très adaptés et 41% suffisamment pour leur plaire.

Classement
Pour vous ces visites sont en général :
Pourcentage
N°1
Peu qualifiées
43%
N°2
Assez qualifiées
41%
N°3
Pas du tout qualifiées
11%
N°4
Très qualifiées
5%


Une mauvaise relation avec les agents à cause d'un manque de transparence
La côte du relationnel avec les vendeurs et agents immobiliers est également à la baisse. En effet, 55% des personnes interrogées déclarent être insatisfaits de leurs échanges.

Classement
Êtes-vous globalement satisfait(e) du relationnel avec les vendeurs et agents immobiliers ?
Pourcentage
N°1
Non
55%
N°2
Oui
45%

Si la confiance n'est pas en jeu, la principale cause évoquée est le manque de transparence des agents immobiliers pour 60% des Français. 28% se plaignent également d'une mauvaise écoute et 12% d'une absence de disponibilité.

Classement
Quelle est la principale raison de votre insatisfaction ?
Pourcentage
N°1
Manque de transparence
60%
N°2
Manque d'écoute
28%
N°3
Manque de disponibilité
12%
N°4
Manque de confiance
0%


Les chasseurs immobilier... en voie de disparition
A la question "Avez-vous testé la recherche via un chasseur immobilier ?", 70% des Français répondent que "non". Mais fait encore plus marquant, 24% avouent ne pas savoir à quoi correspond cette activité. Seulement 7% ont déjà fait appel à un professionnel de la chasse immobilière.

Classement
Avez-vous testé la recherche via un chasseur immobilier ?
Pourcentage
N°1
Non
70%
N°2
Je ne sais pas ce que c'est
24%
N°3
Oui
7%



A propos de " JeReveduneMaison.com"Leader sur le marché de la recherche personnalisée de résidence principale et secondaire en France, "JeReveduneMaison.com" accompagne les clients français et anglophones sur leurs projets d'acquisition. De la détection du besoin à la contractualisation du projet de résidence, "JeReveduneMaison.com" se positionne côté acheteur :Tout l'immobilier sur une seule plateforme avec une base de plusieurs millions d'annonces qui représentent 95% des biens immobiliers proposés à la vente en France- le moteur de recherche le plus puissant du web immobilier : la technologie développée par "JeReveduneMaison.com" permet d'identifier instantanément les biens immobiliers les plus pertinents pour chaque utilisateur, en fonction de critères très précis (temps de trajet, type de biens, époque de construction, environnement, éléments de charme, etc.).
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*Méthodologie : questionnaire envoyé via emailing et online du 26 octobre 2015 au 5 novembre 2015, sur une base de 5.200 personnes réparties sur l'ensemble du territoire français. Profils des personnes interrogées : 50% hommes / 50% femmes. 67% habitent en maison, 33% enappartement. 69% sont propriétaires et 31% locataires. 22% des propriétaires possèdent également une résidence secondaire.