27 janvier 2017

EP libère 100 milliards de data sur l’habitat avec izigloo, le carnet intelligent d’entretien et de gestion de la maison

Avec izigloo, EP crée le carnet intelligent d’entretien et de gestion de la maison, sécurisé et gratuit, où la data contribue à l’amélioration du quotidien de millions d’habitants. Cette innovation soutenue depuis deux ans par le groupe MGEN (Mutuelle Générale de l'Éducation Nationale), devient aujourd’hui une réalité pour tous les français.

« Il existe 100 milliards de data disponibles sur l’habitat. Ces informations, éparpillées et parfois cachées, permettent de tout connaître sur son logement. Il était temps de se réapproprier ces données pour les analyser et les faire circuler pour recréer de la confiance sur le marché. En créant ce carnet intelligent, izigloo fait de la connaissance un moyen d’action, de développement et de communication pour les acteurs du marché de l’habitat », introduit Yann Person, co-fondateur d’EP.

Entreprise engagée dans l'Habitat depuis 2007, EP rassemble des passionnés qui proposent avec izigloo, de libérer, analyser et redistribuer les données pour révolutionner un marché réputé archaïque et opaque, et le rendre compréhensible par tous ses acteurs. Après deux années d’expérimentation et de développement en partenariat avec le groupe MGEN, izigloo est désormais accessible gratuitement à tous les français.

Une révolution dans la gestion de l’habitat par les Français

izigloo se présente comme une plateforme qui, grâce au carnet intelligent de la maison, rend accessible 700 à 800 données par habitat. Elle s’adresse aussi bien aux 20 millions de foyers français qu’aux professionnels tels que les agents immobiliers et les artisans. Les connaissances sont issues d'algorithmes se basant notamment sur les fournisseurs de données suivants : l’IGN, l’INSEE, les bases de données du gouvernement (Data Gouv, Impôts Gouv), et Météo France.

La situation de la maison, l’ensoleillement, le type et l’année de construction, l’épaisseur des murs, l’étiquette DPE, la connectivité ou encore le profil du voisinage et les services de proximité : des informations aussi utiles que nombreuses composent le carnet intelligent de la maison. Capable de dresser un profil énergétique, de recommander des actions personnalisées pour améliorer les performances d’un logement, izigloo propose également la mise en relation gratuite avec des professionnels recommandés par la plateforme.

Equilibrer et fluidifier les relations entre les acteurs pour dialoguer sur un pied d’égalité

EP l’affirme : un habitant informé et libre crée plus de valeur qu’une personne désinformée et captive. « En ayant accès à toutes ces données sur leur logement, les particuliers vont pouvoir avoir une connaissance précise de leur habitat, qui les mettra sur un pied d’égalité vis à vis des professionnels. Quant aux professionnels, ils vont pouvoir proposer des solutions adaptées aux attentes des clients qui seront désormais conscients de la valeur d’un bien et de leur travail », précise Pierre Leroy, co-fondateur.

Preuve de sa pertinence au sein de l’écosystème, izigloo est cité comme un exemple de service digital de ‘carnet numérique de suivi et d'entretien du logement’, à l’initiative des Ministères du Logement et de l'Environnement.

«EP ambitionne le million de membres sur izigloo à horizon 2020 pour plus de 100 millions d’euros de volume d’affaires dès 2018 », conclut Yann Person, co-fondateur d’EP.

Plus d'infos : izigloo.com

A propos d’EP (Nantes – Pays de la Loire)
Structure agile portée par la force d’une équipe pluridisciplinaire de 50 personnes, EP conçoit des services digitaux visant à améliorer le quotidien des habitants. Sacrée 1ère entreprise GreenTech d’Europe et labellisée du Pass French Tech, EP milite pour une utilisation raisonnée des datas et de la technologie, toujours au service du bien commun.

26 janvier 2017

L'immobilier en 2016 : Des signaux de reprise dans une France à plusieurs vitesses

Regain. Dans tous les segments du marché, les chiffres attestent d’un dynamisme retrouvé. Le raffermissement de 2015 s’est poursuivi l’an dernier. Avec près de 850 000 transactions, le volume des ventes est en hausse de 5,2 %. Les prix ont continué à légèrement progresser, de 1,5%. Les loyers sont restés stables (+ 0,7 %). Dans le neuf, les mises en chantier ont bondi de 11 %, les ventes en VEFA de 17,4 %, et les ventes de maisons individuelles de 18,3 %.

Aubaine. Cette bonne tenue s’explique en grande partie par les conditions de financement grandement favorables aux ménages. Les taux déjà bas ont continué de baisser en perdant encore 78 points de base sur un an. Ils se sont situés en moyenne à 1,55 %. Le pouvoir d’achat des emprunteurs s’est amélioré, au point de permettre, pour un même budget, d’acquérir 5 mètres carrés supplémentaires en moyenne. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que le moral des ménages soit en légère amélioration.

Reprise ou rattrapage ? Pour autant, assistons-nous à un vrai redémarrage ou à un simple rattrapage ? Il est permis de s’interroger, quitte à refroidir les enthousiasmes. Nous sortons en effet d’une longue période d’attentisme. Depuis deux ans, la stabilisation des prix a permis à des projets jusque-là différés de se réaliser. Mais cette phase de rattrapage semble s’achever, comme le montre le ralentissement de la progression au second semestre 2016.

Une France à multiples vitesses. Et puis surtout, la reprise n’a pas été uniforme. Elle n’a pas profité à tout le monde. La France est plus que jamais disparate, entre départements et entre métropoles régionales. Ainsi la progression moyenne de 5,2 % du nombre de ventes : elle ne reflète pas la chute de 3,6 % constatée en Lozère, pas plus que le pic de 13,3 % enregistré en Haute Corse. De même, il n’y a rien de commun entre les dix départements les plus actifs et les dix autres qui ferment la marche. Les premiers totalisent 27,6 % du volume des ventes, quand les derniers en représentent difficilement 2,2 %.
Pareil constat vaut pour les métropoles. Les prix font le grand écart entre Paris (8 665 € le mètre carré) et Limoges (1 301 € le mètre carré). Mais les évolutions moyennes sont elles-mêmes trompeuses. Ainsi quand les prix montent de plus de 3% à Nîmes, ils ne dépassent pas 2 059 € le mètre carré. Alors que s’ils chutent dans les mêmes proportions à Ajaccio, ils se situent encore à 3 040 €. Les rendements locatifs sont également contrastés, entre 7,2 % à Rouen et 4,7 % à Bordeaux.

A quand la reconnaissance du rôle économique du bailleur privé ?

Ils sont près de 4,8 millions en France, dont 28% ne sont pas imposables. C’est dire s’ils ne sont pas tous des nantis. Sans le volontarisme financier de milliers de particuliers, les besoins en logement des Français seraient encore plus mal pourvus. Il serait temps que soit reconnu le rôle économique du bailleur privé. C’est pourquoi, plus que jamais, la FNAIM réitère ses propositions :

Pour des investissements déductibles du revenu foncier. La FNAIM propose de retenir comme assiette la valeur du bien. Le régime de base serait celui où les loyers sont libres. L’amortissement serait de 1% par an, quelle que soit la façon dont il a été acquis (acquisition, héritage) et quelle que soit la date de l’acquisition.
Dans les hypothèses où le loyer est réglementé, l’amortissement serait renforcé. A hauteur de 2% par an pour les loyers intermédiaires; 3% par an pour les loyers « sociaux »; 4% par an pour les loyers « très sociaux », pendant la durée de l’engagement, sous condition d’une location effective pendant 6 à 9 ans. Si une vente survient après la période d’engagement, elle serait exonérée de l’impôt sur la plus-value dès lors que le produit de la vente serait réinvesti dans un logement à loyer maîtrisé.

Pour les collectivités locales, la FNAIM propose aussi que les logements à loyers sociaux ou très sociaux soient comptabilisés dans les quotas SRU.

Pour des travaux amortissables. Dans la même logique économique d’investissement, les travaux importants doivent aussi pouvoir être amortis.

Chez ERA Immobilier, le volume de transactions a augmenté de 18%

En 2016, la hausse des prix s’est poursuivie dans l’ancien. La valeur moyenne des transactions sur tout le territoire a augmenté de 1,5%. Dans le même temps, le volume de transactions bondissait de 18% et le nombre de mises en vente augmentait de 3,1%. Les ventes en exclusivité ont également augmenté de 14, 8%. Ces chiffres ont pu être établis à partir des 17 500 transactions réalisées par le réseau ERA Immobilier en France.

La hausse moyenne des prix cache cependant de fortes disparités. A Paris, elle atteint 2,3% alors qu’en Ile-de-France, elle est contenue à 0,7%. Tandis que le reste du territoire subit lui une progression de 1,4%.

En 2016, le prix moyen des biens vendus s’est établi à 210 045 € pour la France entière, avec un pic à 396 052 € pour la capitale. Dans la grande agglomération parisienne, il a atteint 277 106 € et en province, 178 227 €.

Illustration de la vitalité du marché parisien, le délai de vente est ramené à 82 jours, par rapport à une moyenne nationale de 91 jours, qui s’étend même à 110 jours en région.

24 janvier 2017

DIAGAMTER rejoint la Chambre des Diagnostiqueurs Immobiliers FNAIM

C'est désormais acté : le réseau de franchise DIAGAMTER rejoint la Chambre des Diagnostiqueurs Immobiliers FNAIM en ce début d'année 2017. Implanté sur toute la France, DIAGAMTER est composé de cabinets de diagnostiqueurs indépendants.

L'adhésion à cette Chambre, composante essentielle de la FNAIM, est un rapprochement naturel avec ce syndicat reconnu comme une organisation représentative sérieuse du métier par l'ensemble de ses interlocuteurs.

Les objectifs de cette intégration sont multiples :

- travailler en synergie collaborative dans la perspective de futurs chantiers en concertation avec les pouvoirs publics et d'autres acteurs incontournables (professionnels de l'immobilier et du bâtiment, notaires…),

- apporter un accompagnement supplémentaire à celui déjà conséquent de la tête de la franchise aux diagnostiqueurs du réseau DIAGAMTER via la Chambre,

- être plus forts dans toutes les négociations à venir au bénéfice de l'ensemble des adhérents de la Chambre,

- rassembler le plus largement possible cette profession dont le rôle est encore mal compris au niveau du grand public.

Rappelons en effet que les diagnostics techniques immobiliers ont été introduits par les pouvoirs publics à la fin des années 1990 pour améliorer le niveau d'information du consommateur sur la qualité du bâti, tout d'abord à la vente (amiante, plomb dans les peintures, termites, DPE, gaz, électricité, assainissements non collectifs…) puis progressivement à la location.

A travers leurs missions de santé publique, de sécurité des personnes et des biens comme de protection de l'environnement, les diagnostiqueurs sont des acteurs incontournables de la chaine immobilier-bâtiment.

Force de propositions constructives et équilibrées depuis sa création en 2007, la Chambre des Diagnostiqueurs a déjà participé activement à de nombreux chantiers (réforme du diagnostic de performance énergétique, extension des diagnostics gaz, électricité et amiante au locatif, rédaction des normes AFNOR pour les diagnostics des immeubles bâtis, diagnostic technique global…).

Elle est également membre du Plan Bâtiment Durable et du PRDA, Plan de Recherche et Développement Amiante, où elle émet des contributions bien au-delà du diagnostic immobilier, toujours avec l'objectif d'une efficacité des mesures sur le terrain.

La Chambre des Diagnostiqueurs Immobiliers FNAIM et DIAGAMTER s'associent donc dans le but de construire ensemble l'avenir de toute une profession. Ce sont ainsi plus de 200 diagnostiqueurs qui rejoignent les rangs de la FNAIM.

20 janvier 2017

Deuxième sortie positive pour Homunity à Croissy-sur-Seine (78) avec près de 25 000 € d’intérêts et un mois d’avance !

Remboursement d’un projet dans les Yvelines (78) avec près de 25 000 € d’intérêts et un mois d’avance !

Deux mois après la sortie positive d’un premier projet situé à Colombes, Homunity en sort un second à Croissy-sur-Seine dans les Yvelines (78), financé en février 2016. Le promoteur Pierre Promotion a décidé de rembourser les investisseurs avec un mois d’avance, grâce à un démarrage de chantier plus rapide que prévu. 40 lots composent l’immeuble de 3 étages, dont 12 logements sociaux et 28 appartements intermédiaires acquis intégralement par l’OGIF, un des principaux bailleurs sociaux d’Ile-de-France.

24 investisseurs remboursés

300 000 € avaient été collectés en février 2016 auprès de 24 investisseurs particuliers et professionnels, afin de financer l’acquisition du terrain et le démarrage du chantier de ce programme immobilier. Ce vendredi, les investisseurs se partageront 24 030 € d’intérêts, soit un taux d’intérêt annuel de 9% conforme aux prévisions. Le ticket moyen sur cette opération a été de 12 000 € pour un particulier et 16 000 € pour une personne morale. « Avec cette seconde sortie, nous confirmons notre engagement de proposer à nos investisseurs des projets de qualité qui respectent les engagements de départ », explique Quentin Romet.

Une solution gagnant – gagnant

Connaissant actuellement une phase de développement soutenue, le promoteur de l’opération Pierre Promotion avait l’habitude de s’associer avec des investisseurs professionnels avec qui il partageait la marge finale de l’opération. Lorsqu’il a découvert le crowdfunding immobilier, et notamment la plateforme Homunity, il a été séduit par les coûts de l’opération et sa flexibilité qui permet au promoteur de rembourser ses investisseurs avant la livraison des appartements. « Les appels de fonds du contrat de vente (VEFA) nous permettent de rembourser les investisseurs, alors que le plancher bas du 1er étage va être coulé » déclare Yves Calvez, directeur général de Pierre Promotion.

Pour un investisseur, le rendement proposé est attractif, mais c’est surtout le ratio rendement/risque qui est particulièrement intéressant puisqu’à ce jour, seuls des placements en bourse et ses fluctuations permettent de bénéficier d’une telle rentabilité. De nombreux investisseurs du projet de Croissy-sur-Seine ont déclaré vouloir se repositionner immédiatement sur un autre projet.

Homunity, une plateforme spécialisée en crowdfunding immobilier

Homunity, depuis le démarrage de son activité de financement de promoteurs immobiliers, a pour objectif de rembourser chacun des investisseurs de ses projets, conformément à l’engagement de départ. Pour ce faire, de nombreux critères ont été mis en place, afin d’exclure systématiquement les projets ou promoteurs présentant des faiblesses pouvant déboucher sur un retard ou un défaut de paiement.

« Cette politique nous pousse à ne proposer à l’investissement qu’un projet sur cinq, cela ne veut pas dire que les quatre autres sont de mauvaise qualité, simplement que le risque est trop important » précise Quentin Romet, président et co-fondateur d’Homunity.

Un des critères décisifs d’Homunity est d’analyser une entreprise dans sa globalité, et notamment les différentes activités qu’elle exerce. « Nous nous concentrons sur des entreprises qui ne font que de l'immobilier et évitons les groupes aux activités diversifiés pour des questions très pratiques : ils sont très compliqués à auditer et nécessite un suivi trop important.»explique Quentin Romet.

La clientèle fortunée possède plus de cinq résidences partout dans le monde

Les HNWI, High Net Worth Individuals, ont une fortune comprise entre 1 et 30 millions de dollars. Les UHNWI, pour Ultra High Net Worth Individual, ont, quant à eux, une fortune supérieure à 30 millions de dollars, Où résident ces riches, quelles sont leurs villes de prédilection, leurs motivations d’achat, leurs types de biens préférés ? Pour y répondre, le réseau international d’agences immobilières haut de gamme BARNES a mené une enquête sous toutes les latitudes. Pour cela, il a commandé une étude à Wealth-X, institut spécialiste des modes de consommation des particuliers les plus fortunés du monde. De ce travail en commun, il ressort un panorama complet du patrimoine immobilier des UHNWI et des HNWI.

Qui sont les UHNWI ?
Ils sont appelés ainsi : UHNWI. Ils étaient moins de 100 000 en 1995. Leur nombre actuel est de 212 615 et représentent aujourd’hui 12% des richesses de la planète. A l’horizon de 2020, ils devraient dépasser la barre des 318 000. Principalement concentrés aux Etats-Unis, où ils sont un peu plus de 91 000, ils se retrouvent aussi dans la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique (69 000). L’Asie semble un peu à la traîne, avec 51 000 personnes recensées. Mais sa progression reste la plus spectaculaire, avec un taux de croissance annuel de la richesse de 2,9% contre respectivement 2,4% et 1,9% dans les deux premières régions. Un dixième des UHNWI possède au moins cinq résidences, disséminées partout dans le monde. Si 17% des personnes ont reçu leur patrimoine en héritage, il est à noter que 19% ont fait fructifier le legs qu’ils ont reçu, alors que la majorité, 64%, sont des self-made-men qui ont créé leur propre richesse. Ceci a son importance pour les choix d’implantation de leurs résidences.

CITY INDEX WEALTH-X, BARNES ET WARBURG
Villes les plus recherchées par les HNWI et les UHNWI : and the winner is...
Les choix résultent d’un mix de critères émotionnels, financiers, pratiques, qui incluent la richesse culturelle, l’accessibilité, la densité du tissu d'entreprises, le rapport qualité-prix. A cette aune, et à partir de la note sur 100 obtenue par chacune d’entre elles, le top ten des villes gagnantes va de Londres à Washington.

Pourquoi Londres arrive en tête
Comme l’explique BARNES, la première place de la capitale du Royaume-Uni est justifiée, car elle satisfait à tous les critères d’exigence (aspects pratiques, émotionnels et financiers). Londres obtient d’excellents résultats dans plus de la moitié des sous-classements établis selon différents indicateurs que sont la richesse culturelle, les enseignes de luxe, l’éducation, la mobilité, l’investissement à risque limité, la multiplication des entreprises et la concentration d’UHNWI vivant dans la ville. Londres se classe également dans le TOP 10 du classement concernant la sécurité personnelle et écologique.

L’énorme potentiel de rattrapage de Paris, classé 5e
Après une période de chute des prix et des transactions, le marché a repris fortement depuis mi-2015. L’immobilier haut de gamme reste néanmoins plus abordable qu’à Londres ou New York. Les opportunités de programmes neufs sont restreintes au cœur de la ville, mais le projet du Grand Paris ouvre des possibilités de nouveaux développements haut de gamme à l’extérieur de la capitale. Ainsi, les années à venir devraient être témoin d’une forte reprise du marché avec une hausse prévisible des prix.

« Paris représente aujourd’hui une destination phare pour les investisseurs avec des prix encore très raisonnables. Nous prévoyons un rattrapage de Paris par rapport aux autres grandes capitales telles que Londres ou New York à un horizon de trois à cinq ans », note Thibault de Saint Vincent, Président de BARNES.

Cependant, Paris n’est pas toute la France. Au classement des destinations de villégiature pure, notons aussi Cannes, Saint-Tropez et Megève-Chamonix, qui réalisent un beau tir groupé, derrière les Hamptons, mais devant Gstaad et Aspen.

Les destinations du futur
La mondialisation et les évolutions géopolitiques rebattent les cartes. Dans ce contexte mouvant, les villes gagnantes à l’avenir seront les suivantes :
1 - Cuba
2 - Lisbonne, Portugal
3 - Berlin, Allemagne
4 - Taos, Etats-Unis
5 - Tel Aviv, Israël
6 - Le Cap, Afrique du Sud
7 - Auckland, Nouvelle-Zélande

Une tendance lourde est enclenchée
Le déversement de millions de dollars ou d’euros sur des marchés immobiliers ciblés ne va pas sans réactions locales. Les habitants se sentent floués, menacés d’être privés de l’impossibilité de vivre dans la maison de leurs aînés. Des obstacles se dressent donc sur la route des milliardaires. Ils sont essentiellement de nature fiscale. C’est le cas en Australie, pour contrer l’appétit des Chinois ; en Grande-Bretagne, pour ne pas laisser le centre de Londres aux milliardaires, et on retrouve le même réflexe de protection en Suisse.

Des difficultés conjoncturelles se sont aussi multipliées ces derniers mois : croissance ralentie, prix du pétrole bas, effet Brexit, élection imprévue de Donald Trump, offre excédentaire de programmes neufs.

Partout, la même aspiration au luxe est observée, partagée par un nombre grandissant de personnes qui accèdent au club des UHNWI. Ils assurent le succès des villes valeurs sûres et la promotion de nouveaux lieux stars.

Que recherchent les milliardaires ?
La majorité d’entre eux sont toujours en activité. La proximité avec leurs lieux d’affaires est donc déterminante. Parce que leurs entreprises sont florissantes et mondialement implantées, ils recherchent un pied-à-terre dans chaque endroit de la planète où ils sont présents.

Le deuxième critère déterminant est la facilité d'accès. Même si le numérique et les visioconférences peuvent permettre de limiter les déplacements, les facilités et la multiplicité du transport (jets, paquebots privés) permettent quant à eux de privilégier les séjours courts, qui concentrent travail et villégiature.

Un troisième critère, fréquemment placé en tête des motivations, réside dans la qualité du système éducatif local. C’est la motivation principale des Asiatiques par exemple. A l’aune de cet unique critère, les villes universitaires américaines préemptent les premières places du classement.

Puis, viennent des critères personnels, comme la proximité avec le club de foot que l’on vient de racheter, la présence voisine d’un opéra, de pistes de ski ou d’un port d’attache pour un bateau.

Passion et raison au cœur des choix
Le cœur a ses raisons… La subjectivité aboutit donc à multiplier les cas d’espèce. Néanmoins, des constantes peuvent être dégagées : à Beverly Hills, une villa prendra automatiquement de la valeur si elle hébergea en son temps un acteur ou une actrice célèbre. De même, à Paris, à superficie égale, les prix vont grimper pour l’appartement qui jouit d’une vue sur la tour Eiffel. En marge de ces tendances lourdes, émergent de nouveaux comportements. Du fait des ruptures générationnelles, à New York, le quartier de Tribeca est préféré à celui de Central Park. Tandis qu’à Paris, la rue Lepic prend sa revanche sur l'avenue Henri Martin.

Ces coups de cœur ne font pas oublier cependant la nécessité d’une saine gestion patrimoniale. Les acheteurs, conscients que la conjoncture n’est pas propice à la réalisation d’une plus-value rapide, recherchent donc un bien susceptible de procurer un retour sur investissement à moyen terme.

Les investissements sont également réalisés dans une optique de diversification patrimoniale. A ce niveau de fortune, quel que soit le prix des résidences, la part de l’immobilier dans le patrimoine est toujours restreinte. Elle représente en moyenne 8,9% de la valeur de leurs avoirs, contre 34,8% pour leur patrimoine financier, 35% pour leurs biens professionnels, et 21% pour les liquidités.


Retrouvez le rapport complet sur : http://asp.zone-secure.net/v2/index.jsp?id=2841/3683/68044&lng=fr

18 janvier 2017

Crédit immobilier : Pas de bouleversement en cette rentrée

Profitant toujours des opportunités créées par les taux historiquement bas, les prix toujours attractifs, le PTZ disponible aussi bien dans le neuf que dans l’ancien, les primo-accédants continuent de représenter la moitié des emprunteurs faisant appel à Cafpi. La hausse des taux n’a pas impacté leur pouvoir d’achat immobilier, même si l’effort qu’ils consentent pour accéder à la propriété et légèrement plus important.

Primo accédants
Chez les primo-accédants, les montants et durées des prêts stagnent par rapport au mois dernier : 196 162 € sur 234 mois, contre 197 032 € sur 235 mois en décembre. Malgré cela, leur effort s’est accru, puisque leur acquisition représente 4,46 années de revenus contre 4,14 ans le mois dernier.

Accédants
Même situation chez les accédants : ils empruntent autant et sur la même durée que le mois dernier : 193 006 € sur 187 mois contre 193 959 € sur 187 mois en décembre. Pour eux, l’effort est moindre. Il représente 4,64 années de revenus contre 4,94 avant.

16 janvier 2017

Dès sa 1ère année Fundimmo a collecté 3M€ pour financer les promoteurs

Avec 12 levées dont 2 remboursées sur la période, Fundimmo, 1ère plateforme de crowdfunding 100% immobilier agréée AMF, revient sur une excellente année.

Lancement réussi en 2016 et croissance prévisionnelle de 300% pour 2017

Dès sa 1ère année de lancement, Fundimmo - la plateforme de crowdfunding 100% immobilier, a levé 3 millions d’euros ! Ainsi, les investisseurs ont participé au financement de 12 projets immobiliers diversifiés, logements, commerces, activité, bureaux, logistique et aménagement foncier, sur l’ensemble du territoire national (Hauts-de-France, Ile-de-France, Rhône-Alpes).

Un business model qui fait ses preuves

Les fondateurs de Fundimmo expliquent ce succès :

« Issus du monde de l’immobilier et de la finance, nous avons souhaité offrir un service clé en main à nos clients, explique Jérémie BENMOUSSA, Directeur Général. Pour offrir le meilleur service aux promoteurs, il faut les connaître et partager l'expérience de leur métier. Quant aux investisseurs, la meilleure garantie à leur offrir est de bien connaître et maîtriser les rouages du financement » précise-t-il.

Le modèle économique est original : FUNDIMMO est une start-up, rentable ! « Mon expérience d'entrepreneur au sein d'entreprises privées m'a permis de garder en tête qu'une entreprise doit gagner de l'argent pour prétendre pérenniser son activité. Nous appliquons à la nouvelle économie les principes de la Old Economy » concède Stéphane BOMBON, Président.

Un développement sur plusieurs axes en 2017

Fundimmo prévoit une levée de fonds en 2017 pour accélérer son développement, étoffer ses équipeset élargir son offre.

La plateforme proposera le financement d’une trentaine d’opérations immobilières en 2017.

En ce début d’année, un programme de parc commercial à Guéret a clôturé son financement à hauteur de 500 000 euros, et une collecte est ouverte pour un ensemble résidentiel de 36 logements en Loire-Atlantique.

13 janvier 2017

Le Salon National de l’Immobilier 2017 se tiendra du 13 au 15 octobre au Carrousel du Louvre

Après le succès de son édition 2016, le Salon National de l’Immobilier se tiendra du 13 au 15 octobre 2017 dans un nouveau lieu, le Carrousel du Louvre, 99 rue de Rivoli.

Un salon plus grand et plus complet
Le Salon National de l’Immobilier 2016 a réuni, 6 915 visiteurs sur 2 jours et demi, avec une moyenne de 2 766 visiteurs par jour. Les ateliers, les consultations et les conférences ont été plébiscités : 350 consultations avec des avocats, architectes et conseillers en gestion de patrimoine ; 729 visiteurs ont participé aux ateliers ; 16% des visiteurs ont assisté à des conférences (1 126 auditeurs), sans compter les quelque 600 auditeurs de celles organisées par la FNAIM du Grand Paris.

« Face à ce succès, le salon va sans doute connaitre une croissance et nous voulons conserver le caractère d’expertise, d’efficacité et de business attendu par les visiteurs et les exposants. L’évènement proposera une offre plus large, avec un plus grand nombre d’exposants et disposera d’espaces plus vastes pour les consultations individuelles gratuites et les ateliers. Nous avons choisi un lieu prestigieux, chaleureux et confortable, situé au cœur de Paris, précise Olivia Milan, directrice du Salon. Notre choix s’est naturellement porté sur le Carrousel du Louvre.

Les meilleures solutions pour investir dans l’immobilier
Les exposants présenteront l’ensemble des solutions et des produits pour permettre aux visiteurs de développer leur patrimoine, défiscaliser leurs revenus, investir dans la pierre papier ou dans les résidences gérées. Les visiteurs pourront trouver des investissements immobiliers à partir de 20 000 € à Paris, en Ile-de-France et en région. Côté exposants, des acteurs du financement ainsi que des gestionnaires de patrimoine seront également présents pour étudier toutes les situations et projets des visiteurs rendant ainsi possible chaque achat ou projet d’investissement immobilier.

Salon National de l’Immobilier
du vendredi 13 au dimanche 15 octobre 2017
au Carroussel du Louvre
99 rue Rivoli, 75001 Paris

www.salons-immobilier.com/paris

Horaires :
Vendredi 13 oct : 10h00 - 22h00
Samedi 14 et Dimanche 15 oct : 10h00 - 19h00

09 janvier 2017

Acheter un appartement à prix réduit ? Avec WiSEED, c’est désormais possible !

WiSEED a identifié qu'au-delà de l'investissement dans la promotion immobilière, beaucoup de WiSEEDers* s'interrogeaient sur l'opportunité d'acquérir un ou plusieurs appartements dans les programmes présentés sur la plateforme. WiSEED a décidé de permettre aux investisseurs de pouvoir acheter avec des conditions d'acquisition préférentielles.

Ainsi, tout investisseur, même à partir de 100 €, pourra procéder à l'acquisition d'un ou plusieurs appartements du programme par l'intermédiaire de WiSEED, qui le mettra en relation directe avec le promoteur. Cette démarche permet à la plateforme de répondre à un triple besoin :

- Celui des investisseurs en recherche de désintermédiation dans leurs acquisitions de résidence principale, résidence secondaire, chambre étudiante, investissement défiscalisant (PINEL, etc.) ;
- Celui des promoteurs soucieux de rapidement commercialiser leurs programmes auprès d'acquéreurs qualifiés ;
- Celui des WiSEEDers cherchant à minimiser le risque commercial des opérations qu'ils ont contribué à financer.

Aujourd'hui, les promoteurs peuvent reverser des commissions de 5% à 12% du prix de vente du bien immobilier aux réseaux de distribution. Via WiSEED, et en fonction de ce qui aura été négocié avec chaque promoteur, des acquisitions seront proposées avec une réduction du prix par rapport au prix du marché.

L’objectif est d'inviter les promoteurs à considérer une relation de confiance avec les WiSEEDers, qui pourront être à la fois financeurs et acquéreurs de leur opération.

WiSEED a financé plus de 70 opérations dans les principales villes de France (Paris, Lyon, Toulouse, Bordeaux…), à hauteur de plus de 43 millions d’euros, dont 13 ont donné lieu à des sorties à rendement élevé pour les investisseurs particuliers. Cela a été possible grâce à sa collaboration avec les opérateurs immobiliers, sélectionnés avec soin pour leur expérience, leur solidité, mais surtout la qualité des opérations construites.

* Nom donné aux investisseurs particuliers et professionnels de la plateforme WiSEED.

SEGER lance à Dijon la commercialisation d’un programme haut de gamme de 16 logements dans le quartier prisé des Allées du Parc

SEGER commercialise « Éclat des Allées », son 6ème programme situé dans l’un des quartiers les plus recherchés de Dijon, aux portes du centre-ville historique. Sous Louis XIV, le quartier des Allées du Parc était considéré comme la plus belle avenue de France et reste plébiscité par les Dijonnais.

Une résidence haut de gamme, des appartements sur-mesure

Allant du studio au T6, les 16 appartements sont aménagés avec des matériaux nobles et dans un style architectural néo-classique dessiné par l’architecte Raphaël FROMION. Véritable signature de SEGER, les biens sont uniques, car chaque propriétaire peut choisir librement les volumes, la distribution de l’appartement et les matériaux utilisés pour le décorer. Chaque logement dispose également d’un jardin, d’un balcon ou d’une terrasse.

Le parking, équipé de prises électriques, comporte 17 box.

Grâce à une serrurerie sur organigramme, une seule clé permet d’ouvrir son logement ainsi que toutes les portes des parties communes.

Un cadre de vie idéal

Idéalement située entre la Place Wilson et le Parc de la Colombière, la résidence bénéficie d’un cadre prestigieux et préservé, à deux pas des commodités (écoles, transports en commun, établissements de santé, commerces, services publics…). « Éclat des Allées » s’installe au cœur des contre-allées et des belles demeures qui donnent au quartier tout son charme.

La résidence respecte les normes de construction de la RT 2012, la livraison est prévue pour le 4ème trimestre 2018. Prix à partir de 3.600 € le m2.

06 janvier 2017

Permis de louer, permis de tuer : en route vers l’étatisation généralisée du logement.

Qui peut croire que le décret sur l’autorisation préalable de mise en location peut résoudre la problématique des marchands de sommeil et aider à l’amélioration du parc de logements ?

Nous sommes évidemment choqués par la parution du décret sur le permis de louer que nous espérions enterrée. D’autant qu’il ne prévoit pas la préservation des propriétaires pendant 10 ans contre tous diagnostics, procès en indécence et insalubrité, etc. Il n’est rien de plus qu’une contrainte nouvelle, ouvre une présomption de culpabilité du propriétaire, et déclenche une distorsion territoriale sur le marché locatif.

Les propriétaires sont une fois de plus stigmatisés et assimilés à des marchands de sommeil contre qui nous luttons, tant ils entachent l’image du bailleur.

Ce permis de louer n’est pas une arme contre les marchands de sommeil qui en feront fi, tant ils sont déjà en dehors des règles. Il va tuer certains bailleurs ayant eu l’audace d’investir dans certains quartiers difficiles où il faut pourtant loger les familles. Aidons-les à préserver et entretenir leur patrimoine plutôt que de les sanctionner ! Aidons-les à lutter contre les locataires indélicats qui ne paient pas leurs loyers, dégradent volontairement leur logement, et entament tant la rentabilité locative qu’ils excluent toutes possibilités de travaux. Ce permis de louer va organiser une vacance massive, la chute des investissements (achat, travaux) et donc la destruction de l’offre locative.
Par ailleurs, l’égalité sera-t-elle à nouveau rompue entre le parc privé et le parc public dans le zonage défini par les élus locaux ? Les HLM seront-ils exclus de fait et de manière automatique afin de préserver le clientélisme local ?

Enfin, il est scandaleux que certains professionnels de l’immobilier laissent entendre que les propriétaires ayant recours à leurs services devraient être exonérés d’un certain nombre d’obligations, et que les bailleurs ne seraient pas eux-mêmes garants de la qualité de leurs logements. En quoi les professionnels de l’immobilier seraient-ils plus compétents en la matière ? Ils ne sont qu’un intermédiaire entre le propriétaire et le bailleur.

Ainsi, cette mesure pseudo sociale d’amélioration de l’habitat aura pour effet l’inverse de ses objectifs. Ce décret augmente les contraintes pesant sur les bailleurs, il ne sera en aucun cas efficace contre les marchands de sommeil, et tuera à terme les petits bailleurs qui osent investir dans des quartiers difficiles.

La hausse des taux se confirme

Plus aucun doute possible, la tendance s’est inversée et les taux de crédits immobiliers sont repartis à la hausse. En moyenne, en janvier, les taux pratiqués ont crû entre 0,15% et 0,35% suivant les établissements financiers et les durées. Malgré cela, les meilleurs taux pratiqués par Cafpi restent très attractifs avec 0,70% sur 10 ans, 0,80% sur 15 ans, 1,00% sur 20 ans et 1,25% sur 25 ans.

« La courbe s’est inversée, indique Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de Cafpi. On devrait connaître une hausse légère, mais continuelle sur les prochains mois. »

Un diagnostic validé

La hausse des taux, annoncée par Cafpi, a été récemment constatée par le Crédit logement. Contrairement à celui-ci, qui se base sur les cautions qu’il a délivrées aux établissements financiers, les courtiers mesurent les taux en fonction de leur négociation avec leurs partenaires. Ainsi, les taux annoncés par Cafpi proviennent des barèmes transmis par ses partenaires. Il s’agit donc des taux que le courtier proposera à ses futurs clients durant le mois en cours.

Ne partant pas du même moment dans le processus de l’obtention d’un prêt pour réaliser leurs analyses, leurs conclusions ont un décalage d’un peu plus d’un mois.

Quelles perspectives pour 2017 ?

Effet obligataire. Dans les mois à venir, le risque porte sur les taux longs. Les OAT 10 ans se situent aujourd’hui à 0,58% contre 0,33% en moyenne le trimestre dernier et devraient continuer à progresser dans les mois à venir. Les banques répercutent ce risque sur les taux qu’elles proposent à leurs clients.

Effet inflationniste. Dans un second temps, les taux seront confrontés au retour de l’inflation, due à l’augmentation des prix de l’énergie, notamment le pétrole, et à la baisse de l’euro face au dollar. Cette inflation sera certes faible, mais elle va augmenter le coût (loyer) de l’argent pour les banques, qui devront s’adapter en augmentant leurs taux.

Les taux vont continuer à remonter, mais cette hausse restera limitée. « Nous estimons que les taux augmenteront en moyenne de +0,5% sur le 1er semestre 2017 » précise Philippe Taboret. Ils resteront donc très faibles, inférieurs à 2% sur 20 ans et surtout inférieurs à ceux proposés à la même époque l’an dernier.

Pour un crédit de 200 000 € sur 20 ans, une hausse de 0,5% des taux de crédits représente 45 € supplémentaires pour les mensualités et un coût final du crédit en hausse d’un peu plus de 10 000 €.

Taux d’usure. Le gouvernement a également mis en place des taux d’usure différenciés par durée, contre un taux unique jusqu’à présent. Cette mesure n’aura pas d’impact sur les taux de crédits immobiliers, car les taux d’usure, dans ce métier, sont très rarement atteints.

L’assurance emprunteur toujours aussi importante

La loi dite Sapin 2 avait ouvert la voie à la possibilité de résilier annuellement son assurance emprunteur. Le 8 décembre dernier, le Conseil Constitutionnel a censuré cette mesure. « Quand on sait que l’assurance emprunteur peut représenter jusqu’à 30% du coût total du crédit, surtout en cette période de taux très bas, cette mesure avait tout son sens », indique Philippe Taboret.

La délégation d’assurance, mise en place par les lois Lagarde et Hamon, laisse aux emprunteurs la possibilité de choisir librement leur assurance à condition de présenter des garanties équivalentes à celles exigées par l’établissement prêteur.

Une année 2016 de tous les records qui se poursuit

Si 2016 a connu les taux historiquement les plus bas, elle a également permis d’établir des records de productions de crédits et d’opérations immobilières réalisées. Grâce à une fin d’année très active, la barre des 230 milliards de crédits réalisés devrait être dépassée. « Signe de cette embellie de fin d’année, Cafpi a monté 6 650 nouveaux dossiers durant le mois de décembre 2016, contre 3 650 l’année précédente », précise Philippe Taboret.

Les premiers jours de 2017 semble suivre cette tendance. « Les agendas des courtiers sont déjà pleins, note Philippe Taboret. Plus que jamais les candidats à l’accession souhaitent profiter des taux toujours bas et des prix encore stables. »

05 janvier 2017

Logements vacants et résidences secondaires à Paris : un décompte difficile à faire !

Alors que la Ville de Paris a voté récemment le principe d'une augmentation des taxes sur les résidences secondaires et les logements vacants dans la capitale, le dernier recensement de l’INSEE (2013) qui comptabilise 105 000 logements vacants et 100 000 résidences secondaires à Paris doit être à manier avec beaucoup de précaution !

En effet, depuis le 1er janvier 2017, pour inciter les propriétaires à louer ou mettre en vente leurs biens, la taxe sur les logements vacants augmentera de 50 % la première année et 100 % la seconde. Ces mesures permettront selon Anne Hidalgo, Maire de Paris, de lutter contre la pénurie de logements dont souffre la capitale, mais aussi de faire face à la baisse des dotations de l’État et la hausse de la péréquation (système de répartition des richesses entre communes les plus pauvres et les plus riches).

Alors que la taxe sur les logements vacants s’applique aux biens qui sont inoccupés depuis plus d’un an, les logements en vente en sont exonérés et, d’une façon générale, ceux inoccupés involontairement. Par ailleurs, selon l’IAU d’Ile de France, la majorité de la vacance est la conséquence de la mobilité (entre deux occupants, logements en vente ou non occupés immédiatement après l’achat).

Il faut y ajouter les logements inhabitables, par exemple parce que des travaux sont en cours. Au total, moins de la moitié seront vraisemblablement soumis à la taxe. Ainsi il est intéressant de noter qu’en 2008, près de la moitié des logements théoriquement taxables avaient bénéficié d’un dégrèvement sur la demande du propriétaire.

L’affaire se complique pour les résidences secondaires. Il est en effet difficile de distinguer une résidence secondaire d’un logement vacant. Les propriétaires pouvaient jusqu’à présent éviter la taxe sur les logements vacants en arguant qu’ils utilisaient leur logement comme résidence secondaire. Ce ne sera plus le cas. Sur les 100 000 résidences secondaires, combien seront effectivement taxées ? Certains propriétaires de résidences secondaires pourront peut-être y échapper en déclarant leur logement parisien comme résidence principale et vice-versa.

Et il faut ajouter les nombreuses incohérences existantes entre le classement de l’INSEE et le classement fiscal.

En conclusion, le chiffre des 100 000 logements vacants chiffrés par l’INSEE est sans doute éloigné de la réalité. En effet, si l’on retire la moitié des logements qui avaient pu bénéficier d’un dégrèvement en 2008, et que l’on considère les logements en transition de locataires, en vente, non occupés immédiatement après l’achat, sans oublier tous ceux qui ne sont pas habitables, notamment pour cause de travaux, on se demande combien il reste de logements effectivement vacants à Paris !

03 janvier 2017

Taxation des loyers fictifs : un délire de France Stratégie

"La guerre est une chose trop grave pour être confiée à des militaires". C'est une citation célèbre de Georges Clemenceau. La dernière note de France Stratégie, organisme de prospective rattaché à Matignon, en inspire une parodie : l'économie est trop sérieuse pour qu'on la laisse aux mains des économistes. France Stratégie part du principe qu'il existe un déséquilibre entre les propriétaires occupants ayant fini de rembourser leur prêt immobilier et les locataires, qui continuent d'acquitter mensuellement leur loyer.

Ce déséquilibre est préjudiciable à la capacité contributive des seconds à la croissance. Alors, au rang des solutions envisagées pour le moins critiquables, France Stratégie propose qu'on taxe les premiers, pour rétablir la parité. Oui, c'est logique : puisque les propriétaires n'ayant plus de charge d'emprunt sont allégés par rapport aux débiteurs d'un loyer, il faut leur faire porter fictivement la charge d'un loyer et assujettir ce loyer, qu'ils se versent en quelque sorte à eux-mêmes, à l'impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. C'est absurde. Aussi absurde que de vouloir lester les chevilles d'un coureur plus rapide que les autres. Absurde et injuste au plan économique et social : France Stratégie oublie que les ménages ont la liberté, pour la plupart, d'accéder à la propriété ou de ne pas le faire. Accéder est le fruit d'un choix patrimonial, qui exige de l'engagement, des efforts aussi. Au demeurant, quand la propriété est acquise, après le remboursement du prêt, les propriétaires continuent d'assumer des charges de fonctionnement et d'entretien, voire de rénovation ou de mise aux normes du bien détenu. On ne peut non plus oublier la fiscalité des mutations qui pèse sur eux, pour l'achat, droits de mutation à titre onéreux dans l'ancien ou TVA et droits réduits dans le neuf, comme pour la transmission.

Il faut imaginer, puisqu'on nous projette dans la fiction, le résultat de la mise en œuvre de ce mécanisme infernal. D'abord, l'accession s'en trouverait enrayée, dans le neuf comme dans l'ancien. Des centaines de milliers de logements arriveraient sur le marché, cédés par des propriétaires écœurés à l'idée d'avoir fait tout ce parcours pour retourner au point de départ. En effet, les accédants ne visent pas seulement l'usufruit du bien qu'ils acquièrent, mais bel et bien la propriété pure et simple après extinction du prêt. S'ils peuvent raccourcir la durée contractuelle d'emprunt ou solder le prêt de façon anticipée, ils le font. Tous les accédants veulent arriver à l'âge de la retraite en ayant réglé le problème du logement et en s'étant libéré du règlement d'une charge mensuelle insupportable lorsque les ressources baissent, surtout à l'heure de l'affaiblissement du régime par répartition. Ils veulent aussi pouvoir transférer à leur descendance... autre chose qu'une base taxable !

Ce n'est pas que l'idéal de la propriété qui serait sacrifié, c'est le patrimoine collectif qui s'effondrerait, sous l'effet mécanique d'un déséquilibre entre une offre pléthorique et une demande en voie d'extinction, mais surtout parce que l'immobilier perdrait l'essentiel de son attrait patrimonial intrinsèque. A la clé, une catastrophe économique : l'accession aura été en 2016 à l'origine de 850 000 achats dans l'existant et de près de 220 000 opérations dans le neuf, qui auront généré la création de plus de 500 000 emplois. En clair, le recul récemment constaté du chômage doit presque tout à l'accession, qui a porté la construction et les travaux d'entretien. On pourrait également évoquer l'activité des établissements financiers, qui doivent à l'accession une fraction majeure de leur produit net bancaire.

Enfin, France Stratégie estime que la contrepartie d'une imposition des revenus fonciers fictifs doit être la suppression de la taxe foncière. Outre qu'on laisse le soin aux fonctionnaires de ce vénérable institut public d'expliquer cette option aux communes et communautés de communes, bénéficiaires de cette taxe, c'est plutôt l'aberration de bases cadastrales obsolètes qui mérite d'être traitée. Les références servant au calcul de la taxe foncière datent de1970, et elles conduisent à une injustice insupportable entre propriétaires. Certains paient une taxe anormalement légère parce qu'elle est fondée sur des éléments de confort estimés il y a cinquante ans, d'autres, propriétaires de logements récents ou neufs, paient le juste prix. Primordial aussi de majorer la taxation des plus-values de cession de terrain en cas de conservation longue, et d'adresser le fruit de cet impôt aux communes : le pays a besoin de foncier pour construire, pas d'un support de thésaurisation de plus. Une façon également de reconnaître les efforts des collectivités pour la valorisation du territoire.

Oui, l'intention de France Stratégie de refonder la politique fiscale du logement est opportune. Il ne faut seulement pas partir du mauvais pied. La France a besoin d'améliorer l'accès à la propriété, pas de décourager les ménages qui veulent franchir le pas ou de dissuader ceux qui ont remboursé leur résidence principale, au nom d'un égalitarisme fataliste qui abîme l'idée même de progrès économique et social.

Marché immobilier ancien : Des prix contenus et des volumes soutenus

Pour la deuxième année consécutive, l’activité du marché immobilier ancien connaît une progression à deux chiffres.

Pour la deuxième année consécutive, l’activité du marché immobilier ancien connaît une progression à deux chiffres : +15,1% de transactions réalisées par le réseau CENTURY 21 en 2016. Avec ces volumes, il est à parier que 2016 tangente sinon dépasse le record atteint en 2011 où plus de 850 000 transactions avaient été enregistrées en France.

Après une baisse ininterrompue depuis 2012, dans ce contexte de forte dynamique les prix connaissent une hausse très contenue : +1,7% France entière. Le prix moyen au m² s’établit à 2 522€, toujours en-deçà du niveau observé en 2012 (2 614€ le m² à l’époque).

Même si les prix progressent sensiblement, la baisse des taux d’intérêt compense largement cette hausse et encourage l’acquisition. En un an, les taux de crédit ont encore reculé, passant de 2,2% en moyenne en janvier 2016 à 1,3% en décembre. Les Français ne s’y trompent pas : ils empruntent au maximum (l’acquisition est financée à 80,4% par l’emprunt), sur la plus longue durée possible (la durée moyenne de financement s’allonge pour atteindre 19,88 ans), et en profitent pour acheter le plus grand possible : la surface augmente encore en 2016 et s’établit à 84,4m² en moyenne (58,1m² pour les appartements et 112,3m² pour les maisons), une superficie jusque-là jamais égalée.

Les délais de vente qui s’allongeaient depuis 2011 raccourcissent en 2016 et passent de 97 jours en moyenne en 2015 à 93 jours (un niveau qui reste, tout de même, toujours élévé).

Si l’essentiel des transactions est réalisé par les moins de 50 ans (les deux tiers des acquisitions), la tranche d’âge des + de 60 ans voit sa part parmi les acheteurs encore progresser (+4,3% en 2016) pour atteindre 19,5%. Ce phénomène de fond est observé depuis 2013, date où la proportion des + de 60 ans parmi les acquéreurs n’était alors que de 14,3% ; elle n’a cessé d’augmenter depuis. Il semble que, face aux fluctuations erratiques de la Bourse, la pierre par sa matérialité rassurante apparaît plus que jamais comme la valeur refuge par excellence.

La part consacrée à l’investissement locatif continue de croître (+9,6%) pour représenter 18,3% des acquisitions en 2016, une proportion qui n’avait plus été atteinte depuis 2011.

Dans ce tableau général des plus enthousiasmants, une ombre cependant : le 4e trimestre 2016 est témoin d’une accélération de la remontée des prix avec pour corollaire (à l’inverse de la tendance annuelle) un allongement des délais de vente et une crispation des volumes. Les vendeurs ont sans doute trop anticipé la hausse des prix, ce qu’a immédiatement sanctionné le marché. Celui-ci est certes dynamique, mais sa santé est plus fragile qu’on ne croit.

02 janvier 2017

Parc social : des mesures encore timides, mais un pas en avant vers la mobilité


Le projet de loi Égalité et Citoyenneté, dans son article 27, prévoit quelques mesures. « Elles sont encore très timides, mais c'est un pas en avant vers une meilleure mobilité entre le parc public et le parc privé » décrypte Jean-François BUET, Président de la FNAIM, qui se dit satisfait de cet article du projet, mais qui ajoute que « cela ne concernera sans doute que très peu de locataires ».

Ainsi, il est prévu de rehausser le plafond du supplément de loyer de solidarité, afin que le loyer ne soit plus plafonné à 25% des ressources du ménage, mais a 35%.

Dans les zones tendues, il est également prévu d'abaisser le seuil de ressources à partir duquel les bailleurs sociaux devront donner congé aux ménages locataires. Ce seuil passe de 200% des ressources du ménage à 150%, soit 2,5 fois le plafond de ressources. Il ramène également le délai à partir duquel le locataire devra quitter les lieux à 18 mois, contre 3 ans actuellement.