27 mars 2018

Hausse de 8 % des volumes investis sur le marché de l’immobilier d'entreprise européen en 2017

Selon la dernière étude réalisée par Knight Frank, conseil international en immobilier, 231,8 milliards d’euros ont été investis en 2017 sur le marché de l'immobilier d'entreprise européen, dont 80,7 au quatrième trimestre, soit une hausse de 8,4 % comparée à 2016. Les flux de capitaux en provenance de Chine captés par le marché des bureaux de Central London ont permis au Royaume-Uni d’asseoir sa domination en Europe sur l’ensemble de 2017, alors que l’Allemagne était encore en tête à la fin du premier semestre. Après un début d’année morose, l’activité a en effet accéléré sur le marché britannique au second semestre, portant les volumes investis à 59,3 milliards d’euros en 2017. En Allemagne, les volumes ont atteint 50,9 milliards d’euros, soit un record sur ces dix dernières années. Particulièrement prisée des fonds étrangers, l’Allemagne a notamment constitué la première destination des capitaux américains en Europe.

En France, ce sont près de 27 milliards d’euros qui ont été engagés en 2017, deuxième meilleure année de l’histoire après 2007. Le marché de l’investissement avait connu un début d’année 2017 très laborieux, mais a retrouvé des couleurs au quatrième trimestre avec un volume d’investissement supérieur aux montants cumulés des trois premiers trimestres ; un regain de vigueur pour partie lié au retour de la confiance des investisseurs après les incertitudes politiques du début d’année. Les investisseurs français ont dominé le marché, représentant un peu plus de 70 % des volumes investis dans l’Hexagone.

« Les marchés immobiliers européens ont à nouveau démontré leur capacité de résistance, avec une hausse de 8,4 % des investissements en 2017. Parallèlement à la solidité du Royaume-Uni, de l’Allemagne et de la France, quelques marchés se sont plus particulièrement distingués, comme les Pays-Bas et la Finlande qui ont connu une année record à la faveur d’importants investissements transfrontaliers. Si les investisseurs nord-américains et européens ont été les plus actifs dans ces deux marchés, la part des Asiatiques a sensiblement progressé, reflétant leur intérêt pour un nombre croissant de marchés européens. » Indique Chris Bell, Managing Director Europe chez Knight Frank.

« 2017 a été un excellent millésime pour les actifs industriels et pour la logistique en particulier : les volumes investis sur le segment industriel ont ainsi bondi de 42 % sur un an pour s’établir à 38,9 milliards d’euros – un record – soit 17 % de l’ensemble des montants engagés sur le marché de l'immobilier d'entreprise. Les volumes ont été dopés par le rachat par CIC du portefeuille Logicor pour plus de 12 milliards d’euros, et l’acquisition du portefeuille Gazeley par GLP pour 2,4 milliards d’euros. Ces transactions démontrent non seulement la solidité de la demande pour les actifs logistiques, mais révèlent également l’appétit des investisseurs pour les cessions de portefeuilles et de plateformes, ceux-ci cherchant à placer des flux massifs de capitaux dans l’immobilier. » ajoute-t-il.

S’ils atteignent déjà des niveaux planchers, les taux de rendement se sont une nouvelle fois contractés sur les marchés des bureaux européens au quatrième trimestre, notamment à Amsterdam, Dublin, Francfort et Milan. Le taux de rendement « prime » moyen pondéré européen a cédé 7 points de base pour s’établir à son plus bas niveau : 4,20 %. Avec une fourchette maintenue depuis la mi-2016, entre 3,00 et 3,25 %, le taux prime des bureaux du Quartier Central des Affaires parisien reste à son point bas historique. La compression se poursuit dans d’autres secteurs tertiaires d’Ile-de-France (Paris hors QCA, Croissant Ouest et 1ère couronne) mais aussi en régions, par exemple avec un taux passé sous le seuil des 4 % à Lyon.

Plusieurs marchés locatifs de bureaux européens ont signé des performances exceptionnelles au quatrième trimestre, Dublin, Madrid, Munich et Prague affichant une hausse de plus de 50 % de la demande placée sur un an. En Ile-de-France, ce sont près de 2,6 millions de m² de bureaux qui ont été placés sur l’ensemble de l’année 2017, soit une hausse de 5 % sur un an et de 15 % par rapport à la moyenne décennale. Les chiffres de Knight Frank font ressortir une hausse de 9 % de la demande placée globale sur les principaux marchés d’Europe en 2017 par rapport à 2016.

La croissance des loyers a pris de l’élan au quatrième trimestre sous l’effet combiné d’une demande vigoureuse et d’une disponibilité en baisse. Tiré par la hausse des loyers « prime » enregistrée à Amsterdam, Berlin, Bruxelles, Francfort, Madrid et Paris, l’indice Knight Frank European Prime Office Rental a ainsi gagné 1,5 % sur le trimestre.

21 mars 2018

DIAGNOSTIC IMMOBILIER : SeLoger et Diagamter signent un partenariat pour sécuriser l’achat immobilier

Deux acteurs innovants sur le digital : SeLoger qui accompagne les Français dans tous leurs projets immobiliers, et Diagamter, enseigne nationale de diagnostic immobilier, nouent un partenariat afin de simplifier et de sécuriser le parcours vers l’accession à la propriété, tout comme la mobilité dans le logement.

A travers une mise en relation fondée sur des critères géographiques, les 13 millions de visiteurs uniques de SeLoger ont ainsi accès à toute l’offre du seul réseau de franchise à avoir intégré la Chambre des Diagnostiqueurs Immobiliers FNAIM.

Ils peuvent désormais recevoir un devis personnalisé à des conditions privilégiées, émis par l’un des 150 cabinets du réseau, qui sera réalisé par un technicien certifié et selon une méthodologie unique afin de délivrer une qualité de service conforme à l’ambition de Diagamter : « Irréprochable pour votre bien ».

Dans l’accompagnement proposé par Diagamter, les porteurs de projets immobiliers et les futurs locataires bénéficient des services exclusifs de l’enseigne, destinés aussi bien aux professionnels de l’immobilier qu’aux particuliers et accessibles en ligne à travers une plate-forme, tels que le plan 3D et la visite virtuelle à 360 degrés du bien contrôlé. Depuis près de trois ans, la plate-forme de services digitaux mondiagamter.com offre une réelle « expérience utilisateur » unique aux professionnels de l’immobilier et à leurs clients.

Les utilisateurs de SeLoger sont ainsi assurés du meilleur accompagnement dans leur diagnostic immobilier en bénéficiant de l’expertise de Diagamter.

06 mars 2018

Crédits immobiliers : le calme qui cache la tempête

"Quand on regarde de près les chiffres de la construction, on note que le marché est soutenu par les investisseurs institutionnels, la demande des particuliers, elle recule" souligne Laurent Desmas, Président du Directoire de Cafpi.

La météo des taux de Cafpi donne un aperçu des nouveaux barèmes des banques reçus en mars. Ces taux sont ceux qui seront proposés par Cafpi à sa clientèle en ce début de mois.

Les taux stagnent en ce mois de mars 2018. A quelques exceptions près, ils sont identiques à ceux proposés en février. Ainsi, les taux les plus bas négociés par Cafpi atteignent ce mois-ci, 0,75% sur 10 ans, 1,10% sur 15 ans, 1,25% sur 15 ans et 1,45% sur 25 ans.

Attention ralentissement

Mais ce calme apparemment occulte une autre réalité, la baisse constante de la demande de ces derniers mois commence à fragiliser le marché. Fin 2017 et surtout depuis le début de l’année, avec les réformes du PTZ, des APL Accession entre autres, la demande a très fortement baissé dans l’ancien. Mais cette baisse commence à se faire ressentir également dans l’immobilier neuf. « Quand on regarde de près les chiffres de la construction, on note que le marché est soutenu par les investisseurs institutionnels, la demande des particuliers, elle recule, souligne Laurent Desmas, Président du Directoire de Cafpi. Une baisse de la demande va entrainer une diminution des commandes, ce sont des programmes entiers de logements neufs qui risquent ainsi de ne pas voir le jour ».

De l’importance des primo-accédants

« Le marché du logement est un tout, une chaîne, où chaque maillon a son importance, pour la bonne vitalité du marché », explique Philippe Taboret. L’immobilier existant est le 1er maillon de cette chaîne, la preuve, avec le million de transactions réalisées en 2017, vient ensuite le neuf. Si l’un se grippe, l’autre bloque irrémédiablement. « Cette bonne marche du marché n’est possible que par un moteur puissant, les primo-accédants », ajoute-t-il. Sans primo-accédants, l’ancien ralentit et le neuf s’arrête.

Une clientèle à favoriser

La seule façon d’empêcher cet engrenage néfaste est d’aider les primo-accédants à devenir propriétaires. En les aidant, leur demande soutiendra l’offre, et entrainera avec elle une hausse de la construction. Il convient que le gouvernement agisse en 2 temps : répondre à la demande en cours, puis une fois celle-ci comblée, maîtriser les prix. « Il est à espérer que le projet de loi ELAN sur le logement soit en accord avec cette logique et débloque la situation en cours, ainsi que la catastrophe qui s’annonce », explique Philippe Taboret

Un marché tendu

Il y a d’autant plus urgence que, au niveau des taux, le marché se tend. Les OAT 10 ans sont en hausse, la croissance est de retour. La hausse des taux est donc toujours d’actualité, elle est simplement pour le moment contenue par la concurrence que se font les banques dans un marché en perte de clientèle.

Voir au-delà du taux

Dans ce contexte spécifique, il convient que les particuliers voient au-delà de la simple négociation de leur taux de crédit immobilier, qui se base sur leur profil d’emprunteur. D’autres éléments doivent être débattus lorsqu’on souhaite devenir propriétaire : les contreparties bancaires…

Depuis le 1er janvier, est entrée en vigueur la domiciliation des revenus, engageant l’emprunteur à confier ses revenus à sa banque prêteuse pour une durée minimum de 10 ans en contrepartie notamment d’un taux plus bas.

Il y a également les produits périphériques, tels que les assurances-emprunteurs, les frais liés aux cartes bancaires, à la gestion des comptes. On peut également négocier ses frais de dossiers, point qui a connu une forte hausse en 2018, notamment pour compenser le maintien des taux bas.

« Négocier, qui mieux qu’un courtier pour le faire ? Il s’agit de notre métier, d’accompagner les emprunteurs et de mener ces négociations, dans l’intérêt bien compris des deux parties (prêteurs et emprunteurs). Il s’agit de trouver la solution qui conviendra le mieux à tous, dans une relation gagnant-gagnant », conclut Laurent Desmas.

01 mars 2018

MIPIM 2018 - Le scénario de la délégation bruxelloise pour Cannes

Lors de la prochaine édition du MIPIM, le salon immobilier international pour professionnels qui se tiendra à Cannes (France) du 13 au 16 mars, la Région de Bruxelles-Capitale mettra à l’affiche ses initiatives pour développer la ville productive de demain, les nouveaux outils urbanistiques de son développement territorial et, en collaboration avec le secteur privé, le nouveau quartier créatif mediapark.brussels. Ces thèmes seront abordés par plusieurs institutions régionales lors d’un programme de conférences qui seront présidées par Cécile Jodogne, la Secrétaire d'État à la Région de Bruxelles-Capitale chargée du Commerce extérieur.

Active de très longue date au MIPIM, la Région de Bruxelles-Capitale s’y présente depuis 2015 au sein d’un Pavillon « Belgium » (www.surrealestate.be) co-financé avec la Wallonie et la Flandre, ce qui assure une visibilité accrue aux trois Régions belges.

Comme capitale belge et européenne, comme métropole internationale, Bruxelles se doit d’être présente lors de cette rencontre professionnelle incontournable du secteur immobilier. Selon les années, en fonction des actualités, elle y promeut ses ambitions en matière de développement territorial ; ses grands projets urbains ; les talents de ses architectes ; les réalisations exemplaires de ses organismes publics ; les opportunités d’investissements privés sur son sol, etc. Et elle s’y met, bien sûr, à l’écoute du secteur immobilier, le MIPIM constituant un important rendez-vous annuel en matière de networking.

Cette année, du 13 au 16 mars, la Région de Bruxelles-Capitale mettra à l’affiche cannoise ses initiatives pour développer la ville productive de demain, les nouveaux outils urbanistiques de son développement territorial et, en collaboration avec le secteur privé, le nouveau quartier créatif mediapark.brussels. Ces thèmes seront abordés par plusieurs institutions régionales lors d’un programme de conférences qui seront présidées par Cécile Jodogne, la Secrétaire d'État à la Région de Bruxelles-Capitale chargée du Commerce extérieur.

Fabriquer en ville pour fabriquer la ville
Le mercredi 14 mars, citydev.brussels proposera une conférence intitulée « Fabriquer en ville pour fabriquer la ville ». Benjamin Cadranel, CEO de citydev.brussels, et Philippe Antoine, directeur général Expansion économique chez citydev.brussels, feront le point sur les stratégies actuelles et futures de citydev.brussels pour favoriser l’implantation d’activités économiques productives. Stratégies qu’ils illustreront par des exemples concrets de projets récents ou en cours de développement.

Benjamin Cadranel explique que « Le slogan « A good city has industry ! » se retrouve de plus en plus souvent dans les plans de redéveloppement urbains. Bruxelles ne fait pas exception à la règle. La volonté de maintenir des activités productives en ville est notamment exprimée dans les principes phares du plan canal, dans le projet de plan industriel ou au travers des prescriptions des zones économiques en milieu urbain (ZEMU). Depuis plus de quarante ans, citydev.brussels a notamment pour mission de favoriser l’implantation dans la ville des fonctions économiques, en tenant compte des exigences de durabilité, de leur intégration au tissu urbain, de la quantité et la qualité d’emplois qu’elles créent et des services qu’elles apportent aux habitants et usagers des quartiers alentours. Centres d’entreprises, incubateurs, parcs PME, parcs TPE, fablabs ou zones monofonctionnelles constituent autant de leviers du développement urbain au coeur du métier immobilier de citydev.brussels. »

Nouveaux outils urbanistiques
Le mercredi 14 mars également, Bruxelles Urbanisme et Patrimoine ainsi que perspective.brussels présenteront les nouveaux outils urbanistiques du développement territorial bruxellois.

Bety Waknine, la directrice de Bruxelles Urbanisme et Patrimoine, interviendra lors d’une conférence intitulée « Le nouvel urbanisme - Nouvelles procédures, nouvelles méthodes ». Elle y répondra aux questions que soulèvent, au sein du secteur immobilier, la création de cette nouvelle administration ainsi que la récente réforme du Code bruxellois de l’aménagement du territoire (CoBAT).

Tom Sanders, le directeur du département Stratégie territoriale de perspective.brussels, proposera lui un exposé intitulé « Pourquoi PAD ? » au cours duquel il décrira les caractéristiques du Plan d’Aménagement Directeur et fera le point sur son actualité puisqu’il est actuellement mis en oeuvre dans différents pôles stratégiques régionaux (Herrmann-Debroux, Gare de l’Ouest, Maximilien, etc.). Fruit de la récente réforme du Code bruxellois de l’aménagement du territoire (CoBAT), cet outil de planification stratégique présente la nouveauté de pouvoir être également réglementaire pour ses éléments les plus fondamentaux. Il détermine notamment le programme des affectations, la structuration des voiries, des espaces publics et du paysage, les caractéristiques des constructions, les éventuelles mesures de protection du patrimoine, les principes de mobilité et de stationnement.

Ambitions publiques et privées partagées pour mediapark.brussels
Le jeudi 15 mars, lors du désormais traditionnel « Breakfast in Brussels » qui réunit chaque année plusieurs centaines de professionnels de l’immobilier, la Société d’Aménagement Urbain (sau-msi.brussels) innovera en associant le secteur privé aux exposés lors d’une conférence intitulée « mediapark.brussels: opportunités d’investissement, projets publics et implications privées dans le futur nouveau quartier créatif de Bruxelles ». Un événement qu’elle coorganise avec perspective.brussels et hub.brussels.

Cécile Jodogne, la Secrétaire d'État à la Région de Bruxelles-Capitale chargée du Commerce extérieur, y présentera les opportunités d’investissement dans le secteur immobilier à Bruxelles, en mettant l’accent sur les secteurs créatifs et audiovisuels, et plus particulièrement sur mediapark.brussels.

Gilles Delforge, le directeur de la Société d’Aménagement Urbain, et Tom Sanders, le directeur du département Stratégie territoriale de perspective.brussels, présenteront l’organisation et le calendrier de la planification urbaine et du développement territorial de cette zone. L’ambition de la Région de Bruxelles-Capitale est d’y développer, autour des futurs nouveaux sièges de la RTBF et de la VRT, un nouveau quartier bruxellois de qualité exceptionnelle – créatif, diversifié et dynamique – avec entre 2.000 et 2.500 nouveaux logements, des équipements de proximité (crèche, école, commerces, etc.), des locaux pour des entreprises créatives, un parc de 8 hectares…

Plusieurs propriétaires, investisseurs, développeurs du secteur immobilier privé expliqueront, quant à eux, leur implication dans ces ambitions partagées et leurs projets concrets dans ce quartier de Bruxelles.
Le maître architecte de la Région de Bruxelles-Capitale, Kristiaan Borret, présentera quant à lui les ambitions de cette dernière en matière de qualité de l’architecture pour ce nouveau quartier.

La Société d’Aménagement Urbain présentera aussi la « maison des médias », un des premiers nouveaux immeubles qui seront construits dans mediapark.brussels. Il s’agira d’un immeuble phare de ce nouveau quartier, qui intégrera les nouveaux sièges de quatre opérateurs des secteurs des médias et de la communication (la télévision régionale BX1; screen.brussels; l’IHECS Academy; le Centre Vidéo de Bruxelles) ainsi qu’une plateforme d’innovation dédiée aux médias et à l’audiovisuel (espaces de coworking, incubateur pour startups, etc.).

Détails pratiques : www.surrealestate.be