05 février 2013

Quels logements pour quels besoins ?

UNPILa France métropolitaine et les départements d'outre-mer comptent, au 1er janvier 2013, 65,8 millions d’habitants, selon les données de l'Insee, soit environ 300 000 personnes de plus qu'un an auparavant. Portée par une poussée démographique forte associée à une explosion du nombre de ménages, le gouvernement déclare qu’il faut 500 000 logements.

Pour Jean Perrin, président de l’UNPI, ce chiffre ne paraît pas réaliste, étant admis que la notion même de besoin de logements au niveau national n’a pas de sens. La politique du logement doit nécessairement être adaptée à la réalité locale du marché. Les choix politiques opérés ces dernières années sont très insuffisants ou vont à contresens de ce qu'il faudrait faire pour que chacun puisse se loger.

Quelles sont les différentes acceptions des besoins en logements ?

- Une première acception est prise en compte par tous les acteurs du secteur immobilier : c’est la projection de l’accroissement du nombre de ménages (sachant qu’on comptabilise en moyenne 2,2 personnes par logement). Pour loger les 300 000 personnes supplémentaires, il en faudrait donc 300 000 : 2,2 = 136 000 ;
- Une seconde approche part de l’idée selon laquelle il y aurait un déficit de logements lié au retard pris en matière de construction neuve au cours des précédentes décennies, alors que l’on construit de 300 000 à 400 000 logements, ce qui est suffisant.

Pour le président de l’UNPI, c’est la détermination même des besoins de logements qui doit être posée. Le leitmotiv qui consiste à construire toujours plus doit être remis en cause : il faut construire selon les besoins dans des zones ciblées. Aujourd’hui, de plus en plus de bailleurs publics et privés, hors zones tendues (comme l’Ile-de-France), ne trouvent pas de locataires.

Il y a des situations de mal logement, des crises du logement, des difficultés à se loger, mais pas pour les mêmes raisons : déficit, état du parc, manque de logements sociaux dans certaines zones, revenus des locataires trop faibles, etc. C’est ainsi que les chiffres associés aux logements dits « manquants », trop généraux et non ciblés, ne peuvent suffire à orienter une politique du logement efficace. Il faut d’abord occuper le parc existant avant de construire.




Trail

Des taux de crédit immobilier toujours au plus bas malgré quelques remontées…

En février, les taux de crédit immobilier sont globalement restés orientés à la baisse, même si quelques banques, notamment sous l'effet d'une légère remontée des taux d'emprunt d'Etat, ont fait le choix d'augmenter leurs taux. Dans ce contexte de taux historiquement bas, plus d'une demande sur deux effectuée auprès de meilleurtaux.com concerne aujourd'hui une opération de renégociation.

Une majorité de baisse, malgré quelques remontées de taux

En février, 50 % des banques ont baissé leurs taux fixes de crédit immobilier de 0,15 % en moyenne sur toutes les durées, et 12 % sur les durées inférieures ou égales à 20 ans. 21 % les ont laissés stables. Pour la première fois depuis 6 mois,quelques banques ont augmenté leurs taux de crédit, de 0,05 point à 0,20 point pour l'une d'entre elles.

Pour autant, ces hausses isolées restent sans effet sur les taux moyens qui ressortent pour février encore en baisse par rapport à janvier à 3,1 % sur 15 ans, 3,4 % sur 20 ans et 3,77 % sur 25 ans.

« Ce mois-ci, certaines banques ont fait le choix d'augmenter légèrement leurs taux de crédit après les avoir fortement baissés fin 2012, tout en veillant à rester compétitives. Cela s'explique en partie par la progressive remontée des taux d'emprunt d'Etat à 2,25 % début février contre 1,94 % au plus bas en décembre. Toutefois, cela ne laisse en rien présager d'un mouvement haussier général des taux de crédits, car l'OAT 10 reste à un niveau très bas, inférieur à son niveau d'octobre 2010 au moment où les taux étaient également à un plancher historique » analyse Hervé Hatt, directeur général de meilleurtaux.com.


Plus d'une demande sur 2 concerne une renégociation

Dans ce contexte de taux très bas, les demandes de renégociations affluent. Plus de 30 000 demandes ont été déposées sur le site meilleurtaux.com en janvier représentant ainsi 53 % du total des dossiers déposés. C'est deux fois plus qu'en octobre 2010 où l'on comptabilisait 14 000 demandes en un mois, un record à ce moment-là. « Dans le contexte actuel, les emprunteurs veulent bénéficier des taux très bas mais tous ne le peuvent pas... Il faut réellement un écart de taux significatif - de l'ordre de 0,80 à 1 point - ou un montant d'emprunt élevé avec une durée de départ longue pour que l'opération soit rentable. Certains nous contactent pour gagner 0,30 point sur le taux de leur crédit, mais cela n'est pas intéressantde faire les démarches... » rappelle Sandrine Allonier, responsable des études économiques de meilleurtaux.com.

En janvier, le montant moyen des prêts immobiliers en cours de rachat est de 150 000 € pour une durée restante de 15 ans en moyenne.

À propos de Meilleurtaux - www.meilleurtaux.com

Depuis sa création en 1999, Meilleurtaux conseille les particuliers à la recherche d'un crédit immobilier. Il les met en relation avec les établissements bancaires susceptibles de leur accorder la meilleure solution de financement (taux du crédit, assurance de prêt, etc.), compte tenu de leur profil et de leur projet. L'offre de Meilleurtaux s'est étendue aux autres crédits et à l'assurance. Les services sont accessibles à partir du site Internet www.meilleurtaux.com, via les plates-formes téléphoniques, ou auprès de l'une des 160 agences à Paris et en région.




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