Encourageant à plus d'un titre pour l'ensemble des professionnels du secteur tant au niveau de la construction que dans le marché secondaire (biens qui ne sont plus considérés comme neufs) !
Que ce soit les entrepreneurs, promoteurs, notaires, agents immobiliers sans oublier les banquiers ? C'est tout un pan de l'économie qui entrevoit des lueurs d'espoir, une lueur de plus en plus visible et persistante.
Mais qu'en est-il des particuliers ? Il nous semble que pour le moment, ils sont confrontés à des informations parfois assez contradictoires, que ce soit dans le domaine économique en général ou celui de l'immobilier qui nous occupe d'ailleurs. Les uns parlent de baisse, les autres de hausse, les troisièmes d'une stabilisation. Comment se forger une opinion réaliste ?
Probablement d'abord en analysant les sources de données statistiques prises en considération. Nous rappellerons à ce stade que l'Indice TREVI recoupe, sur l'ensemble du territoire, plus de 8.000 données chaque trimestre. Ces données émanent de l'ensemble des intervenants (notaires - agents - particuliers) sans distinction ni priorité.
C'est un premier élément essentiel de crédibilité.
Sans entrer dans une polémique stérile, nous martèlerons sans cesse l'importance de l'échantillonnage dans ce genre d'analyses. Des conclusions sur l'évolution du marché à partir d'un échantillon de 30, 40 ou 50 biens engendrent tôt ou tard des erreurs conséquentes.
Ensuite le timing de l'analyse. Si certains comptabilisent les chiffres du 1er semestre 2009 pour en tirer les conclusions sur l'évolution actuelle du marché, ils commettent un crime de lèse-statisticien s'ils ne le déclarent pas clairement.
Ainsi, nous entendions voici quelques semaines, que certains parlaient d'une baisse de marché aujourd'hui alors qu'ils prenaient en référence les chiffres du 1er semestre. Problème de communication évident et d'autant plus palpable que le marché avait baissé, les premiers mois de l'année mais qu'aujourd'hui ce n'est plus le cas.
Enfin méfions-nous des amalgames faciles ! Et prenons de l'altitude pour commenter un marché aussi particulier que celui de l'immobilier. D'une statistique macro économique, les commentateurs et acteurs de l'immobilier ont une fâcheuse tendance à zoomer de manière beaucoup trop forte pour dégager des tendances précises. C'est bien sûr plus parlant sur le plan médiatique mais les erreurs générées peuvent être lourdes de conséquences. N'importe quel acteur du marché sait aujourd'hui, qu'une maison unifamiliale à "petit prix" mais disposant d'un jardin, connaît un succès tel que les prix n'ont pas baissé tandis que certains bien aseptisés et pléthoriques eux, ont dû baisser de 15 à 20% pour trouver acquéreur. Aucune de ces informations n'est de nature à affirmer que "Le Marché Immobilier" dans son sens le plus large, s'est stabilisé ou a baissé de 15 à 20%.
Nous avons parfois été pointé du doigt par certains qui nous accusaient en tant que partie prenante, de vouloir absolument communiquer des nouvelles que nous dirons pudiquement "orientées". A ceux-là, nous ne pouvons leur rétorquer qu'une seule chose : qu'ils consultent les différents commentaires qui ont accompagné les publications de notre indice trimestriel depuis près de 5 ans. Ils s'apercevront que nous ne nous sommes jamais éloignés de la réalité du marché et que nos prévisions se sont souvent avérées conformes au marché.
Puisque nous en parlons, laissons-nous aller à quelques prévisions pour les mois à venir : une stabilisation du marché qui aura gagné l'ensemble de la Belgique pour la fin de l'année, un marché qui reprendra des couleurs dès 2010 et sans doute plutôt dans la deuxième partie de l'année, une hausse de 3 à 5% l'année prochaine nous semble probable.
Reste les facteurs sur lesquels aucun de nous n'a d'influence : Les taux d'intérêt. Les taux long terme devraient rester à leur niveau actuel voire même légèrement régresser l'année prochaine ; par contre, les taux à court terme (ex straight-loans) pour les professionnels devraient remonter dans le courant de 2010, mais de manière peu marquée.
Nous conclurons en rappelant à la grande majorité de nos concitoyens qui s'apprêtent à acquérir un immeuble, qu'au-delà de l'aspect financier l'acquisition d'un appartement ou d'une maison apporte aussi une sécurité, un apaisement, un confort de vie, tout aussi importants.
Voilà pourquoi nous ne pouvons que conseiller d'acquérir un bien immobilier dans les conditions particulièrement favorables que nous connaissons.
Eric Verlinden
Administrateur Délégué
www.trevi.be
Hôtels dans les Ardennes
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