La Fédération Nationale de l’Immobilier désapprouve ce choix. Il fait courir le risque de l’incohérence à la politique du logement mais aussi de l’inefficacité.
En effet, l’ANRU et l’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat) constituent les deux piliers de la politique du logement, à laquelle elles donnent à la fois toute son ampleur et tous ses moyens sur le terrain. Ces deux agences publiques, aujourd’hui présidées par deux parlementaires de premier plan mènent des actions complémentaires, l’une dévolue à la restructuration des zones urbaines et à la reconstruction de la ville sur elle-même, l’autre chargée de la valorisation du patrimoine existant.
En outre, les interventions de l’ANRU ne se limitent pas à favoriser l’intégration des populations en difficulté ou à traiter la question des zones sensibles –qui sont les problématiques majeures du secrétariat d’Etat à la Ville- ; son rôle est beaucoup plus large et relève, d’une manière générale, de la conception globale du logement et de l’habitat des familles. En particulier, la mise en œuvre réussie de la future loi de mobilisation pour le logement et de lutte contre l’exclusion (projet de loi Boutin) passera par cette agence et son lien direct avec le ministère du Logement.
Il est clair, en revanche, que l’ANRU doit être le lieu d’une collaboration forte entre les deux départements ministériels que sont la Ville et le Logement.
La Fédération Nationale de l’Immobilier, qui s’est réjouie que le Logement ait un ministère à part entière, attend du Président de la République et du Gouvernement qu’ils dotent ce ministère de tous les moyens nécessaires au succès de la politique engagée.
Constructeurs de maisons individuelles dans l'Aude
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