10 mars 2016

L'immobilier aime être mené en bas taux

Les taux des crédits immobiliers sont revenus à leur plus bas niveau historique de mars 2015 et ils devraient baisser encore. L’argent n’est pas gratuit, mais presque ! Financé à des conditions aussi avantageuses, l’immobilier se refait une santé : dans l’ancien comme dans le neuf, les ventes sont reparties.

Regain de confiance. La politique monétaire de la BCE est stable : elle prête à 0,05%. L’emprunt d’Etat de référence, l’OAT 10 ans, est revenu à 0,5%, comme il y a un an. L’Euribor, principal indice de référence du marché monétaire dans la zone euro, est négatif sur toutes les durées (-0,028% sur 1 an le 4 mars 2016). Les banques, qui se financent à bon compte, ont tout intérêt à prêter. L’indice de confiance des ménages est, au contraire, en hausse et la construction neuve repart.

1,09% sur 10 ans. Les taux fixes négociés par CAFPI en mars sont tous en baisse par rapport au mois précédent. Les plus bas descendent à 1,09% sur 10 ans, 1,52% sur 15 ans, 1,78% sur 20 ans et 1,80% sur 25 ans. Même sur ses taux les plus hauts, CAFPI reste moins cher de 21,5 points de base (-0,215%) en moyenne par rapport aux taux nationaux moyens constatés sur le marché. Tous les segments du marché immobilier en profitent : accession, primo-accession, investissement locatif…

Négocier l’assurance emprunteur. Les acquéreurs sont d’autant plus encouragés à réaliser leurs projets qu’un autre gisement d’économie leur est désormais grand ouvert : celui de l’assurance emprunteur. Avec la mise en place (enfin) effective de l’équivalence de garantie, les emprunteurs ont une liberté totale de choix (coût, conditions couvertes, etc.).

Renégocier, regrouper. La renégociation de crédit, autre activité développée par CAFPI, pourrait repartir de plus belle. Après une année 2015 dynamique, 2016 ouvrent de nouvelles opportunités à ceux qui n’ont pas encore renégocié leurs prêts souscrits à des taux nettement plus élevés que ceux pratiqués en ce moment. Ils sont nombreux dans ce cas : d’après la Banque de France, il resterait 90 milliards d’euros de crédits négociables. La période est également favorable au regroupement de crédits pour les ménages qui ont accumulé les prêts, immobiliers ou à la consommation. Négociation, renégociation, regroupement…, autant de bonnes raisons de s’adresser au n° 1 des courtiers : CAFPI !

La menace Bâle IV. Si le ciel est dégagé sur l’immobilier et le crédit au moins pour plusieurs mois, il existe toutefois une menace à l’horizon 2017 : Bâle IV. Cette nouvelle réglementation prudentielle a pour but d’éviter une nouvelle crise des subprimes. Louable dans ses intentions, elle serait très pénalisante pour les banques françaises, pourtant prudentes dans leurs engagements et confrontées à un très faible taux d’impayés.

En conclusion, l’année 2016 débute sous les meilleurs auspices. Les taux bas offrent l’opportunité de réaliser de belles opérations immobilières et d’acquérir un bien à un coût plus que raisonnable.

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