Réforme gouvernementale : 69% des futurs acquéreurs peu influencés
Pas moins de 70% des sondés ont entendu parler de la réforme des aides gouvernementales, et 29% pensent qu’elle est susceptible d’influencer leurs projets immobiliers dans les mois à venir. Un impact limité, qui s’explique par ailleurs par des choix majoritairement tournés vers l’ancien.
En effet, 75% des sondés préféreraient investir dans l’ancien, contre 10% pour un bien neuf, tandis que les 15% restants sont encore indécis. Cette hésitation peut résulter d’une certaine incertitude quant à l’orientation des réformes, justement en ce qui concerne l’ancien, puisque 58% des sondés partagent les inquiétudes des acteurs du marché qui craignent que les aides ne favorisent le neuf au détriment de l’ancien.
De plus, alors que la décision d’acheter un bien immobilier est liée pour 74% des sondés à leur situation personnelle, 45% d’entre eux se trouvent dans des dispositions clairement « stables » (situation familiale, professionnelle ou personnelle favorable ou encore apport financier qui leur permet d’acheter). 29% souhaitent quant à eux changer de cadre de vie.
Au final, seulement 19% des personnes interrogées sont influencées par le contexte d’achat : les taux de crédit peu élevés (9%), l’augmentation des prix des loyers (7%) et la crainte d’une évolution défavorable dans le futur (3%).
56% des futurs acquéreurs ne se sentent pas perturbés par une hausse des prix
Face à une hausse des prix de l’immobilier (dont 2/3 des futurs acquéreurs ont pleinement conscience), 29% des sondés l’expliquent par le fait que l’immobilier est de nouveau perçu comme une valeur refuge par les investisseurs(2), ainsi que par la diminution du parc de logements disponibles (20%). D’ailleurs, cette dernière raison, plus structurelle, explique la vision long-termiste de la hausse des prix. En effet, une majorité des futurs acquéreurs (35% contre 8%) estiment qu’elle s’inscrit dans le long terme (plus d’un an). La baisse des taux d’intérêt des crédits immobiliers est également montrée du doigt par 18% des sondés (hausse de la demande et par conséquence hausse des prix). Toutefois, pour 71% des sondés, l’augmentation des prix se cantonne uniquement à certaines zones et ne touche pas l’ensemble du territoire français.
45% des acheteurs-vendeurs souhaitent vendre dès maintenant
Parmi les sondés, certains sont aussi concernés par la hausse des prix en tant que vendeurs. En effet, 36% d’entre eux envisagent de vendre un bien immobilier et 28% prévoient de concrétiser cette vente dans un délai de 6 mois. Enfin, 45% de ces acheteurs-vendeurs souhaitent vendre dès maintenant, tandis que 14% préfèrent attendre une augmentation des prix plus importante.
L’environnement économique et les mesures prises par l’Etat ont principalement une influence sur les futurs acquéreurs par rapport à la nature de leur futur logement. Par contre, leur situation personnelle et professionnelle est le facteur qui prime et qui les conforte définitivement dans leur décision d’acheter.
1 : Si de nombreux baromètres donnent des indications sur l’évolution du marché, il n’existait jusqu’alors aucun outil capable d’estimer le ressenti des Français. En partenariat avec TNS Sofres, Logic-Immo.com a donc mis en place cet indice, afin d’offrir un angle d’analyse complémentaire. Se basant sur des indicateurs subjectifs, qui ne sont habituellement pas pris en compte, celui-ci permet d’analyser à un instant T l’opinion des Français sur l’état actuel et futur du marché immobilier.
2 : À souligner : la première cause retenue pour la hausse des prix est l’attrait du marché immobilier pour les investisseurs, or seulement 7% des futurs acquéreurs interrogés ont un projet d’investissement locatif.
Constructeurs de maisons individuelles en Gironde
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