06 mars 2010

Dossier immobilier de « Capital » : la FNAIM souhaite eviter les amalgames !

FNAIM L’immobilier est au cœur de toutes les dérives. Voilà ce qu’on voudrait nous faire croire en pointant du doigt certains professionnels, dont les activités très disparates, de ce secteur.

Parmi eux, les syndics de copropriété et les diagnostiqueurs immobiliers sont, collectivement et de façon caricaturale, une fois encore stigmatisés.

Si des abus existent, la FNAIM est la première à le regretter !

Pour autant, il n’est pas acceptable de mettre systématiquement en exergue les pratiques de quelques-uns pour discréditer toute une profession !

S’agissant des honoraires des syndics, la FNAIM rappelle que la DGCCRF a réalisé une enquête durant l’année 2008 visant à vérifier l’application volontaire de l’avis du Conseil National de la Consommation (CNC) de septembre 2007 sur la transparence tarifaire.

Avec un taux de conformité de 92%, les résultats de ces investigations ont été probants. En tout état de cause, la FNAIM considère que la publication prochaine d’un arrêté portant sur les honoraires des syndics sera de nature à assurer aux copropriétaires la lisibilité et la comparabilité des pratiques tarifaires de tous les syndics.

Par ailleurs, la FNAIM tient à faire observer que la très grande majorité des copropriétaires est satisfaite de leurs syndics.

Concernant les diagnostiqueurs, la FNAIM rappelle l’avis du CNC du 27 mars 2007 relatif à la vérification de leurs compétences, à l’élaboration duquel elle avait concouru et qui recommandait :

• l’élaboration d’une carte professionnelle mentionnant l’ensemble des éléments dont le diagnostiqueur est tenu de disposer : assurance de responsabilité civile professionnelle, référence à la (ou aux) certification(s) obtenue(s), et à l’employeur, qualification professionnelle ;
• la création et la publication d’une liste actualisée accessible au grand public des diagnostiqueurs certifiés.

Une occasion donnée de souligner que, depuis le 1er novembre 2007, des organismes de certification contrôlent régulièrement leurs compétences.

Quant à l'exercice-même de la profession, il est utile de rappeler :
- l’amélioration sensible, dans le prisme toujours des enquêtes de la DGCCRF, du respect de la réglementation ramenant les infractions à une proportion heureusement bien moindre ;
- la mise en garde nécessaire contre le dumping et les prix pratiqués par certains diagnostiqueurs, soit de leur propre initiative, soit sous pression de leurs prescripteurs.

Pour éviter les dérives, la FNAIM en appelle à la raison pour garantir un équilibre juste entre les professionnels et les consommateurs, sans mettre à mal la mission des diagnostiqueurs : la protection des occupants.


Aide ménagère


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