Le marché parisien, toujours en hausse, se distingue
d’un marché national plus raisonnable
Le marché parisien retrouve sa vivacité. Après une période de « lissage » des prix sur l ‘ensemble des arrondissements et des différences trop faibles entre les quartiers, les contrastes réapparaissent dans la capitale. L’effet escargot est en train de s’inverser : les prix de l’Est parisien rejoignent presque ceux de l’Ouest. Moins cher que le 14ème il y a un an, le 15ème arrondissement, par exemple, a nettement repris le dessus et enregistre une hausse de 5%. Les prix remontent également dans le centre de Paris : une nouvelle augmentation qui contribue à faire réapparaître l’ancienne séparation entre l’Est et l’Ouest. L’indice établi par Laforêt Immobilier d’après les ventes réelles dans la capitale s’élève à 6.244€ le m2 en juin 2007 contre 5.963 € le m2 en décembre 2006, soit une augmentation de 4,7 %. Les acquéreurs investissent aujourd’hui des sommes plus importantes qu’auparavant pour habiter dans les beaux quartiers de Paris.
Intensification d’un marché à deux vitesses
L’exigence est de rigueur : si les biens « zéro défaut » se vendent souvent en moins d’une semaine, les biens qui présentent un ou deux défauts significatifs peuvent parfois rester en vente pendant plus de six mois.
Le délai moyen de vente, entre la date de prise de mandat et la signature du compromis, continue de s’allonger : il atteint 62 jours sur le 1er semestre 2007 (contre 56 jours en décembre 2006).
Pour compenser la hausse des prix, les Parisiens qui veulent rester dans la capitale se voient contraints d’acheter des surfaces plus petites qu’ils ne le voudraient, soit, en moyenne, 2 m2 de moins qu’il y a un an. Les nouvelles mesures fiscales du gouvernement devraient toutefois permettre aux futurs acquéreurs de rattraper ces mètres carrés perdus et encourager la nouvelle génération à acheter dans Paris.
On note un allongement de la durée globale des crédits. Par ailleurs, de nombreux acquéreurs rencontrent davantage de difficultés pour financer leur achat (en raison de l’évolution des taux, notamment), et, phénomène nouveau, certains d’entre eux se heurtent à des refus de prêts.
Enfin, la demande reste supérieure à l’offre, ce qui explique l’absence de tendance à la baisse.
Le prix moyen d’un appartement vendu par les agences Laforêt immobilier est de 433.982 €, soit une augmentation de 4,3% par rapport au mois de décembre 2006. Les plus fortes progressions ont été observées dans le centre de Paris et dans le 18ème arrondissement (+6%). Le prix moyen s’élève à 152.947 € pour un studio, 254.789 € pour un deux-pièces, 406.515 € pour un trois-pièces, 600.345 € pour un quatre-pièces et 755.306 € pour un cinqpièces. Ces prix moyens recouvrent, bien entendu, des disparités importantes. Trouver un studio à moins de 120.000 € est aujourd’hui de plus en plus difficile, et ce quel que soit l'arrondissement.
L’investissement locatif : priorité à la constitution d’un patrimoine
Si le rendement locatif a longtemps constitué la principale motivation des investisseurs, les 2 à 3% de rentabilité dans Paris ne sont plus, aujourd’hui, leur unique préoccupation : ils cherchent désormais, avant tout, à se constituer un patrimoine immobilier. Ce phénomène devrait encore se renforcer avec la mise en place, par le gouvernement, des nouvelles mesures fiscales concernant les donations.
Les hausses les plus significatives :
Paris 1 et 3 : + 6 %
Le marché des locations haut de gamme à la semaine ou saisonnière entraîne naturellement une évolution des prix sur ces deux arrondissements et, plus généralement, sur l’hyper centre parisien.
Paris 15 : + 5 %
Délaissé durant un temps au profit de l’Est parisien, le 15ème arrondissement voit revenir les acquéreurs avec des budgets plus importants. La fin des travaux du tramway explique en partie ce nouvel engouement.
Paris 18 : + 6%
Le 18ème arrondissement conserve son attractivité grâce à un environnement de qualité, à la proximité des écoles (Ordener, Montmartre) et surtout grâce à ses prix toujours compétitifs
La location : des rotations accrues mais des prix stables
Le marché de la location à Paris reste très actif. La demande est forte, mais l’offre, abondante, permet d’y répondre.
Les prix n’ont pas connu d’augmentation et restent, en moyenne, à 24 € le m²/mois.
L’uniformatisation des prix sur l’ensemble de la capitale incite les locataires à étendre leurs recherches à tous les arrondissements. Plusieurs visites sont nécessaires pour la location d’un bien, ce qui explique l’allongement de la durée des transactions. Les candidats à la location sont exigeants sur la qualité des appartements et se montrent attentifs à tous les détails.
Enfin, la remise du Diagnostic de Performance Energétique, obligatoire à compter du 1er juillet 2007, est mal perçue par les bailleurs. Ils y voient une source de dépenses et de difficultés supplémentaires, d’autant que d’autres contraintes sont à venir.
Laforêt Immobilier en bref. Créé en 1991 par Patrick-Michel Khider et Bernard de Crémiers, Laforêt Immobilier vient de franchir le cap des 750 agences ouvertes. Sur le plan international, en quelques mois le Master Franchisé du Portugal a signé 16 contrats de franchises. Après le Maroc et le Luxembourg, Laforêt Immobilier envisage de s’implanter prochainement en Espagne, Italie, Allemagne, Pays-Bas, Autriche. En 2006, les agences Laforêt Immobilier ont réalisé, en France, 33 000 transactions pour un montant de ventes de 5,9 Md€ générant 200 M€ H.T. d'honoraires
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Immobilier à Paris
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