18 avril 2018

Crédits immobiliers : Comment concrétiser l’envie des particuliers de devenir propriétaires

En ce mois d’avril, les taux évoluent peu par rapport au mois dernier. Si en mars, les taux effectivement pratiqués s’affichaient à 0,87% sur 10 ans, 1,12% sur 15 ans, 1,38% sur 20 ans et 1,63% sur 25 ans, Cafpi a obtenu pour avril des taux pouvant atteindre 0,77% sur 10 ans, 1,05% sur 15 ans, 1,25% sur 20 ans et 1,30% sur 25 ans, soit en moyenne 0,40% de moins que les taux du marché.

La météo des taux de Cafpi donne un aperçu des nouveaux barèmes des banques reçus en avril. Ces taux sont ceux qui seront proposés par Cafpi à sa clientèle en ce début de mois.

En ce mois d’avril, les taux évoluent peu par rapport au mois dernier. Si en mars, les taux effectivement pratiqués s’affichaient à 0,87% sur 10 ans, 1,12% sur 15 ans, 1,38% sur 20 ans et 1,63% sur 25ans, Cafpi a obtenu pour avril des taux pouvant atteindre 0,77% sur 10 ans, 1,05% sur 15 ans, 1,25% sur 20 ans et 1,30% sur 25 ans, soit en moyenne 0,40% de moins que les taux du marché.

Vers une reprise de l’activité ?

Depuis le début de l’année, la production de crédits immobiliers est atone. Mais des signes de reprise semblent vouloir poindre. « Alors qu’en janvier, notre production était inférieure de 30% à celle de janvier 2017, nous sommes aujourd’hui à -10% par rapport à il y a 1 ans », précise Laurent Desmas, Président du Directoire de Cafpi. « Nous envisageons de faire mieux que 2017 à partir du mois de mai ».

Cette courbe, inversée par rapport à l’an dernier s’explique par la différence de conjoncture entre les deux périodes. Début 2017, le marché bénéficiait de l’euphorie de la fin 2016 et les premiers signes de baisse étaient apparus au moment de l’élection présidentielle, en mai. « Cette année, l’évolution de la demande est très différente. Moribonde en début d’année après les annonces du gouvernement, la reprise est doucement de retour », ajoute-t-il.

Une envie de devenir propriétaire plus forte que les aléas du marché

Si les différentes annonces du gouvernement lors de la Loi de Finances 2018 ont malmené le marché, l’appétence des particuliers est, elle, très forte. « Les salons immobiliers font le plein de public, et les courtiers sont très sollicités par les candidats à l’accession à la propriété », remarque Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de Cafpi.

Les freins à cette volonté de devenir propriétaires n’ont cependant pas manqué ces derniers mois. Baisse et recadrage des aides (APL Accession, PTZ…) ont conduit à la désolvabilisation des primo-accédants les plus modestes, qui se trouvent contraints de trouver de nouvelles solutions pour prétendre à l’achat d’un bien immobilier. Ainsi pour devenir propriétaire, les primo-accédants ont plus emprunté et sur plus longtemps en mars qu’en février (201 256 € sur 240 mois contre 200 757 € sur 236 mois.

De nouveaux produits pour répondre à la demande

Les primo-accédants ont bien compris que pour compenser une partie de leur pouvoir d’emprunter, ils allaient devoir s’endetter plus. C’est dans ce sens, qu’une banque propose des prêts immobiliers sur 35 ans. « Malgré le coût élevé d’un tel prêt, il permet d’emprunter aujourd’hui 50 000 € de plus que sur 25 ans » indique Philippe Taboret.

Si, comme l’envisage le gouvernement, les aides disparaissaient définitivement, l’ensemble des établissements bancaires devront adapter leurs offres en proposant des durées plus longues, afin de répondre à la demande et de remplir leurs objectifs de production.

Qu’espérer pour les prochains mois ?

Les taux restent pour le moment globalement stables. « Mais l’ensemble des indicateurs laissent présager qu’ils finiront par repartir à la hausse », poursuit Philippe Taboret. « Il faudra donc trouver de nouvelles solutions pour répondre à la demande ». L’ensemble des acteurs sont prêts à aider les particuliers à devenir propriétaires.

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