Emprunter aujourd’hui à un taux fixe de 2% sur 20 ans (hors assurance), c’est toujours possible ! CAFPI, N° 1 du courtage en crédit immobilier, négocie en ce moment pour ses clients des taux fixes entre 1,26% et 1,65% sur 10 ans, entre 1,60% et 2,00% sur 15 ans, entre 1,90% et 2,18% sur 20 ans et entre 2,05% et 2,55% sur 25 ans. C’est, en moyenne, 33 points de base de moins par rapport aux taux du marché (-0,33%).
Perspective dégagée pour les taux. La trêve des confiseurs n’a pas modifié la donne de fin 2015 : les indicateurs ne bougent pas et les taux restent au plancher. Comme le coût de l’argent est exceptionnellement bas pour les banques aussi (proche de 0), celles-ci conservent des marges intéressantes… qui leur laissent encore la possibilité de consentir des efforts ! Si l’activité des prêteurs a été largement mobilisée par la renégociation des crédits en cours pendant les deux dernières années, la voie est désormais dégagée pour les nouveaux accédants.
Relance de l’accession en vue. Au financement abondant et peu coûteux, s’ajoutent des conditions de marché favorables : les prix sont stabilisés, après avoir subi des corrections plus ou moins importantes selon les tensions locales. Le pouvoir d’achat des acquéreurs est maintenu, dans un contexte économique appelé à s’éclaircir : l’inflation est proche de 0%, l’activité des entreprises est soutenue par un pétrole bon marché et un dollar faible, la lutte contre le chômage devrait prendre une nouvelle dimension, etc.
Retour de la primo-accession. Grands oubliés de la période précédente, les primo-accédants vont pleinement bénéficier du nouveau prêt à taux zéro, entrée en vigueur au 1er janvier 2016. Avec ses montants majorés, ses différés de remboursement élargis et son extension à l’achat dans l’ancien (sous condition de travaux), le PTZ 2016 vient resolvabiliser cette clientèle essentielle à la bonne tenue des marchés immobiliers. Il va aussi permettre à de nombreux jeunes ménages de réaliser leur souhait de devenir propriétaire.
Acheter ou louer ? La réponse doit être nuancée en fonction des villes. Comparons la surface habitable que l’on peut acheter avec une mensualité de 1 000 euros pendant 20 ans, et le loyer demandé pour cette même surface (source loyer : CLAMEUR) :
> L’effort supplémentaire à consentir pour devenir propriétaire est très faible à Lille, où l’on peut acheter un logement de 77 m² dont le loyer mensuel serait de 1 016 euros. Il en est de même à Rennes (80,5 m² pour un loyer de 982 euros), à Marseille (81 m² pour un loyer de 972 euros), à Strasbourg (78 m² pour un loyer de 967 euros), à Nantes (77 m² pour un loyer de 947 euros).
> L’effort se révèle plus important dans les villes où les prix de vente ont eu tendance à progresser plus vite que les loyers, comme Toulouse (74 m² pour un loyer de 880 euros), Bordeaux (64 m² pour un loyer de 819 euros), Nice (52,50 m² pour un loyer de 808 euros) et, surtout, Paris (25,5 m² pour un loyer de 635 euros). Ces marchés, plus difficiles d’accès pour les primo-accédants, sont davantage animés par des secundo-accédants disposant d’un apport personnel plus conséquent.
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