06 décembre 2006

L’étude de CB Richard Ellis fait apparaître l’influence importante des pays émergeants dans l’échelle de croissance des loyers dans le monde

CB Richard Ellis Communiqué de presse : CB Richard Ellis

Selon l’Etude semestrielle mondiale des marchés locatifs, publiée par CB Richard Ellis Research, les pays émergents représentent dix des vingt marchés enregistrant la plus forte progression des coûts d’occupation (en dollars US), en ce qui concerne les espaces de bureau de première catégorie. Selon ce document, treize marchés ont affiché une croissance des coûts d’occupation égale ou supérieure à 30 % l’an dernier. Les coûts d’occupation sont composés du loyer, augmenté des impôts et des frais de gestion.

Ces 13 marchés sont répartis sur l’ensemble du globe. Avec l’émergence de New Delhi, de Bombay et de Manille, c’est l’Asie qui comprend le plus grand nombre de marchés dont le taux de croissance des coûts d’occupation est supérieur à 30 %. Dans la région Pacifique, Brisbane et Perth affichent également une croissance supérieure à 30 %, et leurs économies sont très influencées par la demande de locaux en Asie. Quand à l’Amérique latine, c’est à Buenos Aires et à Bogota que les coûts d’occupation enregistrent la plus forte augmentation.

En Amérique du Nord, deux marchés affichent une croissance des coûts d’occupation supérieure à 30 % : le centre de Manhattan et Honolulu. En Europe de l’Est, seul un marché (Sofia) réalise une performance identique. Il en va de même au Moyen-Orient, où seul Abou Dhabi affiche un taux de croissance des coûts supérieur à 30 %.

Sur les 176 marchés étudiés, 150 enregistrent une hausse des coûts, et 20 une baisse. Ces augmentations varient entre 92,8 % à Abou Dhabi et seulement 0,1 % à Las Vegas.

Les marchés mondiaux les plus hauts :

Le quartier de West End, à Londres, figure encore en tête des 50 marchés les plus chers du monde, avec un coût d’occupation de 212 $/m² à l’année, loin devant Tokyo Inner Central qui occupe la deuxième place, avec 146 $/m²/an. Les marchés de la City, à Londres, et de Tokyo Outer Central arrivent en 3e et 4e places. Hong Kong se classe cinquième, progressant de deux places par rapport au troisième trimestre de 2005.

Les positions ont évolué de manière significative d’une année sur l’autre. Les marchés indiens de Bombay et de New Delhi ont tous les deux enregistré une hausse des loyers faciaux « prime » (moyenne pondérée des 10 transactions les plus élevées en termes de valeur locative au cours des six derniers mois) cette année. Bombay enregistre une croissance de plus de 75 % par rapport à l’an passé et se place au septième rang du marché le plus cher du globe. New Delhi affiche également une augmentation de 100 % des loyers faciaux « prime » et progresse de 25 places pour devenir le onzième marché le plus cher, avec 82 $/m²/an.

De façon similaire, Abou Dhabi enregistre une croissance de 100 % des loyers prime sur les 12 derniers mois menant au troisième trimestre 2006, et progresse de 52 places pour se classer 33e marché le plus cher de tous les marchés étudiés.

Europe

Le quartier de West End, à Londres, se classe encore premier des 50 marchés les plus haut avec 212 $. Le loyer facial a progressé de 17 % d’une année sur l’autre, ce qui le classe en 16e position des marchés locatifs enregistrant la plus forte croissance sur les 12 derniers mois. Moscou enregistre également une forte hausse avec une progression de 28 % des loyers sur les 12 derniers mois. Le coût d’occupation est passé de 87 $/m²/an au troisième trimestre 2005, à 109 $/m²/an à la même période 2006. La ville se classe ainsi au 6e rang des villes les plus chers du monde.

Les coûts d’occupation dans la City, à Londres, ont atteint 145 $, en augmentation de 18 % par rapport au chiffre de 123 $ l’an dernier. Ce marché se maintient ainsi à la 3e position des marchés les plus chers. Paris et Dublin figurent à la 8e et 9e place respectivement. Bien que ces deux villes aient légèrement reculé dans le classement, elles enregistrent toutefois une croissance du loyer facial de 10 % d’une année sur l’autre. Edinburgh, Manchester, Leeds, Birmingham, Bristol et Glasgow figurent toutes parmi les 20 premiers marchés, les coûts d’occupation à Edinburgh figurant au 12e rang et à Bristol au 19e rang.

Madrid et Oslo ont toutes deux progressé de 5 places pour se positionner 20e et 45e respectivement. La hausse du loyer facial d’une année sur l’autre est importante à Madrid (19 %), ce qui classe cette capitale au 24e rang des villes enregistrant la plus forte croissance. Oslo affiche une hausse de 23 % et se positionne au 29e rang. Les villes européennes figurent donc toujours parmi les plus chers du monde, puisqu’elles occupent 30 places parmi les 50 premières du classement.

Asie Pacifique :

Le quartier de Nariman Point, à Bombay, en Inde, se place au 7e rang des 10 marchés les plus chers, passant de 41 $ à 106 $ /m²/an sur les 12 derniers mois. A Hong Kong, ces coûts ont augmenté de 35 % pour s’élever à 116 $.

Tokyo Inner Central reste un des marchés de bureaux les plus élevé, puisqu’il est en deuxième place du classement. Les coûts d’occupation des cinq quartiers d’Inner Central ont augmenté de 12 % pour atteindre 146 $, alors qu’à Outer Central, 4e marché le plus cher au monde, ils ont enregistré une hausse de 14 %, passant à 134 $. Le marché de Singapour, qui se classe en 37e position, est passé de 17 à 52 $. Sydney est le seul marché de la région Pacifique à se classer parmi les 50 premiers, en 46e position.

Amériques

Le quartier de Downtown Manhattan occupe le 48e rang parmi les 50 marchés les plus chers, rejoignant ainsi Midtown Manhattan 24e, Calgary 31e, Toronto 34e et Washington, D.C. 44e. Le coût d’occupation à Midtown Manhattan demeure le plus élevé des Etats-Unis, étant passé de 10 $ à 62 $. A Rio de Janeiro, ce coût a progressé de 3 $ à 51 $, mais recule de plusieurs places pour se classer en 38e position, alors qu’à Sao Paulo, il a atteint 43 $. Ce dernier marché recule à la 47e place, alors qu’il occupait le 44e l’an passé.

Contacts presse
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CB Richard Ellis : Anouk Roulier - 01 53 64 33 93


Premier groupe mondial de services en immobilier d'entreprise, CB Richard Ellis compte 19 500 employés et 356 bureaux sur les 5 continents. Le chiffre d'affaires atteint, en 2005, 2,9 milliards de $. La société est cotée à la bourse de New York. Elle est spécialisée dans les métiers suivants : Conseil et commercialisation - Global corporate services - Investissement - Expertise - Gestion immobilière - Ressources stratégiques - Aménagement d'espace et Assistance à maîtrise d'ouvrage.
En France, le CA 2005 est de 85,7 millions d'€, avec un effectif de 550 collaborateurs. Basée à Paris, la société compte 41 implantations dont 32 en régions.



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