06 octobre 2015

Taux de crédit immobilier : des perspectives jugées rassurantes

Vers une belle année 2016

Un léger refroidissement ? C’est normal au moment des changements de saison ! Les taux ont certes connu un mouvement haussier à la rentrée. Mais il s’agissait en réalité d’un réajustement technique de la part des établissements prêteurs, et en aucun cas d’un changement de tendance macroéconomique. Les taux sur vingt et vingt-cinq ans sont d’ailleurs en baisse. Ils permettent d’emprunter dans une fourchette comprise entre 2,6% et 3%. Voire moins pour les clients de Cafpi, qui obtiennent des financements inférieurs en moyenne de 0, 23% aux tarifs du marché.

Politique commerciale des banques

Les quelques hausses observées ne doivent pas donner lieu à des conclusions hâtives. La tendance n’est pas inversée. La preuve en est que l’établissement qui avait été le premier à relever ses taux a aussi été le premier à les abaisser et pour tous les profils!

En fait, les banques s’étaient trouvées engorgées au cours de l’été. Désormais, elles ont fini de traiter cet afflux de dossiers. Elles veulent à nouveau manifester leur présence vis-à-vis de la demande. C’est pourquoi elles attaquent cette rentrée avec appétit. Elles sont d’autant plus accommodantes qu’elles sont rassurées par les perspectives économiques. Les indicateurs conjoncturels ne devraient pas variés dans les prochains mois. Seul un retour de l’inflation déclenchera une vraie hausse des taux.

L’immobilier, meilleur allié du gouvernement dans sa lutte pour l’emploi

Pour gagner sa bataille de l’emploi, le gouvernement sait qu’il peut compter sur un secteur qui ne pratique pas les délocalisations : la construction de logements. Le projet de loi de finances pour 2016 montre bien que nos dirigeants ont choisi de soutenir l’immobilier.

Ainsi, l’Aide personnalisée au Logement est maintenue dans sa version accession, alors qu’il avait été question de la supprimer. Le PTZ dans l’ancien est élargi à 30 000 communes. Ce n’est certes pas encore parfait, car ce prêt reste trop concentré sur des zones qui ne connaissent pas de tensions au niveau de la demande. Il ne reste au gouvernement plus qu’une étape à franchir, réintroduire le PTZ ancien sous conditions de travaux en zones tendues, pour appliquer les propositions formulées de longues date par Cafpi.

Une bonne fin d’année pour Cafpi

Avec le retour du financement de l’accession, Cafpi envisage de finir l’année avec une hausse de 20 % en volume d’affaires, et de 40% en nombre de montages de dossiers.

Le rachat de crédits continue à faire des émules parmi des emprunteurs. Il reste encore des dossiers pour lesquels les taux actuels permettent d’obtenir de meilleures conditions que celles négociées lors de la signature de leurs crédits. Cependant le flux, important en début d’année, se tarit un peu

Le maintien des taux bas incite également les particuliers à demander le regroupement de leurs différents crédits en un seul afin de plus payer qu’une seule mensualité. Ils s’offrent ainsi un peu de pouvoir d’achat.

Et pour l’assurance emprunteur ?

La Fiche Sécurisée d’Information (FSI) est entrée en vigueur le 1er octobre. Le gouvernement n’a donc pas cédé aux banques qui lui enjoignaient de retarder cette date. Cafpi s’en réjouit. Cette fiche va offrir davantage de transparence sur les garanties nécessaires aux emprunteurs pour assurer leurs crédits. Ils pourront ainsi mieux négocier une délégation d’assurance.

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