L’amélioration du pouvoir d’achat immobilier généré par la baisse des taux et la stabilisation des prix provoque un élan sur les marchés immobiliers de la part de tous les publics. L’attrait pour l’ancien ne se dément pas, probablement par défaut d’une offre suffisamment abondante dans le neuf.
Primo-accédants. Le nouveau PTZ 2016 porte ses fruits : les primo accédants représentent aujourd’hui plus de 40% des demandes de prêt. Leur part de marché devrait être portée à 50% d’ici l’été et entre 55% et 60% en fin d’année, ce qui marquerait le retour à la situation normale connue avant 2009. Par rapport au mois dernier, ils empruntent plus (176 355 euros en moyenne, contre 173 591) et sur une durée plus courte (234 mois en moyenne, au lieu de 239).
Accédants. Eux aussi empruntent plus (185 185 euros en moyenne, contre 182 424 le mois précédent) mais sur une durée qui s’allonge de 6 mois (205 au lieu de 199). Ils n’hésitent pas à augmenter sensiblement le coût de leur achat, qui représente un peu plus de 4 années de leurs revenus, contre 3,67 ans le mois dernier.
Investisseurs. Leur part de marché reste stable à 14%. La réduction d’impôt Pinel en capte une partie importante et absorbe plus de 50% de la production de logements collectifs neufs. L’annonce de la prolongation du dispositif en 2017 devrait maintenir son attrait.
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