12 février 2008

La demande en propriétés de qualité reste forte : Immobilier résidentiel international - un monde d’opportunités

Knight Frank L’intérêt des particuliers pour les propriétés de standing se confirme : c’est le constat qui s’impose après l’évolution de ce marché en 2007. La demande internationale pour les produits de standing – résidences secondaires, maisons de vacances ou investissement – s’est en effet maintenue au cours de l’année écoulée. Au vu de ces résultats, les prévisions sont optimistes. Il est probable, par exemple, que le doublement des acquisitions de résidences secondaires par les citoyens britanniques, observé entre 2001 et 2006, se produira à nouveau dans les cinq prochaines années. C’est l’une des conséquences de l’arrivée à «maturité » d’une nouvelle génération d’acquéreurs potentiels sur ce segment de marché.

Les nouvelles exigences des acquéreurs dessinent une nouvelle géographie résidentielle

La qualité de vie, le respect de l’environnement, l’architecture ou l’originalité du design sont les critères qui prennent de plus en plus d’importance dans les décisions d’achat. Une tendance qui devrait encore s’affirmer en 2008. Alors que l’accroissement de la richesse globale permet à des acquéreurs toujours plus nombreux de disposer d’une résidence secondaire ou d’une maison de vacances, le désir de singularité se renforce. Les éléments distinctifs qu’offrent les propriétés, et notamment les constructions neuves, constituent désormais un atout. Il en va de même pour les prestations de services.

Cette tendance s’accompagne de l’émergence de nouvelles destinations, notamment en Europe orientale. Le cas de la Bulgarie en est une parfaite illustration : si, dans ce pays, le marché était jusqu’à présent essentiellement concentré sur les côtes, les nouveaux acquéreurs n’hésitent plus à explorer des opportunités situées à l’intérieur des terres. Une tendance similaire se dessine également en France. La compétition entre acquéreurs dans les régions traditionnellement prisées des acheteurs internationaux (le Midi et les Alpes notamment) a conduit certains d’entre eux vers d’autres destinations : le Centre et le Nord de la France attirent un nombre croissant d’acquéreurs et de promoteurs à la recherche de nouveaux marchés.

L’immobilier résidentiel d’investissement en centre-ville devrait également connaître un nouvel engouement : les perspectives de développement des cités historiques d’Europe centrale et orientale ont considérablement augmenté au cours des dernières années. Les investisseurs observent très attentivement, par exemple, les villes de Moscou et de Saint-Pétersbourg. Mais le phénomène pourrait bien s’étendre très au-delà de l’Europe orientale et toucher des destinations plus inattendues. C’est le cas de l’Afrique, où des pays comme le Nigeria ou l’Ouganda en particulier deviennent bien plus attrayants pour les investisseurs en raison de l’amélioration de leur situation politique et économique.

Les bases d’un marché viable sont posées

Le marché résidentiel international a connu une croissance considérable au cours des dernières années et son potentiel de croissance reste gigantesque. L’accroissement de la richesse mondiale et la baisse des taux d’intérêt ont entraîné une augmentation régulière de la demande et des prix immobiliers. Mais si l’année 2007 a globalement marqué une pause, elle a aussi vu certains pays, et notamment les Etats-Unis, enregistrer des évolutions à la baisse. Aujourd’hui, une évidence s’impose : le marché international de l’immobilier résidentiel a mûri. Une croissance à deux chiffres n’est jamais tenable à long terme et la diminution des tensions haussières est un signe de bonne santé.

En dehors de l’Europe occidentale, des Etats-Unis et de quelques autres marchés établis, une métamorphose immobilière vient de s’amorcer. Elle résulte du développement économique que connaissent la Chine, l’Inde, la Russie et l’Europe centrale et orientale. Dans ces pays, la richesse nouvelle d’une partie croissante de la population se traduit en effet par l’émergence de nouveaux acheteurs pour les biens immobiliers de grande qualité. Déjà perceptibles au coeur de Londres et dans le Midi de la France, les effets de cette richesse nouvelle ne se font pas encore sentir en Europe. Mais la prochaine décennie sera vraisemblablement marquée par une demande croissante et une compétition de plus en plus forte dans le secteur de l’immobilier haut de gamme aussi bien en Europe qu’en Amérique ou qu’en Afrique.

L’expertise Knight Frank

Le ‘Knight Frank Global House Price Index’ fait apparaître un ralentissement progressif de la hausse des prix au cours de l’année 2007 : elle s’est établie à 7,8% dans le monde de mi-2006 à mi-2007, contre 9.6% au cours de l’année précédente. Les taux d’intérêt croissants ont joué un rôle important dans ce ralentissement, mais la principale explication de ce phénomène réside dans le fait que beaucoup de marchés, et notamment les marchés émergents, avaient atteint des niveaux de prix aux limites du raisonnable. C’était particulièrement le cas en Europe centrale et orientale.

Au cours des 12 prochains mois, Knight Frank prévoit un ralentissement graduel de la hausse des prix sur les principaux marchés internationaux qui n’ont pas connu de baisse en 2007, à commencer par la France, l’Italie et les Caraïbes. L’horizon devrait par ailleurs se dégager aux Etats-Unis à partir de la mi-2008, alors qu’actuellement, des biens en vente dans certains des meilleurs immeubles de New York sont désormais proposés à des prix qui paraissent très bon marché.

France :
La fréquentation touristique a beaucoup augmenté en France l’année dernière et la demande en biens immobiliers a été forte : le nombre de ventes à des acquéreurs internationaux a connu une hausse de 15% par rapport à 2006. La Côte d’Azur, Monaco et Paris restent les secteurs les plus recherchés par les acheteurs internationaux, mais le manque croissant de biens de qualité dans ces régions conduit à faire grimper les prix, qui deviennent parfois dissuasifs. Le marché reste stable dans le Sud Ouest de la France, en Provence et en Normandie, où les acheteurs disposent d’une plus large gamme de biens et de prix. On voit aujourd’hui apparaître des demandes concernant les régions Centre et Nord de la France. Cette tendance, encore marginale, s’annonce comme l’un des phénomènes à suivre au cours des prochaines années.

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