Il ne paraissait pas envisageable qu’un même actif soit taxable à l IFI ou non, selon son mode de détention directe ou collective (pierre-papier). Ainsi la décision du gouvernement, si elle est avérée, d’intégrer les OPCI et les SCPI dans l’IFI n’est pas surprenante, l'inverse aurait conduit à une dysmétrie fiscale pour une même classe d’actifs « Cependant, elle ne correspond pas à la philosophie mise en avant par le gouvernement qui souhaite réorienter l'épargne vers l’économie productive. Il serait juste et cohérent que les actifs immobiliers contribuant à cette dernière soient exonérés d'IFI », explique Benjamin Nicaise, Président de Cerenicimo.
Tel pourrait être le cas pour les bureaux, les résidences gérées par un exploitant professionnel (ehpad, résidences seniors, résidences de tourisme, résidences pour étudiants, hôtels, cliniques, etc.), les murs commerciaux, etc.
« Les investisseurs dans ces typologies d’actifs doivent faire face à de nombreux risques sur les plans de l’exploitation, technique (obsolescence) et juridique », précise-t-il.
Les assimiler à des rentiers serait assurément faire preuve d'une grande méconnaissance de l'immobilier commercial.
« Une mesure simple, lisible et compréhensible par tous serait donc de sortir du champ de l’IFI tous les actifs immobiliers loués par bail commercial.
Une telle décision serait juste... mais justice et arbitrages budgétaires ne font pas toujours bon ménage… », conclut Benjamin Nicaise.
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