En ce mois de juillet les taux de crédits immobiliers négociés par Cafpi restent stables. Les plus hauts d’entre eux sont en moyenne inférieurs de 0,17% à ceux du marché. Les nouveaux emprunteurs se voient proposer en ce début de mois 0,90% sur 10 ans, 1,00% sur 15 ans, 1,31% sur 15 ans et 1,51% sur 25 ans.
Stabilité des taux
En juin, les taux effectifs obtenus par les emprunteurs sont restés quasiment identiques à ceux de mai, malgré la baisse des OAT 10 ans. Ils se sont établis à 0,97% sur 10 ans, 1,15% sur 15 ans, 1,42% sur 20 ans et 1,79% sur 25 ans. « Après les élections et un programme économique considéré comme crédible, les marchés ont été rassurés », indique Philippe Taboret.
Pour autant, les banques n’ont pas répercuté cette baisse sur leurs barèmes. A cela, une seule raison, le retour de la « bonne » inflation, évaluée à 1,2% sur le mois de juin, qui laisse présager un retour éventuel de la croissance en France.
« Mais elle entraine également le risque d’une hausse du coût de l’argent sur le second semestre 2017 », précise Philippe Taboret. Avec l’arrivée de l’été et les longues périodes de vacances, le marché va ralentir pendant près de deux mois. Ce n’est qu’à la rentrée, que l’on pourra déterminer comment les taux vont évoluer pour la fin de l’année.
Un premier semestre en demi-teinte... et des emprunteurs qui se raréfient
Les taux de crédit immobilier sont revenus à leur niveau de l’été 2016. Ces taux, toujours très bas, permettent encore à nombre d’acquéreurs potentiels de financer leur achat. Le nombre de crédits signés (demandes effectuées fin 2016 et début 2017) en est la preuve avec un bond considérable de + 50% par rapport à l’année dernière
Si on ne regarde que les chiffres, le 1er semestre 2017 a également été très productif. Le nombre de nouvelles demandes est identique à celui de l’année dernière, avec cependant une baisse significative du nombre de rachats de crédit.
« Mais cette demande est en baisse, s’inquiète Philippe Taboret. Au 1er semestre 2016, le nombre de nouvelles demandes de crédit n’avait cessé d’augmenter au fil des mois. Cette année, nous assistons au phénomène inverse, les emprunteurs se raréfient… » Un rebond est à espérer à partir de septembre pour relancer le marché.
Primo accédants, les gagnants de cette conjoncture ?
Le nombre de crédits dans l’ancien en zones tendues a fortement baissé. Les prix remontent, les vendeurs se font rares, la mobilité s’en retrouve donc amoindrie. Les délais de ventes s’allongent.
Par contre, du côté de la construction, les ventes d’immobilier neuf sont en forte hausse. Les primo-accédants bénéficient pleinement du PTZ pour acheter leur premier logement.
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