Jean Perrin, président de l’UNPI, appelle l’Etat à revenir à la raison et à retirer cette nouvelle taxe du PLF pour 2017. Bailleurs comme occupants ne pourront plus payer et vendront leurs biens : l’un investira ailleurs, l’autre deviendra locataire par nécessité. Nous rappelons que les impôts fonciers ont augmenté de 16,5% en 5 ans (Observatoire des Taxes Foncières) et ont lourdement pénalisé le pouvoir d’achat des ménages. Où sont les promesses de baisses d’impôts pour les Français quand le gouvernement en créé de nouveaux ?
Le bilan de cette mesure sera extrêmement négatif pour l’économie locale : report ou annulation des travaux, dégradation du parc de logements, perte d’activité des entreprises du bâtiment qui n’embaucheront plus. De plus, elles seront elles-mêmes soumises à cette taxe via la CFE (contribution foncière des entreprises).
En compensant les baisses de dotations de l’Etat aux collectivités territoriales et en continuant de financer ses déficits sur le dos des propriétaires, le gouvernement va à nouveau paralyser un marché immobilier qui se relève à peine de la loi ALUR. La vache à lait sera bientôt en rupture, et le gouvernement aura alors rempli son objectif : une France de locataires appauvris.
Diminuer le nombre de régions ne devait-il pas réduire la dépense en mutualisant les moyens, donc éviter des hausses d’impôts ? Ce gouvernement n’a plus aucune crédibilité.
Pour le président de l’UNPI, la reprise durable de l’activité ne se fera pas sans une baisse significative de la pression fiscale et des contraintes qui continuent de plomber l’investissement immobilier et sa rentabilité. Les propriétaires occupants, jeunes ménages fragiles et retraités dont les revenus n’augmentent pas, vendront tout simplement leurs logements. Cette mesure confiscatoire est dramatique pour tous les propriétaires.
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