L’année 2016 a dépassé tous les records concernant le crédit immobilier. Les taux bas ont permis une production au-delà de toute les espérances. Ce début d’année confirme cette tendance, les banques font face à une demande de prêts immobiliers très importante, nécessitant un peu plus de temps que d’ordinaire pour absorber le flux. « Il faut effectivement faire preuve d’un peu de patience, chez CAFPI le délai de réponse pour un dossier s’est allongé de 4 jours en moyenne sur le dernier trimestre », confirme Philippe Taboret Directeur Général Adjoint de CAFPI.
Les banques toujours prêteuses.
Même si les taux remontent légèrement, les banques continuent de prêter à tout particulier solvable. D’autant plus que, si ce début 2017 commence sous les meilleures auspices, elles s’attendent à un second semestre plus calme du fait de la hausse des taux. Elles profitent donc de cette période pour tenter d’atteindre leurs objectifs de production. Comme le précise Philippe Taboret, « Le crédit immobilier reste le meilleur produit d’appel pour une banque en conquête de nouveaux clients. »
Le courtier, partenaire des banques.
Dans cette conjoncture, la concurrence entre banques et courtiers n’a plus sa place. Un vrai partenariat de confiance s’est établi entre eux. Les banques profitent des courtiers pour capter des clients et externalisent auprès d’eux le traitement des dossiers de demandes de crédit. Aujourd’hui, elles reçoivent des dossiers clé en main, montés, préparés par le courtier avec le client. Un travail de moins à organiser, alors que les effectifs sont moindres et que les banques ont un problème de rentabilité, causé par les taux très faibles, la délégation d’assurance-emprunteur et, depuis ce lundi, le changement d’établissement bancaire facilité par la loi Macron.
Au bénéfice du client
Cette relation entre banques et courtiers a pour objectif de faire profiter aux emprunteurs du choix de la bonne banque aux meilleures conditions de crédit possibles. « Un courtier tel que Cafpi crée une relation gagnant/gagnant pour la banque et l’emprunteur », indique Philippe Taboret. Pour les emprunteurs, c’est l’assurance d’avoir un dossier monté de façon à satisfaire les attentes des banques, de bénéficier d’un crédit et d’une assurance négociés au mieux au vu de leur profil et d’être accompagnés tout au long de leur acte d’achat.
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