Sur la demande de la Mairie de Paris, un amendement socialiste au projet de loi de finances pour 2017 prévoit d’augmenter la surtaxe sur les résidences secondaires en zones tendues de 20 à 60 %.
Son produit est estimé à 150 millions d'euros et serait versé au budget des communes.
Concrètement, cette "surtaxe d’habitation" concernera 28 agglomérations soit 1.100 communes déjà soumises à la taxe sur les logements vacants.
Pour le président de l’UNPI, le gouvernement rompt une nouvelle fois son engagement de stabilité de la fiscalité et de relance du secteur immobilier !
Jean PERRIN s’insurge contre cet énième projet de taxation des propriétaires qui est inéquitable et contre-productif.
Les résidences secondaires visées sont celles qui seraient « insuffisamment occupées et non louées », mais elles le sont toutes par nature !
De plus, aucun nouveau logement locatif ne sera créé du fait de cette mesure, puisque les résidences secondaires n’ont pas cette vocation.
La pression fiscale locale est d’ores et déjà insupportable : certains propriétaires doivent déjà verser au titre de la taxe foncière jusqu’à trois mois de loyer.
L’UNPI demande donc le retrait immédiat de cet amendement. Le gouvernement doit respecter ses engagements de stabilité fiscale.
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