Ce mercredi 16 décembre, la banque centrale américaine (FED) a annoncé la hausse de ses taux d’intérêt à 0,25%
« Cette décision était prévisible et attendue depuis plusieurs mois », souligne Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de CAFPI.
« En Europe, cette hausse n’aura pas d’effets à court terme sur les taux des prêts immobiliers, précise Philippe Taboret. En effet, anticipant cette décision de la FED, la banque centrale européenne (BCE) annonçait en début de mois des mesures à contre-courant : baisse du taux de dépôt des banques à -0,3%, maintien du taux directeur à 0,05% prolongement du QE jusqu’en 2017, voire au-delà…. »
La politique monétaire dirigiste de la BCE est destinée à soutenir la finance et les banques, afin qu’elles investissent dans l’économie.
« Les taux de crédit resteront bas en Europe, et donc en France. La mesure de la FED pourrait même être bénéfique en remontant le dollar par rapport à l’euro, ce qui participerait à une meilleure compétitivité des entreprises européennes et un retour de l’inflation, gages d’un possible regain de croissance », conclut-il.
Aux Etats-Unis, la croissance semble être de retour et le taux chômage est bas. Cette conjonction a donc incité la FED à changer sa politique monétaire comme le demandaient les marchés financiers. Cette hausse des taux est la première étape avant sa sortie du QE (Quantitative Easing).
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