Les quatre organisations estiment que les mesures que le Gouvernement s’apprête à prendre auront un impact extrêmement négatif sur le pouvoir d’achat des ménages et sur les projets de travaux de rénovation du patrimoine immobilier des particuliers. La publicité extérieure représente, en effet, une source importante et indispensable de financement des opérations de travaux. En outre les revenus générés par la location d’emplacements publicitaires pour murs aveugles permettent d’alléger les charges de copropriété des propriétaires bailleurs et de leurs locataires.
Or les dispositions réglementaires relatives à la surface publicitaire maximale, différentes selon le type d’affichage, ainsi que l’exigence d’une autorisation administrative préalable sont sources de complexité. Elles risquent de décourager des annonceurs et, par conséquent, d’alourdir le poids des charges supportées par les ménages et de supprimer un mode très important de financement des opérations de rénovation.
Nos organisations considèrent, par ailleurs, que la publicité temporaire de très grande taille peut contribuer à la beauté ou l’embellissement du paysage urbain. Cette forme de communication a pour avantage de camoufler les échafaudages et les matériels de chantier. De plus les bâches résistantes, qui ne sont concevables qu’ornées de messages publicitaires compte-tenu de leur coût de fabrication, représentent une garantie supplémentaire de protection contre les nuisances et les accidents.
Pour toutes ces raisons l’UNPI, le SNPI, l’UNIS et la FNAIM se prononcent, de manière très ferme, contre :
- toute limitation qualitative de la surface dédiée à la communication commerciale sur les bâches de chantier ou publicitaires ;
- le système lourd et inutile de l’autorisation administrative préalable à l’affichage.
L’UNPI, le SNPI, l’UNIS et la FNAIM qui ont interpellé le Gouvernement demandent que le projet de décret Grenelle II sur la publicité extérieure soit modifié en conséquence.
Fenêtre
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