"Selon les dernières enquêtes de l’Insee, la population en France métropolitaine s’élève à 60,2 millions pour 29,5 millions logements, soit un logement pour 2 personnes, et la proportion de logements vacants y est actuellement la plus faible depuis 30 ans.
Entre les deux derniers recensements de 1999 et 2004, 1 576 000 logements ont été mis en chantier, couvrant à la fois l’excédent des naissances sur les décès (1 130 000) et le solde migratoire (410 000).
De plus, 400 000 logements ont été construits en 2005, record inégalé depuis 20 ans. Difficile alors d’évoquer une crise de l’offre d’autant que, depuis dix ans, le marché est en plein essor, le nombre de transactions ayant augmenté de près de 50 %.
En outre, sur cette période de cinq ans, le prix des logements anciens a augmenté de 68 % d’après l’indice Insee-Notaires. Cette augmentation est surtout imputable à la baisse des taux d’intérêts qui s’est répercutée sur la diminution des coûts d’acquisition. Selon la Safer, le prix des terrains constructibles a suivi le même mouvement (+ 67 %) alors que ces terrains auraient pu faire l’objet d’une véritable spéculation (comme ce fut le cas à la fin des années 90 où, sur la région parisienne, leur prix a triplé en trois ans).
Il n’y a donc pas eu « d’effet multiplicateur des prix immobiliers sur les prix fonciers » et, donc, pas de réelle flambée des prix. Plus étonnant encore : sur la même période, le prix des maisons neuves, qui bénéficient d’un véritable engouement par rapport aux autres types de construction, n’a augmenté que de 45 % et celui des appartements de 34 %. Cela signifie que les promoteurs ont été extraordinairement prudents dans la fixation de leurs prix de vente. Il faut dire aussi que ce développement de la construction neuve a surtout profité aux communes rurales, loin des centres-villes où se concentrent les plus fortes hausses du prix de l’ancien.
Ce n’est donc pas une insuffisance du parc immobilier et des terrains mis à la disposition des constructeurs qui a engendré les problèmes actuels du logement, mais plus probablement une inadaptation d’une partie de ce parc aux besoins de ceux qui ont le plus de difficulté à se loger. Toutefois, on peut se réjouir que nos sénateurs, notant que « l’Etat est le premier propriétaire foncier de France », en concluent qu’il faille d’abord mobiliser les terrains publics.
Que ce soit pour les terrains, les commerces ou les logements, on observe une dégradation des prévisions sur l’évolution des prix. Mais alors que les opinions demeurent en majorité positive sur les terrains, 1/3 de notre panel prévoit un tassement des prix au niveau des logements et seulement 8% (contre 17% fin octobre) demeurent optimistes sur l’évolution des prix. C’est ainsi que Me F. Bayle à Sisteron confirme son diagnostique en précisant « une forte baisse des demandes et des prix qui commencent à suivre cette tendance, sauf pour les terrains à bâtir »."
Source : www.immonot.com
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